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Accueil du site > Livres > Horus : Là où la mer est plus ronde, Alex de Roquefeuil

Rubrique : Livres

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Horus : Là où la mer est plus ronde, Alex de RoquefeuilVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Juin 2011, (màj Juillet 2011) par : michelr   

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Horus : Là où la mer est plus ronde
Alex de Roquefeuil
Ancre de Marine 2008

En octobre 1998 Alex de Roquefeuil propose à sa femme et ses deux enfants de partir faire un tour en Nouvelle Zélande et d’y aller en voilier ! La famille mord au projet et un mois plus tard ils achètent un Sun Fizz d’occasion, Horus. La préparation du bateau et du voyage prendra près de 5 ans et Groix est quittée en septembre 2003.

Le voyage dure deux ans : les Antilles, le canal de Panama, les Galapagos, les Marquises, Tahiti, Tonga scandent un voyage aller riche en rencontres et en paysages. La Nouvelle Zélande est atteinte au bout de 14 mois un peu avant Noël 2004. La famille consacre plusieurs semaines à la visiter.

Le retour, en revenant par Panama, sera rapide sous la double contrainte d’arriver en France avant le début de l’année scolaire et d’éviter la saison des cyclones dans les Caraïbes. Alex décide de rentrer directement au Chili avec un équipier tandis que la famille prendra l’avion pour éviter de descendre dans le grand Sud. Fidèle à sa réputation le grand Sud lui fera affronter du très mauvais temps.

La famille se réunit à Valparaiso. Panama, Cuba et les Açores jalonnent un trajet de 4 mois et Lorient est touchée le 29 juillet 2005.

Le récit est donc celui d’un voyage plutôt détendu à l’aller, plus nerveux au retour. Nous sommes loin d’un vagabondage insouciant. La présence d’un but, le professionnalisme de la préparation se sentent tout au long des pages. La richesse des annexes techniques, par ailleurs concises et denses, témoignent de l’expérience d’Alex acquise en 20 ans de gestion d’un chantier naval et 22 mois de voyage au long cours.

Au fil de la lecture on s’attache à la famille, à sa vision du monde, aux personnes rencontrées et à la richesse des échanges. On en sort avec du rêve dans les yeux et un goût d’eau salée sur la peau.

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