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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > Entretenir le bateau -forum- > Extincteur à poudre et pression auxiliaire, entretien annuel

Rubrique : Entretenir le bateau -forum-

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Extincteur à poudre et pression auxiliaire, entretien annuelVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Juillet 2016, (màj Juillet 2016) par : yvesD   

Copyright : Les articles sont la propriété de leurs auteurs et ne peuvent pas être reproduits en partie ou totalité sans leur accord
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  • Lex extincteurs mobile/maniable à CO2 s’entretiennent par simple pesée en comparant leur poids actuel au poid gracé sur la bouteille.
  • Les extincteurs à poudre peuvent être à pression permanente (doté d’un mano de controle), ce sont les plus courants, moins chers à contruire mais la révision (le « reconditionnement ») à 5 ans coute autant qu’un neuf, je les évite.
  • Les extincteurs à poudre dit « à pression auxiliaire » sont équipés d’une cartouche étanche de CO2 (une trentaine de gramme pour un 2 kg), cartouche percutée à l’utilisation et qui propulse la poudre. Je m’équipe exclusivement que de ce type là là même s’ils sont difficile à trouver à un prix abordable (j’accepte 20 € pour un 2kg)

Pour leur entretien, que j’ai toujours fait moi-même, je procède comme suit (lu quelque part autrefois) :

  • je dévisse la tête (poignée de percussion et mécanisme percuteur)
  • je dépose la cartouche vissée à l’intérieur de la tête, je compare son poids avec celui qui est gravé à l’aide de la balance à affranchir du bureau de poste local, je revisse.
  • je vide le contenu du corps (la poudre) à travers un tamis pour casser les éventuels grumeaux et dé-tasser le tout
  • je constate l’absence de rouille sur le corps, sinon : à la benne
  • je reverse la poudre dans le le corps, tamis également
  • je dépose le tube plastique solidaire de la tête et qui plonge dans la poudre, le secoue puis le repose
  • je repose la tête (serrage raisonnable)
  • je note la date sur le corps même si ça n’a aucune valeur réglementaire
  • et tous les trois ans (ils deviennent alors formellement hors de service à défaut d’être entretenu annuellement un organisme doté d’un tampon ad-hoc) j’en approvisionne un nouveau, de plus, pour être formellement en règle

Je viens de repérer un document ici, plus formalisé et qui évoque les mêmes démarche (les joints en plus, la rouille en moins), au cas où des fois que.

UP


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21 Messages de forum

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  • 19 juillet 2016 17:09, par Négofol écrire     UP Animateur

    Ne pas oublier qu’il existe aussi des extincteurs eau pulvérisée + additif très efficaces et qui causent moins de dégâts et de problèmes que la poudre ABC.

    On en trouve assez facilement en alliage léger résistant à la corrosion : par exemple :
    2 Litres Anaf FS2-Y en alu, moins de 20 €, homologué 5A-70B
    6 Litres Anaf FS6-J, en alu, environ 35 €, homologué 21 A-233B
    par contre, ce sont des pressions permanentes...

    On en trouve en pression auxiliaire (FG7J), un peu plus chers.

    Répondre à ce message

  • J’ai une tendance à privilégier les extincteurs CO2 (mousse carbonique) que nous utilisions exclusivement dans les avions avant l’arrivée du halon qui doit obligatoirement s’utiliser avec une cagoule oxygène sous peine de grave lésion des poumons. et je n’en ai pas à bord du bateau ! Lol !
    Je trouve que le gros avantage du CO2 est qu’il ne fait aucun dégât et que donc je n’hésiterais pas à l’utiliser... contrairement à la poudre qui sous-entend une semaine de ménage profond dans le bateau en cas d’utilisation. De plus l’effet de refroidissement violent de la mousse CO2 a tendance a bien arrêter tout début d’incendie dans la résine de nos chers bateaux, ce qui n’est pas du tout le cas de la poudre. Et j’ai des frissons dans le dos (malgré l’incendie !) en cas d’ingestion de poudre par le moteur... au bas mot un changement de segmentation, non ?
    Est-ce qu’un spécialiste pourrait me dire si je fais fausse route ? Pourquoi pensais-je à Negofol ??
    Très cordialement, Piou

    Répondre à ce message

    • Merci d’ajouter tes inquiétudes ;-)
      Dans mon esprit (mais je ne suis pas pompier) le CO2 est parfait pour supprimer le comburant qu’est l’oxygène. L’inconvenient que je lui prête (fantasme ?) est qu’il n’évacue pas ou mal la chaleur déjà accumulée pendant la combustion et qui permet au feu de repartir à tout moment.

      L’eau, évoquée par Negofol, me turlupine, y a du chapeau à manger : les dégâts sont moindre qu’avec la poudre (ça c’est facile), ça évacue une partie de la chaleur et surtout (me dit mon neurone, ça venait de lui revenir) ça permet d’entrer dans le vif du feu s’il s’agit de désengager un équipier ou de couper une vanne : on l’actionne brièvement devant soi dans la direction où on veut progresser, ça crée un joli brouillard très goinfre en calorie pour passer à l’état gazeux et ça permet de progresser un peu, on répète tant que de besoin. Je sens qu’il va y avoir de l’eau pulvérisé à bord.

      Le CO2, je connais un peu, j’en ai 2 kg à bord, et dans le vieux temps j’ai utilisé ça en exercice pour arrêter un feu de gaz, radical.
      Mais la mousse de CO2, je ne connais pas, ces propriétés calorigènes m’agguichent.

      La poudre, c’est ce qui se fait de mieux pour les feux d’hydrocarbure mais à quel prix, au prix de quels dégâts. Le vernis que réalise la poudre en fondant isole bien de l’oxygène de l’air, ce que ne font pas (à ma connaissance, c’est dire) les autres eaux pulvérisée et additivé(partiellement, par le brouillard) ou le CO2 (tant qu’il reste en place).

      J’ai le souvenir, vers 1992 à l’Herbaudière, de pompiers qui recommandaient tout de même l’eau additivée pour les ports de plaisance, après avoir passé 5 heures à ne pas éteindre réellement un crevettier en GRP, neuf, qui venait de bruler, intégralement

      petit rappel pour le lecteur : les pompiers aiment évoquer un triangle formé par le combustible (la matière à bruler, le GRP par ex, ou le gasoil, ou le bois, qui dégage de la chaleur par combustion, le comburant (l’oxygène, indispensable pour entretenir le feu) et la chaleur (un escalier en bois est très sur tant qu’il ne dépasse pas 431 °F ;-) ), triangle dont il suffit (sic !) de supprimer une des trois composantes pour arrêter l’incendie, chaque type d’extincteur permettant de supprimer une ou deux de ces trois composantes, directement (eau pour la chaleur, CO2 pour le comburant) ou indirectement (poudre qui devient isolante et empêche l’action du comburant)

      Répondre à ce message

    • Non, le halon (ou plutôt les halons) ne sont pas toxiques à basse température et des essais ont montré qu’il était possible de rester dans la pièce au-delà des concentrations d’extinction... J’ai notamment été témoin d’un déclenchement intempestif d’extinction halon dans une salle informatique, au temps où les ordinateurs avaient besoin d’un local climatisé, sans aucune conséquence pour les pupitreurs...
      Le bannissement des halons s’est fait sous le prétexte de leur action néfaste à la couche d’ozone.
      D’aucuns, bien informés, signalent que ce bannissement coïncide, par le plus grand des hasards, avec la tombée dans le domaine public des brevets correspondants, alors que la deuxième génération, beaucoup moins nuisibles pour le fameux trou, étaient toujours brevetés !

      Un petit doc officiel joint...

      Pour le moteur, la poudre est abrasive et mélangée à l’eau devient fortement corrosive, mais elle devrait être arrêtée par le filtre à air, voire le colmater... Certains vieux moteurs marins n’avaient cependant pas de filtre à air (Volvo...).

      Répondre à ce message

      • Merci pour la doc, Negofol, si j’ai bien compris le CO2 est donc bien toujours sous forme de mousse (comme je l’ai connu dans les avions, YvesD m’avait foutu le doute ;-) ) avec forte diminution de la température lors de son utilisation (sublimation de la mousse vers -78,5° si j’en crois la doc), en particulier dans un local très fermé comme pour une intervention dans un compartiment moteur fermé, toujours plus efficace.
        Pour info j’ai un 5kg pour mes interventions moteur et 2kg de chaque coté de la cuisine pour intervenir sans avoir à passer devant le feu, plus une couverture anti-feu... qui ne demande pas trop d’entretien !
        Finalement on est vraiment très peu formé pour la lutte anti incendie... qui est quand même le plus gros danger dans un cata insubmersible.

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        • Non, le CO2 dans les extincteurs courants est sous forme liquide, à une pression de 50 bars environ, et se vaporise à l’utilisation pour revenir sous forme gazeuse. Le fort refroidissement résultant aide à éteindre le feu, en plus de l’abaissement du taux d’oxygène. Ce n’est donc jamais une mousse.

          Le problème avec le CO2 est le risque d’asphyxie pour les personnels présents, qui oblige à évacuer les lieux très vite, ce qui peut poser un problème en marine, notamment sur les gros bateaux, dont les salles de machines peuvent avoir la taille d’un immeuble.

          Le système qui semble beaucoup se développer en « grosse » marine est le système Hi-Fog de UTC Technologies qui utilise un brouillard d’eau créé par des têtes haute pression.
          https://www.youtube.com/watch?v=Wo3...
          Utilisant de l’eau déminéralisée en faible quantité, les dégâts sont minimaux. Sur les gros bateaux, un système de commutation sur eau de mer est prévu si l’extinction n’est pas réalisée à la fin de la réserve d’eau douce.
          Il n’y a pas à ma connaissance de systèmes pour petits bateaux, mais c’est utilisé sur beaucoup de grands yachts. http://www.marioff.com/fire-protect...

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  • Certes, économies etc. Mais, du moins en France, avons nous le droit de faire cela nous mêmes ?

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    • en France, avons nous le droit de faire cela nous mêmes ?

      Ma réponse ne porte que sur les poudre ABC à pression auxiliaire.
      Je n’ai jamais réussi à trouver une réponse fiable à cette question.

      • Vers 2003 le ship local acceptait de réviser les extincteurs pour la « modique » somme de 30 à 50, FRF
      • pour le prix on récupérait la bête affublée d’un coup de tampon encreur certifiant quelque chose.
      • Le club nautique local faisait ça gratuitement pour ses membres.
      • Les sites consultés, donc l’académie de Rouen, évoque un personnel formé à l’entretien des extincteurs (tout types, toutes tailles) sans détailler la formation ni l’homologation à l’entretien. Il donne quelques précisions sur ce que devrait être les révisions annuelles et les grandes révisions à 5 ans et 15 ans.
      • La D.240 se contente de rappeler que les extincteurs doivent être entretenus conformément aux spécifications du fabricant, et sur le corps de ces extincteurs il est peint qu’à défaut d’entretien ad-hoc (selon les spec du constructeur ?) l’engin est homologué pendant les 5 années civiles postérieures à sa fabrication (== si fabriqué en nov 2015 ils sont homologués jusqu’à dec 2019)
        Récemment j’ai posé la même question à des fournisseurs et me suis fait dire que « le prix de la révision est l’ordre du prix du neuf, on n’entretient plus, on jette », ce qui ne m’a pas été pour me décourager dans ma stratégie.

      Ma stratégie du coup est d’acheter périodiquement un seul extincteur homologué le plus longtemps possible, en 2016 je m’éreinte à trouver ceux fabriqués en 2016 qui seront valable jusqu’à 12/2020. Lorsque qu’un extincteur devient périmé je le conserve à bord en complément du nouveau, celui dont la principale qualité est d’être homologué. Lorsqu’il y en a trop à bord j’en débarque pour mon atelier chez moi. Tous les ans, je démonte, pèse la capsule avec la balance utilisée pour le mélange epoxy (à 0,1 g, ça le fait), tamise la poudre, inspecte le tout et remballe tout ça. Je n’ai pas fait confectionner de tampon encreur à mes armes ! mais j’annote mon fichier « entretien ».
      Cette stratégie n’est pas possible avec des « pression auxiliaire » (ceux à manomètre)
      Ainsi je suis en règle vis à vis de la D.240 ... et de moi-même.

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      • Effectivement, la situation ne semble pas claire du tout ;

        On cite en général la norme NF S 61-919 pour justifier ces vérifications annuelles par un membre d’une société ou un organisme « qualifié ».
        Cette norme n’a pas de caractère légal. Elle n’a pas été votée à l’Assemblée Nationale ni au Sénat (elle est issue de l’AFNOR, organisme privé), n’est pas passée au Journal Officiel et n’est citée par aucun texte officiel à ma connaissance.
        Cependant, la plupart des prestataires en sécurité incendie se réfèrent à cette norme.

        Il semble même que la gestion du problème par divers organismes et associations soit très critiquable et j’ai trouvé un avis de l’Autorité de la Concurrence sur le sujet, qui sanctionne certains errements douteux :

        http://www.autoritedelaconcurrence....

        Il me semble donc tout à fait défendable de pouvoir assurer les contrôles de son propre matériel (voir l’exemple des gilets gonflables), à condition d’en garder une traçabilité en cas de contrôle par les Autorités.

        Par exemple dans le règlement des ERP (Etablissements Recevant du Public), il est dit que :
        les extincteurs doivent être vérifiés annuellement « par un technicien compétent »
        et que (Dispositions Générales)
        Lorsque les dispositions réglementaires le permettent, les vérifications techniques précisées dans les dispositions générales et particulières peuvent être effectuées par des techniciens compétents sous la responsabilité de l’exploitant.
        La date, le nom du vérificateur et l’objet des vérifications doivent être inscrits au registre de sécurité.
        Un relevé des vérifications effectuées doit être annexé au registre de sécurité.
        Ce relevé doit, en fonction des précisions apportées dans la suite du présent règlement, mentionner l’état de bon fonctionnement et d’entretien des installations vérifiées.

        rien ne dit que ça doit être un prestataire extérieur qualifié par un organisme Théodule...

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        • Dans les documents de l’INRS la neige carbonique est sous appellation CO2 ou dioxyde de carbonne et ils precisent que c’est lorsque que la presion est liberée que la « neige » se forme...Existerait il des extincteurs à CO2 different suivant les capacites du reservoir .?
          Effectivement on voit sur internet des extincteurs CO2 « neige carbonique » à trois fois le prix d’un CO2....
          Y a t il une autre explication que celle du marketing...?
          De toutes façons, il me semble que les extincteurs à eau addtivée sont, dans la palette anti feu les preferables, car poudre, dangereuse pour le moteur, neige, il faut quand meme l’enlever à moins qu’elle ne se sublime au bout d’un « certain » temps, l’eau il suffit de pomper apres extinction...
          C’est un avis perso, me gourerais je ..??

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          • Precision, pour etre en regle, j’ai un 2kg poudre que je ne mettrai jamais en fonction ...
            Et pour revenir sur son message pour le modifier afin d’eviter les messages complementaires. on fait comment, ?.

            Répondre à ce message

          • Ce que j’ai compris : le secteur des extincteurs semble une manne prodigieuse, cible de beaucoup de marchand de singe.
            Lors de mes recherches récentes, un extincteur à poudre 2 kg à pression permanente (auto-entretien plus facile) valait, sur internet, entre 28 et 80 €. Et un vendeur amazon m’a même refilé un pression auxiliaire là ou j’avais commande un pression permanente.
            Méfiance donc.

            Par ailleurs les CO2 et les eaux pulvérisées n’ont pas le même rôle. Le CO2 remplace l’air (avec oxygène, le comburant) par de l’incombustible CO2, idéal pour les feux de moteurs en enceinte close (le feu peut reprendre dès qu’on ouvre le compartiment, pour peu que le carburant soit encore assez chaud.

            L’eau pulvérisée refroidit le carburant surchauffé pour arrêter l’incendie et le brouillard produit accessoirement isole temporairement le carburant (bois, autre) du comburant (oxygène de l’air). Il peut servir à progresser contre le feu pour aller chercher une victime en se faisant précéder d’un brouillard protecteur (goinfre en énergie de vaporisation). Ca je le sais, mais je pratique pas.

            La poudre, ça recouvre le carburant (bois, plastique) d’une poudre qui en fondant l’enveloppe d’une sorte de vernis protecteur l’isolant du comburant (air avec son exygène).
            C’est aussi la galère intégrale à évacuer lorsqu’on a percuté par mégarde.

            Eau ou CO2 ou poudre ont un usage ciblé en fonction du carburant visé (bois, gazole, feu électrique), très documenté y compris sur le corps de l’extincteur et les brochures de l’INRS

            Pour les CO2 à neige ou sans neige et prix en rapport, j’attends les autres interventions. En attendant je me contente de peser annuellement mon 2kg CO2 et comparer au poids gravé sur l’enveloppe.

            Sur ces forums j’ai été convaincu de passer un peu la main coté poudre pour préférer à l’avenir l’eau pulvérisée.

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            • Il n’y a aucune différence entre les extincteurs à CO2 et ceux à neige carbonique, sauf que la seconde désignation est impropre : le CO2 est un gaz incolore et sa transformation éventuelle momentanée en « neige » par détente à la décharge est un effet collatéral indésirable...

              Le CO2 est une excellente solution, mais son utilisation dans un bateau pose un problème de sécurité ensuite (ventilation) du fait de sa forte densité (1,5 fois plus lourd que l’air) qui l’empêche de s’évacuer spontanément : les bateaux sont en général étanches vers le bas...

              Dans les installations fixes, il est « recommandé » par la norme de le parfumer pour détecter un déclenchement ou une fuite, le CO2 étant inodore. Je ne pense pas que ce soit fait sur les extincteurs portatifs. En tous cas, ceux que j’ai pu utiliser en exercice ne l’étaient pas...

              Un article qui résume les risques (source INRS) :

              Répondre à ce message

              • Au moins nous voila fixés sur la qualite du type d’extincteur a embarquer.
                Pour ma part et suite à vos renseignements, mon siege est fait.
                Eau additivée 6 kg pour l’efficacite, d’autant que j’ai un bateau en bois d’arbre, et le minimum de puissance en poudre pour la loi
                Quant aux revisions, je pense qu’ elles decoulent logiquement de ce qui precede.
                Bichonner comme il se doit celui d’eau additivée, et attendre tranquillement la fin de la garantie pour le poudre, puisque je ne m’en servirai pas, puis en acheter un autre ...etc...

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                • et attendre tranquillement la fin de la garantie pour le poudre, puisque je ne m’en servirai pas, puis en acheter un autre ...etc...

                  C’est ce que je fais, d’une part je rachète un poudre au bout de 3 ans pour être en règle légalement, d’autre part je conserve mes vieux poudres à pression auxiliaire révisés par mes soins pour être en règle opérationnellement. Du coup il y en a un dans toutes les cabines. rappel : il doit réglementairement y en avoir un dans une cabine si l’évacuation de cette dernière force à passer devant la gazinière

                  PS : l’eau additivée servira principalement à refroidir la zone incendiée, le bois a cette propriétée qu’il est très dur à enflammer (les escalier de secours sont plutot en bois qu’en ferraille) mais une fois allumé il est très difficile à éteindre tant qu’il n’est pas froid. Tes extincteurs à poudre réglementaire auront un rôle à jouer (couper l’alimentation en oxygène) si l’eau additivée n’a pas eu un succès complet (refroidir le bois)

                  Répondre à ce message

                • Je vous mets en garde sur l’utilisation dans un bateau d’extincteur à eau pulvérisée. Les extincteurs à eau pulvérisée sont efficaces dans un milieu ouvert, mais dans un milieu confiné comme un bateau, ils dispersent les combustibles déjà enflammés et peuvent ouvrir d’autres foyers d’incendies (rideaux, coussins, papiers, etc.)
                  Ils ne sont absolument pas efficaces, voire dangereux contre les feux de moteur ou d’hydrocarbure, l’ouverture de la cale moteur risquant d’amener encore plus d’oxygène et de générer des flammes importantes (effet blast). Seuls les extincteurs à poudre qu’on percute sans ouvrir la cale moteur en utilisant le trou (obligatoire) sont efficaces.

                  Ils sont également déconseillés dans le cas de feux électriques.
                  Enfin n’utilisez jamais un extincteur à eau pulvérisée pour un feu de cuisine ; Dans ce cas, la seule solution efficace est d’étouffer le feu avec une couverture anti-feu ou un linge (drap de bain) mouillé.
                  Seuls les extincteurs à poudre sont efficaces dans tous les types de feu (A, B, C)
                  Robert
                  S/Y Lysigée

                  Répondre à ce message

                  • Ne jamais projeter d’eau sur un feu d’hydrocarbure, c’est le plus sur moyen d’augmenter l’incendie

                    étouffer le feu avec une couverture anti-feu ou un linge (drap de bain) mouillé.

                    Pour recouvrir une friteuse surchauffée qui vient de prendre feu la technique consiste à poser dessus un torchon (humide si on a le temps) avec la technique suivante : torchon posé sur un bord de table, bras écartés et poignets au niveau des angles on effectue un demi tour sur chaque poignet, la paume est alors ouverte vers le haut, on se saisit des coins du torchons et on remet les paumes vers le bas tout en conservant le bord du torchon tendu. Ainsi les paumes sont recouvertes et protégées, on fait alors glisser le torchon sur l’ouverture supérieure de la friteuse pour couper complètement l’arrivée d’oxygène sans se bruler.

                    Pas simple à écrire mais une fois qu’on a pratiqué ce texte obscur tout va mieux.

                    De même avec une bouteille de gaz (surtout une 14 kg de cuisine) on s’assure toujours, en début de croisière (ou de location de vacance) que la sortie de gaz est dirigée à l’opposé de l’accès à la bouteille (accès qui permettra de fermer la bouteille d’où s’échappe le gaz enflamé). Si le tuyau se démanche du détendeur et que le gaz s’enflamme on « pourra avoir le loisir » de ramper au sol au dessous de la flamme défléchie par la cloison du fond (plutot que d’avoir une flamme directement dirigée vers soi). Là encore, pas facile à imaginer d’après ce texte obscur mais une fois compris ça va mieux.

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                  • L’idéal est bien sur d’avoir un opercule d’accès à la cale moteur (le bouchon du bon diamètre est facile à trouver chez les ship), orifice par lequel on injecte idéalement le CO2 ou à défaut la poudre (mais là le moteur déguste salement) sans ouvrir le compartiment.
                    Si l’opercule n’est pas présent il faudra entre-ouvrir avec précaution la cale moteur (ou le capot de la voiture) pour y glisser le CO2 ou a défaut la poudre. Le CO2 étouffera le feu sans refroidir la zone moteur surchauffée, qui s’enflammera à nouveau si on rouvre le compartiment (apport d’oxygène). Il faudra donc laisser la chaleur s’évacuer par tous les moyens et/ou compléter/terminer à la poudre.

                    Pour une voiture, on pulvérise impérativement le reste de la poudre sur la chaussée sous le moteur (traces de carburant)

                    Dans les exercices avec pompiers on utilise un 1kg poudre pour éteindre un bac de 1mx1m dans lequel stagne un mélange enflammé de 1 l de gasoil plus 1l d’essence (ou moins, me souviens plus bien). Les derniers qui passent à l’exercice réussissent généralement.

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                    • Pas tout à fait d’accord avec l’emploi d’eau pulvérisée.
                      Au contraire, la majorité des gros bateaux sont équipés en salle des machines, depuis les limitations sur les systèmes à gaz Halon, du système fixe de protection contre l’incendie développé par Marioff (groupe United Technologies) sous le nom de HI-FOG.
                      Ce système limite la quantité d’eau pulvérisée (environ 10 fois moins qu’une installation à sprinkler traditionnelle). Lorsque le brouillard d’eau (gouttelettes de 50 μm environ) se vaporise, il agit par refroidissement, inertage (déplacement de l’oxygène du fait de l’augmentation de volume des gouttelettes d’eau) et blocage du rayonnement thermique.
                      Lorsque la réserve d’eau douce de l’installation HI-FOG est épuisée, le système est alimenté par l’eau de mer du circuit incendie.

                      http://www.marioff.com/fr

                      Le CO2 est aussi efficace contre les feux machines, mais il faut pouvoir couper les ventilations de la machine pour permettre au système d’abaisser la concentration en oxygène à 10-12 %.

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