“Italie”/ Sicile / Portopalo di capo Passero
Approche
36 39.8033 N 015 07.2715 E
20IT,IIM,graph,20
Approche du port de Portopalo
Les mouillages forains de Portopalo
La baie de Portopalo
Attention : au NW, un chantier qui tire de gros chalutiers au sec, à installé des bouées qui lui serviront au halage.
- Mouillage ouest
- On peut se protéger d’un SW raisonnable (on y a tenu par 5/6, sans problème), en cherchant un bon angle de protection sous la jetée ouest
- Les haut fonds frangent, cette partie de la baie. Ils débordent très largement le môle ouest, jusqu’à la hauteur de la bouée rouge (inexistante en sept 2015) c’est à dire à environ mi distance entre les môles Est et ouest.
- La jetée nous a semblé inaccessible.
- On mouille dans des eaux manquant de visibilité, sur des fonds d’herbe et de roche de tenue incertaine, par 2-3 m d’eau
- Par SW, la mer de casse et brise sur les haut fonds extérieur, limitant le ressac à l’intérieur.
- La solution de repli, si çà devient intenable de SE à SW sera sous le vent de l’île Passero
L’île du cap Passero
- A deux milles au NE de la baie de Portopalo, l’île du cap Passero offre un bon abri des vents de sud
- Seule la côte N et NW est praticable
L’île Delle Correnti
A deux milles dans le sud-ouest de Portopalo, une presqu’île, offre deux plages protégées du NW ou du NE. On peut mouiller de part et d’autres
- “ Kit de téléchargement des cartes locales, et de la trace ” (zip), Format KAP pour les cartes et GPX pour le WP et la trace. Sous la seule responsabilité de l’utilisateur, ce ne sont pas des outils de navigation, ils ne doivent servir qu’à titre pédagogique
Réparation, entretien et services
- Zone technique :
- Chantiers : rien pour la plaisance, mais de nombreux chantiers dédiés à la grande pêche. On doit pouvoir se dépanner sans trop de problème
- Shipchandlers :
- Aucune indication, mais il doit exister dans le village un ship spécialisé sur la pêche de plaisance
- Carburant : rien... enfin rien de visible pour la plaisance. Il faut monter (vraiment monter... il y a une cote) au village, pour trouver une station service
- Eni Station-service Via Pachino, 96010 Portopalo di Capo Passero
- Services
- Approvisionnement sur place : rien, sauf une poissonnerie.
- Mondo Ittico Di Nardone G. C. Marché aux poissons et fruits de mer, Portopalo +39 0931 199 9238
- Sinon, il faudra monter au village
- Candiano Orazio Via Maucini, 36, SISA super mercato +39 0931 843111
- Marché : à vérifier
- Confort : erien
- Accès internet-wifi : WiFi rien (peut être au restaurant) et 3G (vodafone) partout.
- Restaurant, bars et pizzeria : sur la quai du petit port de barques
- Ristorante La Giara Contrada Porto, Portopalo +39 327 241 1278
- Approvisionnement sur place : rien, sauf une poissonnerie.
Clearance
- Rien ici
Informations générales
- Contact :
- VHF canale 16 (h. 08,00/20,00)
- E-mail : portopalo@guardiacostiera.it
- Tel : 0931-842600
- Pagine Azzurre Porto-Palo
- Lega navale : elle dépend de la section de Syracuse
Ambiance
Contrada Porto Portopalo
On est vraiment dans un port de pêche, et port de grande pêche. Curieusement le village semble étranger à la vie du port... En fait c’est le contraire, c’est ce nouveau port (les jetées doivent être de création récente) qui est étranger à la ville.
La ville est née comme Mazarmemi, et comme beaucoup d’autres sur cette côte, de l’activité de la mattenza, qui est une activité de terriens... On piégeait les thons à terre !!! Ce qui était totalement en opposition à la présence d’un port et de ses bateaux...
Ce n’est (selon toute vraisemblance) que lorsque les thons sont venus à manquer en proximité des côtes, que l’on a commencé à armer des bateaux de pêche, pour aller les chercher au large. Là il fallait des ports, et les ports se sont construits loin des mattenza, donc loin des villages !!!.
Alors, l’ambiance est devenue maritime. Cette ambiance est palpable ici particulièrement celle de la grande pêche : c’est « buzy » sur les quais. mais aussi celle de la petite pêche de plaisance, elle aussi très active
Il m’est arrivé ici, une histoire tout à fait caractéristique
- Arrivant en annexe, au quai du petit port de barques, avec deux bidons de 20 l, je voulais faire du gazole
- Pas de distribution sur le quai
- J’interroge deux plaisancier/pêcheurs, discutant sur ce quai, et dans un très mauvais italien, je leur demande où trouver du carburant
- Dans un très bon français, l’un d’entre eux m’explique qu’il faut monter au village... 35° au soleil et 3 km en côte... Je tire la gueule... Mon interlocuteur en était tout désolé
- J’attaque la montée, en me disant que ce serait plus facile en descendant, bien lesté de 40 kg de gazole... Enfin... j’essaie de m’encourager !!!
- Je n’ai pas eu à attendre très longtemps... A peine 10 minutes plus tard, une voiture s’arrête à ma hauteur. C’était mon pêcheur sympa du quai, qui me propose de me monter au village
- Là , il me mène au village à la station service, et m’attend. Je lui indique que je pourrai revenir tout seul... Non, me dit il, je vais vous redescendre.
- On charge les bidons pleins, puis on repart. A ce moment, il me dit : « Mais peut-être avez vous des courses à faire ??? »
- Bien sûr !!! il me trouve un super marché bien achalandé, et m’attend.
- Une fois redescendu au port, je lui ai demandé si je lui devais quelque chose ??? Rien dit-il dans un grand sourire... Rien bien sûr...
C’est l’ambiance à Contrada Porto Portopalo ... (“Contrada Porto” se traduit par : “quartier du port”
“Contrada Porto Portopalo” un port de pêche....
Histoire et culture
Histoire
- Portopalo a été habité depuis des temps anciens. Mais la cité a vu le jour tardivement, quand Don Gaetano Deodato Moncada, s’y est intéressé en 1778. En 1792 il a construit à ses frais une centaine de maisons autour du piège (mattenza).
- La première ville était composée : des agriculteurs, des éleveurs et des pêcheurs, environ 300 personnes en tout. La vie s’organisait entre les travaux des champs dans la journée, et le soir ils travaillaient au piège, complétant leurs revenus
- En 1936, la ville comptait 1.710 habitants, aujourd’hui 4.000. Dépendant de Noto, puis de Pachino, en 1974 elle est devenue indépendante.
- Le piège a fonctionné jusqu’en 1969, avec des hauts et des bas. Aujourd’hui l’économie locale est fortement liée à la mer, à la fois pour la pêche, et depuis 1977 pour l’activité de son marché aux poissons.
- Parallèlement, la production agricole a augmenté de manière significative, avec des produits de niche et de haute qualité. En particulier, les fameuses tomates Pachino qui ont obtenu l’IGP.
Culture
- Parti de la mattenza
- Il n’en reste que des ruines
s/y Laorana dec 2015