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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Articles > Mouillages et ports > Italie > Sicile > Sicile/Marina di Licata

Rubrique : Sicile

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Sicile/Marina di LicataVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Février 2015, (màj Mars 2019) par : yoruk   

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Sicile / Côte sud / Licata/ marina di cala del sole

Lien vers le site PTP

37 04.9687 N 013 56.6479 E


Approche
  • Claire venant du large
  • L’orientation des passes ; 270 m de large peut poser problème par fort vent de SW à SE. Des bancs de sable peuvent se former, il sera prudent de garder le centre des passes.
  • On aura à gérer des fonds pouvant s’ensabler entre les deux môles en quinconce donnant accès à la marina.
  • Fonds de sable 4-6 m. au quai. Probablement moins dans la marina
  • Interdiction de mouiller en rade
  • Accès jour et nuit, mais il faut s’annoncer à la VHF ch 74
  • Accueil sur l’eau, après appel à la VHF
  • La géodésie des CM93 v2 ed2011 est précise
  • Kit de téléchargement des cartes et traces locales ” (zip), Format KAP pour les cartes et GPX pour le WP et la trace. Sous la seule responsabilité de l’utilisateur, ce ne sont pas des outils de navigation, ils ne doivent servir qu’à titre pédagogique
    Zip - 293.5 ko

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Licata

(maj jan 2016)

Licata, grand port, s’oriente vers la plaisance. Un Giga projet touristique de 1500 postes. 265 places sont actuellement disponibles dans la marina di Cala del Sole.
Le port est réparti en 3 zones.

  • A l’ouest le port de pêche
  • Au centre une zone de chantiers
  • A l’Est la nouvelle marina, limitée (oct 2015) à 4 pontons
    • Deux à l’Est, exposés au vent de SW, le fetch qui se développe dans l’immense rade, est assez long (600 m) pour lever un clapot très désagréable
    • Deux autres à l’Ouest, exposés eux au SE avec un fetch plus court
    • Dans les deux cas, il est préférable de s’amarrer sur les faces Nord des pontons, sous les vents de Sud. Le NW, ne lève pas de clapot
  • Au Nord, l’immense quai d’honneur est réservé aux grandes unités et aux multicoques. Prévoir de longues passerelles, les bateaux face au clapot de sud sont très éloignés d’un quai très haut...

Marina di cala del sole (maj jan 2016)

Zone technique : aucune

  • On peut faire intervenir des professionnels pour des travaux sur le bateau à l’eau.
  • Carburant : rien
    • En principe on peut faire appel à un mini camion citerne, mais... si cela fonctionne sur le quai d’honneur, avec les risques habituels de ce genre de ravitaillement, ça ne le fera pas sur les pontons, trop éloignés du quai. Là il est préférable de faire un appro carburant avec des bidons, depuis la station service en ville à 1 km
  • Plusieurs chantiers se trouvent sur le port commercial. Il faut surveiller très soigneusement la mise sur ber. Trois bateaux sont tombés début oct 2015 ; avec un coup de vent à plus de 50 nÅ“uds
  • Shipchandler, dans la marina, très bien équipé, efficace et très aimable

Les handicaps actuels de la marina
Inachevée, donc incomplète elle souffre de quelques handicaps gênants

  • Le premier et le plus embêtant à trait à la sécurité. Sur 800 m de quai d’une hauteur de 1,5 m seuls 5 points de remontée, dont un seul avec échelle, si on tombe à l’eau. Seul, la nuit, si vous tombez à l’eau en hiver... peu de chance de survie
  • Le deuxième concerne un défaut pas loin d’être rédhibitoire. La présence d’eau douce de la rivière ajoutée à la nourriture des ferme marine, produit un développement de concrétions exponentiel. La défense, montrée en copie jointe, trempe dans l’eau depuis deux mois seulement. Les concrétions privilégient les arbres de transmission, les hélices, les passes coques et la crépine d’admission d’eau de refroidissement moteur.
  • Pas de zone technique, pas de travel lift, pas de tarmac... Vous êtes chez les touristes...
  • Pas de zone de décharge pour les vidanges mais aussi les eaux grises et noires... Vous êtes chez des terriens
  • Pas de zone de nettoyage, séchage et pliage des voiles... Mais un immense parking à voiture.... vide Vous êtes chez des automobilistes
  • Deux postes de douches WC seulement, un par quai, souvent très éloignés.
  • Enfin... aucun contrôle journalier des responsables techniques sur les pontons. Ils viennent quand ça casse... (pour mémoire, à Finike, le directeur de la marina, passait tous les matin entre 9H et 10H, pour visiter tous les bateaux, sur tous les pontons)
  • Mais surtout une facturation ahurissante des coûts de l’électricité 0.3 euro le KW (8 fois plus que le plus mauvais des forfaits à votre domicile, en France). Le calcul est simple, décembre à mars, si vous chauffez avec un modeste appareil de 1.000 w, 12 h par jours, vous aurez dépensé 500 euros... Si bêtement vous cuisinez à l’électricité vous vous en sortirez pour 1.000 euro au total et pour 6 mois Ce qui remet sérieusement en compte les rabais consentis sur les forfaits d’hivernage

Les avantages

  • Un prix attractif, si vous ne vivez pas à bord
  • Une gentillesse hors norme du personnel
  • La possibilité d’assistance dans votre langue, même si vous avez à vous déplacer, on vous accompagnera
  • le calme de la marina
  • La proximité de magasins très bien achalandés
  • La qualité d’excellents produits locaux (détaillés dans la rubrique culture, si, si...)

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Mouillages

  • Sous le vent du môle di levante
    • Par vents bien établis de secteur Ouest à Nord, on peut venir en mouillage forain, à l’Est de la jetée. Les fermes marines n’existent plus, elles ont été déplacées en rade, Cependant
      • Il faudra veiller aux remontées brutales des bancs de sables
      • Bancs de sables qui peuvent évoluer
      • Veiller aussi à oringuer, sur les traces des anciennes fermes marines, les fonds ne seront pas nécessairement très sains.
    • Par mauvais temps de SW à NE par l’Est, on peut dégager rapidement et venir dans la marina. Si c’est vraiment costaud, on doit aussi pouvoir mouiller à l’abri, dans le sud de la rade de la marina, en les prévenant sur le canal 74
  • On peut aussi trouver un mouillage dans l’Est à A 6 M environ de la ville, sous la pointe du castello de la Falconara. Beau temps et NW seulement
  • A l’ouest, à 4 M, face à la Torre Gaffe, de part et d’autre de l’îlot de San Nicola. Mouillage exclusivement de beau temps. Entre Licata et ce mouillage, de nombreuses petites criques, utilisables par très beau temps seulement

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Réparation, entretien et services

  • Dans la marina
    • Eau, électricité, sanitaires et douches, accès internet-wifi.4G efficace avec Vodafone
    • Un café bar, le ship des magasins de mode, donnant sur la quai d’honneur
    • Pas ou peu d’accueil ou de lieu d’activité pour les hivernants... C’est vraiment très mal foutu (il faut acheter une carte de membre offrant aussi des conditions de rabais pour des magasins et services en ville)
    • Le bureau de l’office du port : accueil remarquable et en français
  • En toute proximité
    • Un grand centre commercial (Il Porto) avec une galerie commerciale très active, jouxte le port. Outre un remarquable super marché Conad, offrant une excellente qualité à des prix raisonnables voir ce lien :Centre commercial Il Porto
    • Un centre de vente de matériel électrique et électronique
    • Une para pharmacie
    • de nombreux magasins de vêtement, bijoutiers, chausseurs, brasserie/pizzeria, etc ...
    • Un distributeur de billet à l’extérieur du centre commercial
  • Le centre ville est tout proche
    • Du côté du port commercial
      • Un autre ship
      • Un marchand de tabac
      • de nombreux bars et restaurants, mais les horaires d’ouverture sont très particuliers
      • plusieurs chantiers, pouvant mettre au sec
      • Un droguerie, à gauche tout de suite dans la petite rue qui monte, face au port
      • En face et un peu plus loin une pharmacie
    • Dans le centre ville lui même
      • D’autres pharmacies
      • Une boutique Vodafone, très performante
      • Nombreux bars, restaurants et commerces divers
    • En descendant du centre ville vers le pont de la rivière
      • Nombreux poissonniers ambulants (en fait ce sont les pêcheurs qui offrent leurs produits)
      • Des banques
      • Tout en bas, avant le pont, sur la gauche, à quelques ruelles, la gare routière
      • En revenant vers la marina : des stations services, des commerces de proximité et un petit centre de vente de fruits et légumes
  • Loin vers l’Est à 3 km
    • Le marché, peu achalandé en produits frais, et beaucoup de pacotilles
    • Liedl : normal Liedl, où on en a pour son argent, c’est à dire finalement assez peu...
  • Loin vers le nord à 3 km aussi
    • Le centre commercial San Giorgio, offrant un super marché de qualité très moyenne
    • Des magasins en galeire marchande, dont un brico « truc » ou son équivalent, bien équipé en outillage et en consommables.

Clearance

  • Rien ici

Général

Ambiance

Difficile de parler de l’ambiance de la marina, sans se référer à son histoire récente (voire plus bas dans histoire et culture). En résumé, le port construit au XIXe siècle, a connu une grande activité, basée sur l’exportation des produits agricoles et du minerai de souffre de la région. L’arrivée d’une ligne de chemin de fer a entamé ses volumes liés à l’agriculture, la fermeture des mines de souffre a complètement ruiné son économie. Au début du XXIe siècle, les décideurs locaux ont cru pouvoir retrouver de la prospérité par le boom touristique, lié en particulier, à la proximité des trésors archéologiques d’Agrigente, tout proche et des magnifiques plages de sable de sa côte.

Le projet abandonné d’aéroport
40 Ha du projet immobilier
La vision marketing du projet
  • En 2007 le projet d’aéroport est lancé. 5 millions d’euros seront consacrés aux études...
  • En 2009 connexe, le projet immobilier démarre à Licata
  • En 2011 lancement du dossier annexe au projet immobilier : la marina est prévue pour 1.500 places. Intense communication marketing. A titre d’exemple ; le photo montage de la copie d’écran à droite du bandeau et ce lien Luxury Yacht Charter & Superyacht
  • En 2013 abandon du projet d’aéroport
  • En 2015 seuls quelques poste de la marina sont en place.
  • En 2016 rien n’est achevé, ni le projet immobilier, ni la marina. Seul fonctionne (très biens) le petit centre commercial. Mais... la communication très marketing du gestionnaire du groupe biaise la réalité, et l’atterrissage venant de la mer peut être décevant :

Ce que nous montre la communication à destination des terriens

Marina vue de l’Est
Portique du village
Allées piétonnières
Patio ombragé du village
Marina vue de l’ouest

Crédit photo : www.marinadicaladelsole.it/

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Ce que découvrent les marins

La rade immense et les fermes marines
L’usine de traitement et de stockage de ciment
800 m de quai inaccessibles H = 1.50 m
le port de pêche et les barrières infranchissables
La friche industrielle du futur tarmac

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L’ambiance en ville

Là, on va découvrir un autre monde, opposé et différent de l’ambiance un peu snob et surfaite de la marina. Rod Heikell, un peu méchamment écrit : “The city seems to specialise in bad baroque”. On a plutôt l’impression que la ville épargnée (relativement) par les séismes dévastateurs, n’a pas eu à se reconstruire. On baigne dans une ambiance bon enfant, appuyée sur une économie agricole prospère. Pas de bistrots clinquant et tape à l’œil, pas de fast food... On est en province, avec ses inconvénients et ses avantages. Parmi ces derniers : une phénoménale gentillesse spontanée...

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Histoire et culture

Histoire

Licata compte 40.000 habitants et ses origines remontent à la préhistoire. Le nom de Licata apparaît, presque dans sa forme actuelle, à l’époque normande, aux XIe et XIIe siècles.
Parmi les événements historiques marquant qui ont eu lieu sur le territoire de Licata, on relève :

  • 310 avant JC, la bataille de sull’Imera (actuelle rivière Salso qui se jette en mer à Licata) qui a vu les Carthaginois battre Agathocles de Syracuse. A l’époque, Agrigente, cité grecque était soumise à Carthage.
  • En 256 avant JC, la bataille navale de Cape Ecnomo, qui a eu lieu au cours de la première guerre punique, dans laquelle la flotte romaine de Marco Atilio Regulus a vaincu le Carthaginois.
  • En 1360 sur l’emplacement du môle ouest actuel , on a construit la forteresse Castelnuovo. Elle visait à sécuriser le mouillage et le village. Assiégée par les Turcs en 1553, elle sera détruit.
  • En 1590 il sera reconstruit, puis renforcé en 1610.
  • Absurdement détruit entre 1870 et 1929, il fera place au nouveau port commercial.
  • Le 10 juillet 1943, le débarquement des troupes alliées, se fera pour partie sur les rives de Licata.

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Histoire du port

Le port est utilisé depuis l’Antiquité. Simple abri sous la forteresse, il se développera sous l’influence de la demande exportatrice de la production agricole locale. Au XIXe siècle, son importance a considérablement augmenté, à la suite des guerres napoléoniennes, pour répondre à la demande exponentielle de souffre de la France et de la Grande-Bretagne. à la fin de 1857, le gouvernement, avait préparé un projet pour la construction d’un port plus efficace
le programme se réalisera entre 1888 et 1915, complété par le raccordement ferroviaire, avec les zones de mine de souffre. A cette époque la Sicile était le premier producteur mondial de souffre.
La concurrence du transport ferroviaire, pour les exportation agricoles, et le déclin de la production de souffre auront raison de l’activité économique du port. A la fin du XXe siècle, seuls quelques chalutiers, et la petite pêche locale l’utiliseront.

L’illusion de l’aéroport

Lancé par l’expansionnisme d’Agrigente, et les visées de promoteurs immobiliers de Licata, le fantasme de l’aéroport aura des conséquences négatives sur le port.
Rêvé depuis 40 ans, mais lancé en 2007, le projet, coûtera 30 millions en études préliminaires. Initié par le potentiel touristique et archéologique d’Agrigente, il a été décidé d’implanter le site aéroportuaire sur Licata, moins exposé aux contraintes environnementales culturelles. Sur cet espoir, des entrepreneurs locaux se sont lancés, dont le projet immobilier sur la partie Est du port, s’étant sur 40 Ha dont 10 constructibles. Projet pharaonique, portant sur une zone commerciale et une marina intégrées dans un programme immobilier les pieds dans l’eau. En complément, et pour répondre aux besoins à venir, une unité de stockage de ciment implantera deux silos sur le môle central, silos défigurant largement et définitivement le site.
On a parlé d’un golf, on a construit sur le môle central une centrale de ciment fort visible... Le dossier, mal monté échouera en 2013, après que le conseil municipal de Licata ait repoussé le projet. On avait oublié que Licata est une riche région de production agricole, et que les propriétaires terriens locaux, n’avait pas besoin d’un aéroport, ni d’un golf... projets insensés pour eux, puis qu’ils leur bouffait leurs terrains. Or, ce sont eux qui votent, et ce sont eux, qui ont pris la municipalité, aux élections de 2013. Deux mois plus tard, le projet sera repoussé à la quasi unanimité.
Au résultat, rien n’est fini, sur le port. la marina est isolé du port, sans vie, dans un environnement immobilier inachevé et débilitant, nargué par deux silos de ciment polluants et inactifs.

Culture (culturelle, celle de l’esprit...)


On retrouve des traces très anciennes d’architecture rupestre, tout à côté de Licata.
  • L’hypogée Stagnione Pontillo, remonte probablement à l’âge de bronze, puis il a été réutilisé par les grecs. on y découvert divers graffitis en phénicien, ibérique et libyen, peut-être les signatures de visiteurs de la IV-III siècle av. JC. (photo ci contre)
    Credit photo : Salvatore Pirrera
  • Monte Petrulla, à 4 km au nord de Licata, sur le Monte Petrulla on trouve une nécropole monumentale de l’âge du bronze. En proximité immédiate, le quartier du Landro présente une nécropole, et une ferme grecque (VI-IV siècle avant JC) près d’une source, dans la vallée du Grillo.
    Lien : Monte Petrulla
  • La Grangela
    La Grangela, un aqueduc pré-hellénique à une centaine de mètres de l’hôtel de ville.
  • L’avant-poste militaire de Phalaris
    Le phrourion de Phalaris, tyran d’Agrigente, avec ses murs imposants forteresse mégalithique est situé sur le mont Sole, le plus haut sommet (m. 171 d’altitude) de la montagne de Licata. Il a été construit par le tyran dans la première moitié du VIe siècle av. JC, avec pour objectif de prendre le contrôle du territoire de Licata et à freiner l’expansion de Gela.
  • Castel Sant’Angelo
    C’est lui que l’on voit, dominant le sommet de Licata. Construit en 1615 sur la montagne éponyme pour défendre la ville, en 1856, il sera utilisé comme un télégraphe, et 1900 les autorités civiles et militaires qui y implantent un sémaphore.
    Bombardé, lors du débarquement anglo-américain en Sicile, Il a été rénové pour abriter un antiquarium. Des fouilles récentes sur le mont Sant’Angelo ont déterré les restes de deux villas d’origine grecque ou romaines. Sous les décombres, on a trouvé un trésor en pièces d’or et des colliers richement sculpté, d’une grande valeur artistique.
    Les collections archéologiques sont répartis dans 6 salles selon des critères chronologiques et topographiques. Des panneaux d’information et des affiches permettent de visiter sans guide.

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  • Baroque à Licata Comme l’observe Rod Heikell, en matière de baroque on trouve de tout à Licata.
    • En levant le nez, on peut trouver entre deux bâtiments sans charme, une façade sans style, dans un cadre invalidant. C’est le cas pour la « chiesa del carmine », la photo du milieu ci dessous
    • Mais... en fouinant on peut aussi trouver des merveilles comme celles du cloître « Chiostro San Francesco » qui abrite maintenant le musée archeologique « della Badia ». (les deux photos extérieures)
  • En aucun cas La production baroque n’atteint la perfection et l’exubérance des grandes cités du Val de Noto

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Culture (l’autre... celle qui nourrit aussi...)

On mange bien à Licata et les produits sont de qualité... Caractéristique, ce gros bourgs perdu du fin fond de la Sicile, possède deux restaurants sélectionné par le guide Michelin

  • La Madia, 2 étoiles
  • L’Oste e il Sacrestano, 1 couvert
  • Recommandé par plusieurs plaisanciers, à des prix accessibles
    • Il Faro, hôtel restaurant, juste à côté de la marina
      • Via Dogana, 6, 92027 Licata AG
      • Téléphone :0922 773846

Mais aussi, on trouve de très bon vins, entre autres

On trouve aussi des spécialités culinaires et des plats typiques

  • « l’mastazzoli » et « l’minnilati », les douceurs de la région.
    • Les « mastazzoli » sont faites avec du moût cuit (u Vinu de Cottu), du jus de caroube, des zests d’orange, du poivre, le sucre, de la cannelle et de la farine.
    • Les « minnilati » sont, eux, préparé avec des amandes douce, farine, sucre et le zeste de citron râpé et diverses épices.
  • Dans la tradition maritime locale : les « polpette di Licata » (croquettes) . Ce sont des sardines préparés avec du pain émietté et du jus de citron, puis dorées dans de l’huile chaude.

  • Licata est le bon endroit pour laisser son bateau et visiter à une cinquantaine de km, les mosaïques de la Villa romaine du Casale, Piazza Armerina
    - 
    La villa romaine du Casale, Piazza Armerina
    - 

    Crédit photo : copertina
UP


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(pour répondre à un message en particulier, voir plus bas dans le fil)

21 Messages de forum

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  • Licata est le bon endroit pour laisser son bateau et visiter à une cinquantaine de km, les mosaïques de la Villa romaine du Casale, à Piazza Armerina

    Merci Nevermind de la remontée d’info. Il faut noter l’excellence de ce guide pour la Sicile :

    Michel

    Répondre à ce message

  • 10 février 2015 19:40, par Nevermind écrire     UP

    Pour ceux qui naviguent sur deux coques, le tarif n’est pas indiqué.

    Voici la réponse du directeur de la marina
    pour un cata de 12m x 6,40m au mois de juillet (haute saison) avec eau, électricité....................

    76€70 / nuit
    réduction de 15% si vous faites partie d’un de ces clubs :

    Adac
    Cruising Association UK
    FTLF -DANISH OCEAN CRUISING ASSOCIATION
    Kreuzer-Abteilung
    Royal Perth Yacht Club
    Royal Yacht Club Malta
    RYA
    Sail the World
    Seven Seas Cruising Association
    Svenska Kryssarklubben
    Trans Ocean
    Yacht Club Austria

    Répondre à ce message

    • 10 février 2015 20:19, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Dans la liste des assoce je ne vois pas Plaisance-Pratique.
      Un oubli sans doute, les réductions en Sicile ne cherchant qu’un motif pour s’appliquer pleinement ;-)

      De plus tout les adhérents disposent d’un justificatif sous la forme du récépissé de cotisation à PTP

      Répondre à ce message

      • 10 février 2015 20:48, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        On peut les contacter, mais un peu plus tard quand on aura étoffé le nombre de ports et de mouillages autour de la Sicile, et que j’aurai terminé les ports et mouillages de la Mer Ionienne, de façon a être cohérents et pas trop disséminés... Là on s’est fait plaisir
        Reste un problème et il faudra en parler en AG... Si on ne trouve pas un moyen pour faciliter les saisies, pour les auteurs, ce sera galère. cà s’est bien passé pour la Sicile entre Jean Paul et moi, parce que nous nous connaissons bien et que nous avons mis au point des techniques court-circuitant l’upload PTP, autrement c’est galère !!!
        Michel

        Répondre à ce message

    • 10 janvier 2016 09:47, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Au fruit de l’expérience...Ces fameux rabais sont à traiter avec prudence.

      • - 15% journalier, c’est vrai, pour 12 m le rabais sera de
        • 9 euros en haute saison (60=>51)
        • 7 euros en saion moyenne ( 48=>41)
        • 6 euro en basse saison (38=>32)
          • rabais qui seront instatéments bouffés, si vous vous branchez électrique (0.3 euro/kw) ou sur l’eau (3,5 euro/m3)
      • - 15 % aussi pour les catas avec une surfacturation de 30% sur celle des monocoques, ce qui n’a pas de sens, puis que le barème intègre aussi une largeur max... Les catas ont intérêt à négocier, ils seront installés sur le quai d’honneur... Ce n’est pas un signe de reconnaissance, non... C’est du marketing. Le quai d’honneur est le l’objet d’une « passeggiata » infernale... C’est la vitrine du projet immobilier...

      Par ailleur, les contrat hivernaux ou annuels ne bénéficient que d’une remise spéciale : le mois gratuit supplémentaire. ce qui est une baisure phénoménale. Si vous hivernez 6 mois, c’est pour quitter le port... le mois gratuit ne vous servira à rien. Si vous avez un contrat annuel, il faudra attendre 12 ans pour vraiment bénéficier d’un mois gratuit...

      Autre problème : les dates d’arrivée pour les bateaux en contrat d’hivernage : ce ne sera pas de date à date, ce sera calendaire du 1er oct au 30 avril... Arrivés le 28 septembre, avec un contrat d’hivernage, il m’a été facturé 3 jours au prix fort pour septembre. Impossible de négocier, or je sais que d’autres ont pu le faire... Soyez habiles... négociez avant d’arriver

      Michel

      Répondre à ce message

  • 10 février 2015 20:08, par Nevermind écrire     UP

    Une idée de l’orientation des vents.
    Ils sont majoritairement d’ouest l’été, mais basculent aussi sud-est.

    JPEG

    Répondre à ce message

  • 14 octobre 2015 05:08, par yoruk écrire     UP Animateur

    Nous y sommes depuis fin septembre, ce qui a permis une mise à jour du dossier. Quelques points complémentaires

    • L’accueil, aussi bien au port, à la marina, qu’en ville est extrêmement chaleureux
    • Le français est couramment parlé et apprécié
    • Un bémol désagréable : il fut absolument cadenasser les bicyclettes. Bien que prévenu, la mienne à disparue au bout de 48H... Ce peut être des gamins qui s’amusent, ou une filière organisée. De nombreux plaisanciers en ont été victimes. Point positif, la marina, prévenue a retrouvé ma bicyclette en 48 H, sans que je puisse savoir où ils l’avaient retrouvé

    Michel à Licata

    Répondre à ce message

  • 23 octobre 2015 20:45, par Shrubb écrire     UP  image

    De passage en septembre, j’ai mouillé sous le vent de la grande digue est, près de l’embouchure de la rivière : zone très vaste, fond de sable de très bonne tenue, bon abri du vent d’ouest.

    JPEG

    Répondre à ce message

  • 7 janvier 2016 22:20, par yoruk écrire     UP Animateur

    Port de Licata

    Un port glorieux, pendant des années sans navires, et maintenant dirigée par une entreprise privée

    L’article du journal local date de nov 2013. voir ce lien : La vedettaonline nov 2013

    Je l’ai traduit parce que je travaille sur le dossier du port de Licata, ici sur PTP (à venir bientôt). Sans attendre cette mise à jour, je vous offre une traduction traitant d’une partie du dossier : la mort d’un port. Traduction qui me tord les tripes, tant le cri de désespoir qu’on y retrouve m’interpelle sur notre incapacité à produire...

    - 
    Les larmes de Licata

    • L’arrivée à Licata début Octobre du « Deutschland », un navire de croisière allemand, forcé d’accoster au quai est du port de peur de s’échouer dans les eaux peu profondes, a nécessairement attiré l’attention l’administration de la ville sur la nécessité de reprendre les dragages.
      • Le capitaine du navire, considérant les souhaits des passagers pour visiter ce coin magique de la Sicile, a été contraint, comme quand il arrive à Taormina, de transférer les passagers au sol avec des navettes.
      • Le quai de Licata autres fois, pouvait accueillir les navires à passagers plus petits, comme le luxueux yacht « Variété Voyager », battant pavillon maltais, de 68 mètres de long et disposant de 36 cabines.
    • Malheureusement, l’absence de profondeurs suffisantes est un gros handicap pour le port de Licata, autrefois l’un des plus grand et le plus actifs de Sicile. Il combinait jusqu’au début des années 1920 un système de liaisons par chemin de fer efficace, vers la gare centrale à proximité du port. Les plus âgés se souviennent que, depuis le quai commercial était toujours soumis à des phénomènes d’ensablement en raison des débris de la rivière Salso et l’érosion côtière. Stationnés en permanence à Licata, deux dragues puissantes, travaillant dans une boucle continue, et transfèrent avec d’énormes barges vers le large.
      • C’était un port plein de vie, avec activité portuaire importante, travaillant parfois en 3/8, souvent contraint de recruter de la main d’oeuvre à l’intérieur des terres. Le port générait des activités connexes : transporteurs, camionneurs, expéditeurs, magasiniers, etc ..
        • Il était actif depuis le Moyen Age pour le commerce du grain, de l’huile d’olive et du vin entre autres produits agricoles.
        • Puis dès la deuxième moitié XIXe siècle, il a été largement utilisé pour l’exportation du soufre extrait en Sicile centre-sud, toute proche, et raffiné directement dans cinq raffineries construites à proximité du port et le long de la rivière Salso.
        • Pour l’agro alimentaire, les échanges se faisaient depuis des navires, souvent de grand tonnage, qui devaient avant de charger les produits agricoles locaux, dépoter les produits importés : le bois, l’asphalte et le marbre. Il y avait des périodes où le quai Est surbooké, devait faire attendre des dizaines d’autres navires à l’ancre dans le port et attendant leur tour pour accoster.
      • Dans le port,on pouvait entendre les langues du monde entier.
        • Dans les neuf premiers mois de 1934, il a été importé 46,519 tonnes de fret et il a été exporté 78.300 et enregistré la présence de pas moins de 482 navires.
        • De 1924 à 1934, la moyenne annuelle a été de 175.000 tonnes,
        • puis, de 1943 à 1963 elle a chuté à 146 000, enfin, en 1964-1974 environ 50 000,
        • jusqu’à presque à zéro au cours des dernières années,
      • si bien que nous avons aujourd’hui un port désert, sans navires, avec un riche parc de grosses machines pour le traitement et la manutention des marchandises, maintenant rouillées et entassées dans un coin, tandis que il n’y a plus la maison des pilotes du port, ni la glorieuse compagnie portuaire « Eknomo » aujourd’hui fusionnée avec celle de Porto Empedocle, et son port actif et périodiquement dragué, pouvant accueillir des navires de croisière. Il n’y a plus la gare Licata Porto, supprimée à la fin des années 80, ni de lien ferroviaire Porto - Porto Licata - Licata centrale.
    • Ce port a été incapable de surmonter la crise de la période d’après-guerre, même pour la gestion d’un produit devenu mineur sur le marché : le soufre. Une fière histoire effacée d’un coup d’éponge. On n’a pas eu une classe politique capable de regarder en avant et de voler assez haut pour penser à sa reconversion en port de croisière et ouvert au monde.
      • Les administrations précédentes ont laissé échapper la relation avec Malte qui portant avait l’absolue nécessité d’un lien avec la Sicile, On a choisi Pozzallo, apportant un peu de bien-être dans cette ville.
      • Pourtant, depuis des siècles, Licata a été le lieu d’atterrissage naturel pour Malte. Depuis Licata des navires ont navigué vers Malte et les Maltais avait établis à Licata un consulat permanent. Il faut ajouter à cela un lien émotionnel avec Licata. Notre ville avait aidé à plusieurs reprises l’île des Chevaliers contre les Turcs, jusqu’à ce qu’il ait également accueilli une foule de réfugiés qui ont fui les Turcs de malte, et se sont vu attribuer un quartier où ils purent construire leurs nouvelles maisons : le quartier de Saint-Paul , dit « des Maltais ».
      • Tout cela a été gâché. Un port que les habitants de Licata ont voulu et construit en 1872, sans l’aide de personne, grâce aux bonnes pratiques de Gaetano De Pasquali et grâce à un prêt du gouvernement cautionné par les habitants.
    • C’était hier, il y avait une classe moyenne intelligente, instruite et éclairée, et une classe politique, zélée et patriotique, ouverte aux besoins de la communauté. Aujourd’hui, tout cela a échoué et une classe politique médiocre et incapable de réflexion et de planification a produit l’effondrement du port, puis l’effondrement de la ville qui a prospéré lorsque le port était riche.
    • Licata, alors était le phare et le lieu où l’arrière-pays venait regarder le bien-être et la bonne fortune, et où s’étaient installés de riches exportateurs siciliens, où l’on trouvait des bâtiments consulaires ouverts dans notre ville, les drapeaux de la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France, la Russie et d’autres pays européens.
      • Licata, maintenant le dernier port de la province d’Agrigente, en est devenu la périphérie politique et son port et la marina qui ont donné de l’éclat à l’ensemble du vieux quartier et des pulsation de vie, aux petites entreprises, à l’artisanat, est devenu un bassin d’eau peu profonde n’intéressant que peu de personnes, mais pour lequel nous continuons à dépenser de l’argent, à jeter des pierres dans la mer, a élargir des quais qui restent toujours sans navires. Un port utilisé seulement pour chargement et le déchargement de ciment, gestion privée qui a mis à sa disposition l’ensemble du quai Est sur ce qui, implantant un silo géant dont l’impact environnemental, inconvenant au-delà de toute logique, reste à mesurer.
      • Une autre partie du port en eau est occupée par des exploitations piscicoles. En contradiction avec les activités de pêche d’une flottille équitable des bateaux de taille petite et moyenne.

    Michel à Licata jan 2016

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  • Licata : Tranches de vie... Rien que du bonheur

    Licata, au rayon à la coupe fromagerie/Charcurerie du super marché Conad... Ils ont une règle

    • Persone oltre le cose
    • Les personnes avant les choses

    Ou... le respect du client, or le respect du client commence avec le respect du produit... mais ça ne fonctionne bien que si le client respecte le vendeur. Et ça fonctionne encore mieux si le client connait bien le produit... alors, ils peuvent communiquer... on ne parle plus d’argent, on parle du produit...

    C’est invraisemblable les variétés de parmesan, entre autre dizaines de fromages, qui sont proposées, pour les jambons cuits, crus, sec, salés, aussi, pour la saussicerie aussi... Ce sont les fameuses Salumeria

    - 
    Rien en libre service, tout à la coupe...Des files d’attente donnant le vertige, et un jeu permanent entre le vendeur, la cliente qu’il sert, les voisines de la cliente en attente, et... le produit... Et tout le monde participe au choix du produit... C’est un jeu, mais aussi beaucoup plus. Les clientes doivent être présentables, il en va de l’honneur de la famille... elles sont pomponnent rien que pour aller faire leurs courses... On est au théatre, et les acteurs sont bons... Les produits ne peuvent qu’être excellents

    - 
    Sinon, vous pouvez toujours aller au rayon libre service, vous n’attendrez pas... Il n’y a personne

    Michel

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  • 9 janvier 2016 21:09, par Nevermind écrire     UP

    bonsoir Michel,
    as-tu trouvé du Pécorino, pas le fromage mais le vin blanc des Abruzzes et des Marches ?

    jean paul

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  • 25 février 2016 12:22, par yoruk écrire     UP Animateur

    A 8 H ce matin, une vingtaine de chalutiers de 20 mètres sortent ensemble...
    Sale temps pour les poissons :-O

    Michel

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  • Licata, au-delà de la première impression, et au-delà des premières déceptions.

    Si on ne connait pas déjà, le décalage entre l’image marketing proposée par leur communication, et la réalité perçue à l’arrivée, surprendra... En fait l’ensemble de l’immense port couvre 130 hectares, dont 30 réservés à la marina, issues de marais qu’il a fallu draguer, pour les réhabiliter, à l’Est du complexe.
    Aujourd’hui, à l’ouest de l’ensemble portuaire : on trouve un petit port dédié à pêche côtière. Au centre : des quais réservés à l’exploitation commerciale et à la grande pêche. La seule activité commerciale concerne une cimenterie (silos de stockage). Un petit ferry faisant le tour de la Sicile, y passe irrégulièrement. Au coeur ce cette partie du port, plusieurs chantiers, survivants de l’intense activité portuaire au XIXeme siècle. On les distingue sans peine avec la présence de nombreuses grues. Les petits bateaux sont grutés, les plus gros sont tirés au sol avec des charriots, selon ma méthode ancestrale, à l’exception d’un chantier qui a investi dans un travellift moderne et des moyens de transferts au sol hightechs : Oceanica. Oceanica, qui sait aussi tirer des bateaux au sol. voir : http://www.plaisance-pratique.com/Chantier-maritime-sicilien

    Pour la marina, on trouvera dans l’immense darses trois zones distinctes

    1. Historiquement, et la plus ancienne, le grand quai, que nous qualifierons de quai d’honneur. Orienté Est/ouest il prend plein travers les vents dominants, comme tous les autres pontons de la marina. La hauteurs du quai, le limite à l’accueil des grandes unités. A son avantage, sa proximité avec les bureaux de la marina, ses locaux sociaux, des magasins de luxe, un shipchandler, on peut aussi avoir accès à l’excellent super marché « Conad », directement par l’arrière. Un café terrasse sympa face au port reçoit plaisanciers et citadins huppés. A son désavantage : la hauteur du quai, qui obligera de reculer le bateau pour trouver le bon angle de montée de la passerelle. Autre inconvénient : le passage intensif des promeneurs. Inconvénient relatif, compensé par l’activité qu’il amène, à une zone déserte autrement. C’est le but de la flânerie du soir à la douce : la passeggiata méditerranéenne.
    2. Le groupe de pontons du môle di levante (à l’Est du bassin). Deux pontons, celui du sud Est sera dangereux, surtout sa face extérieure par vent fort de SW. Un fetch de 600 mètres lève un clapot sévère dès F6. Difficilement tenable, et surement invivable à bord dans ces conditions. Il offre l’avantage de servir de brise lame au ponton N et à la partie Est du quai d’honneur. Le meilleur pont d’amarrage de la marina se trouve sur la face N de ce ponton, le plus à l’est possible. Proche du point de BBQ et des toilettes. Les bureaux de la marina, les commerces du quai d’honneur et le centre commercial Conad sont à moins de 200 mètres.
    3. Les pontons du môle di ponante (à l’ouest du bassin). 3 pontons, dont un vient d’être ajouté pour recevoir une mini flotte de petits bateaux de régate. Il n’est pas disponible pour la plaisance. Le ponton du SW a été récemment rallongé. Comme pour les ponton di levante, celui du sud et en particulier sa face sud, est très exposée au clapot de SE. Difficilement vivable à bord, nous sommes persuadés qu’il est dangereux, en l’état, par tempête (F10) de sud en hiver. Sur un bref coup de vent de sud à l’automne (60 noeuds) les chaîne-mère se sont déplacées de 1 mètre vers le sud. On y est loin de tout, et l’environnement est désolant, adossé aux silos de la cimenterie et à une friche industrielle. Le ponton du nord est un peu moins exposé, protégé partiellement par l’autre ponton.

    Conçue comme complément d’un projet immobilier, la marina souffre de défauts

    • Le quai d’honneur et les pontons, orientés Est/ouest sont tous exposés aux vents dominants, que l’on prendra par le travers. Dés 10 H du matin, renforcé par les thermiques on trouve 20 nÅ“uds et plus par le travers pour accoster AR aux pontons. Sans l’aide d’un marinero sur un dinghy, et d’un autre à terre pour raidir les pendilles, c’est mission impossible, sauf à pouvoir s’appuyer sur un bateau déjà amarré, sous le vent.
    • Donné pour un accès tout temps, c’est vrai pour accéder au bassin intérieur, c’est faux pour l’accès aux passes d’entrées, données comme difficiles pour les grands chalutiers. Par grosse mer de sud, un petit bateau de plaisance risque de se faire rouler.
    • Zone technique : si on trouve de très nombreux parking à voiture, aucune zone technique, ni moyen de halage pour les bateaux de plaisance. Il faudra ressortir de la marina et parcourir plus de un mille pour rejoindre les chantiers du port commercial
    • Poste de carburant : rien, ni sur la marina, ni sur le port commercial. Le quai d’honneur peut être approvisionné par camion mini citerne, mais pour les pontons il faudra faire des transferts manuels avec des bidons…
    • Réparation entretien : on trouvera sur place, issus de la tradition maritime locale des moyens de réparations de base : peinture, mécanique, électricité, tapisserie, soudure et charpentiers de marine. Mais, dans la plupart des cas, en l’absence de zone technique, il faudra mettre au sec sur le port commercial. Bien organisés sur les métiers de base, ils pêchent par manque d’expérience sur l’électronique, la voilerie, haubanage, etc… bref, tout le monde de la plaisance à voile, monde qu’ils découvrent.
    • Sécurité : ouvert à tous, quais et pontons sont fréquentés. Il faudra cadenasser bicyclettes et annexes. Beaucoup plus embêtant, rien n’est fait pour assurer la remontée sur quai ou ponton, en cas de chute à l’eau. Or sur plus de 600 m de pontons hauts de 70 cm et 800 m de quai d’une hauteur de 150 cm, une seule échelle permet la remontée, aux pieds des bureaux de la marina. En hiver, de nuit, pour un homme seul tombé à l’eau, il est impossible de remonter sans aide extérieure sur les pontons. Sur les quais, même avec une aide à terre, le risque est mortel…
    • Pollution des carènes : exponentielle dès l’automne. Probablement liée à la présence d’eau douce (la rivière qui jouxte la marina) et aux apports d’aliments de la ferme marine située dans le port, elle impose de faire gratter la carène pour être au minimum manÅ“uvrant, pour aller caréner sur les chantiers du port commercial. Le grattage du safran et de l’hélice est un minimum. Coût : 70 euros pour le safran et l’hélice et 170 pour toute la coque. Ca se négocie avec un plongeur, mais ça se paie en espèces…
    • Wifi inexistante, il faudra trouver une clé 3G, pour un coût d’environ 30 euros/mois

    - 
    Malgré ses défauts, beaucoup de qualités

    • La gentillesse des gens de la marina. On a du mal à imaginer à tel point. Le phénomène se reproduit aussi en ville
    • Le confort des installations sanitaires, l’eau et l’électricité disposés sur chaque poste, même si le coût n’est pas neutre
    • Double pendille, mais double risque en culant d’en accrocher une avec l’hélice…
    • Proximité relative, mais réelle de deux aéroports : Catane et Palerme. Palerme à 3H de bus pose problème avec les horaires d’hiver des low cost.
    • Le prix pour attirer du monde, ils font des efforts, en particulier pour les multicoques. Pour un monocoque de 40 pieds et pour un contrat hivernal de 6 mois : un mois offert par la marina, plus un autre au titre d’un abonnement à de grandes associations européennes (dont STW). Donc pour 8 mois
      • Si vous laissez votre bateau : 1500 euros + 70 euros (grattage de l’hélice) + 500 euros de travellift + 300 euros d’antifouling (2 galons Trilux, dans mon cas) soit au total 2.370 euros. Ajoutez 200 euro, si vous ne faites pas vous-même le carénage
      • si vous vivez à bord, ajouter 500 euros d’eau et d’électricité. Soit au total près de 3.000 euros
    • à titre de comparaison avec Finike en Turquie, pour 6 mois (01/11 au 30/04) : 2.300 euros (eau et électricité gratuite) + 600 euros de travellift + 300 euros d’antifouling (avec une excellente zone technique, vous pouvez faire vous-même votre carénage) soit au total : 3.200 euros, pour un service largement supérieur.

    - 
    Conclusion
    Le projet en développement, mérite qu’on s’y intéresse. L’approche sera différente suivant que l’on vive à bord ou non, et surtout suivant dans quelle zone on se trouvera pour hiverner. Si pour trouver une halte en belle saison entre Empedocle et Raguzza, et côte est hostile sur plus de 70 milles, Licata est parfait même pour laisser passer de gros mauvais temps, en hiver ce sera très différent.

    • Sécuriser le bateau en l’éloignant du quai ou des pontons, et le parer de très bonnes défenses.
    • Refuser tout emplacement exposé
    • Responsabiliser la marina (mails périodiques) sur l’état des pontons et des chaînes mères
    • Dé-gréer toute prise au vent (biminis, capotes, voiles et génois)

    Si vous hivernez à bord, le problème tiendra essentiellement à la zone où vous vous trouverez

    • Le ponton sud du môle di ponente, surtout la panne exposée au SW est invivable très vite. Si vous aimez la solitude, c’est parfait, mais adossée à la friche et à la cimenterie, loin de tout ça peut être dur pour le moral…
    • Le quai d’honneur, peut aussi poser des problèmes, structurels en particulier, vu sa hauteur. Suivant la taille de votre bateau, il faudra peut-être faire fabriquer une passerelle de 3 mètres. Par contre c’est au top convivial…
    • Les pontons du môle di levante, à l’exception du ponton extérieur très exposé, c’est le meilleur choix pour hiverner.

    Dans tous les cas il faudra penser que la ville est en grande détresse, endettée au-delà du raisonnable , on parle d’une dette de 20 millions d’euros, pour une cité de 20.000 habitants. Le projet de la marina, est peut-être une bouée d’espoir…

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