Petite péripétie. je vous raconte :
Départ au moteur vers 14h, envoi des voiles, vent apparent 7nds sur l’ar.Bab. Arrêt moteur vers 16 heures, la vie est belle.
Ns longeons la côte. A 18 heures il faut choisir : nous continuons sur ce cap avec une nuit-moteur très calme car le vent tombe ou ns mouillons, beau paysage, apéro, repas cockpit et une bonne nuit selon nature. OK, je vais mettre l’ancre à poste et Anne se prépare à mettre en route, fermer les< C.C.qui alimentent le Guindeau. "CLOCK". Plus de P.A.?de centrale de nav ? de Navtex ?
Nous mouillons, conseil des deux anciens qui viennent de prendre un coup de vieux. Je rebranche navtex qui affiche une tension de 12.8V
Peut-être démarreur bloqué ?Consultation du manuel atelier. Il semble très facile de déposer le moteur du démarreur .OK ! Mais le mécanisme de laison, au vu de l’éclaté, très très technique, avec des ressorts, des billes, et j’en passe. Ns abandonnons la piste du démarreur. Il esr 20 heures. Anne suggère un petit punch romantique puis crudités,Parme, yaourts et fruits. Ns avons quelques bibs de vin de Camargue.
L’effet euphorisant des boissons est positif : Je sors la grosse clé à molette qui peut prendre le gros écrou en bout de vilebrequin. Echec total. C’est bloqué. Ns faisons quand même triste figure.
Ns relevons l’ancre. Ns mettrons 20 heures pour ce qui ns avait demandé 4.
Ns retrouvons notre poste, explications, visites de quelques marineros qui vont nous envoyer le meilleur mécano. Demain. Sommes contents c’est le représentant Nanni !
Un skipper voisin me conseille de déposer les bougies, et d’introduire un coton-tige.OK ; Mais il faut une clé à pipe débouchée pour passer entre cache-culbuteurs et échangeur. Il est 9h du matin, le ship est ouvert.Mais le mécano est déjà là. Très exactement un docteur qui visite ses patients. Des mains de pianiste...
Re explications en charabia, il commence le job
Chiffons par terre, et sur les coussins, il dépose les cinq bougies : pleines d’eau. Dépose du coude, puis du turbo. Vidange du pot. plein à ras bord. Fermeture du tuyau d’échappement, plastique et collier serflex. Bof...
ensuite début de vidange, d’abord de l’eau...
Et il commence à virer lentement le moteur, lentement l’eau coule coule coule, un tour, deux tours trois tours. Nos seaux se remplissent de chiffons trempés et gras. Et il fait 35° dans le carré.
Le moteur de Méridien est au milieu du carré, on en fait le tour à pied.
Injection d’un répulsif de l’eau, le 666, en jets généreux, puis encore quelques tours. A chaque petit coup de clé à molette, éponger et éponger, l’eau est .sale.
Il est 13heures, le docteur s’en va, emmène tous ces chiffons , le coude etc et aussi mon manuel d’atelier.
Nous déjeunons, songeurs. Il n’y a aucune trace du passage
Le lendemain à 8heures debout. Turbo et coude contrôlés En attente du joint d’échappt et du filtre à huile. Je n’avais qu’un rechange, insuffisant
Et on recommence avec le stock de vieux chiffons et à coups de démarreur. Il y a encore de l’eau à éponger et là il faut se méfier, les pistons poussent fort. A dix heures, tout est propre. Yapluka changer le filtre,mettre une huile de base,reposer les bougies, les connecter, remonter le turbo avec ses tuyuax et ses sondes, et quelque tringlerie, le coude, l’anode, déboucher l’échappement, le raccorder au coude. Plus l’évacuation des huiles, nettoyage des gates et de la cale.
consigne : nouvelle vidange après 10h+filtre. Et encore après 50h.
Soit un total de25 litres d’huile au leu de 8.
Comme vous l’avez lu, c’est simple. Je" n’avais jamais fait. Maintenant je sais et j’espère que je vais découvrir des astuces encore meilleures