image
image
image

Votre IP : 3.230.162.238
Dernier ajout : 28 mars
Visiteurs connectés : 21

image Conception
Développé sous SPIP
Informations légales

image
image
Recherche image

Pratiques et Techniques de la Plaisance

image

Accueil du site > Forum technique > Electronique, instruments -forum- > AIS/VHF/GPS > AIS, suivi via sites internet

Rubrique : AIS/VHF/GPS

__________________________________________________________________________________________________________________

AIS, suivi via sites internetVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Avril 2017, (màj Avril 2017) par : HEOL54  image   

Copyright : Les articles sont la propriété de leurs auteurs et ne peuvent pas être reproduits en partie ou totalité sans leur accord
S'identifier pour s'abonner par mail Inscrit aux forum vous pourriez transmettre cette page à un ami plaisancier

j’ai installé en 2015 un AIS RAYMARINE 650 sur mon bateau -HEOL-
La fonction AIS est parfaitement opérationnelle. Cependant, alors que la première année, le bateau pouvait être suivi sur des sites tels que vessel finder ou marine trafic, en 2016 c’est devenu plus aléatoire et depuis l’automne ces sites l’affichent « planté » en pleine navigation l’un en septembre, l’autre en novembre 2016.
Y aurait-il une explication à cela ? Quelqu’un pourrait-il témoigner avoir une installation comparable ?
Merci

UP


Répondre à cet article
(pour répondre à un message en particulier, voir plus bas dans le fil)

12 Messages de forum

__________________________________________________________________________________________________________________

__________________________________________________________________________________________________________________

  • 6 avril 2017 09:32, par lysigee écrire     UP  image Animateur

    Les sites Vessel Finder et Marine traffic prennent leurs informations d’un réseau de station AIS fixes à terre. Le maillage de ces stations n’est pas complet et elles sont surtout implantées le long des grandes routes maritimes et dans les grands ports. La portée d’un AIS sur un bateau de plaisance ne dépasse pas 20 nm. Si on n’est pas à portée d’une de ces stations, on n’est pas vu par les sites Internet.
    Je suis dans le même cas : mon voilier « Lysigée » MMSI 227716410, est dans Vesselfinder depuis le 7 Octobre 2016 13h00 à 3 milles de Licata en Sicile, alors que je suis depuis cette date bien amarré dans la marina. Vessel finder ne voit rien dans le port
    Par contre, Marinetraffic me situe bien depuis le 26/10 dans le port et il voit plus de bateaux dans le port.
    J’imagine que les deux n’interrogent pas toutes les stations, car j’ai vu le cas inverse.
    Il existe aussi un réseau de satellites qui tracent les signaux AIS, mais là, c’est payant pour être suivi : 175$ par an. Je n’ai pas testé :-))

    Robert
    sur Lysigée à Licata

    Répondre à ce message

    • 6 avril 2017 09:54, par lysigee écrire     UP     Ce message répond à ...  image Animateur

      Pour approfondir la question Marine Traffic publie la liste des stations qu’il scanne avec la distance moyene de réception
      https://www.marinetraffic.com/en/ai...
      pour moi, la station la plus proche c’est GELA avec une portée moyenne de 20 nm et j’en suis à 13.
      Robert

      Répondre à ce message

    • 7 septembre 2017 10:33, par gregoiredeb écrire     UP     Ce message répond à ...  image

      Bonjour à tous
      Je n’ai pas trouvé le système dont tu parle qui ferait un suivi AIS via satellite.
      Maintenant la vrai question est quel en serait l’avantage vis à vis d’une balise de tracking ?
      Si des idées pour l’un ou l’autre des systèmes émerge, je suis preneur pour que la famille s’inquiète moins
      Grégoire

      Répondre à ce message

      • 7 septembre 2017 13:18, par lysigee écrire     UP     Ce message répond à ...  image Animateur

        Si des idées pour l’un ou l’autre des systèmes émerge, je suis preneur pour que la famille s’inquiète moins
        Si le but est diminuer l’inquiétude de la famille, en ce qui me concerne, je ne communique plus systématiquement et régulièrement. Il suffit d’u petit incident technique qui rompe la régularité des communications et c’est tout de suite panique dans toute la famille. Ils (elles) ont même failli déclenché des recherches parce que je n’avais pas communiqué pendant 3 jours, alors que j’étais simplement coincé dans un mouillage par 30 nds et que mon forfait était terminé.
        Quant à une balise de tracking, il suffi que le signal reste immobile pendant 1/2 journée, parce que la mer est trop grosse et que vous vous êtes mis à la cape, ou qu’on a du s’arrêter pour réparer quelque chose, et tout le monde s’affole.
        Mais ce n’est qu’un avis personnel et tout à fait contextuel par rapport à moi et mes relations avec ma famille : « pas de nouvelles, bonnes nouvelles »
        Robert
        S/Y Lysigée

        Répondre à ce message

        • J’ai été pris par un complot autour des avis de partance : naviguant en solo j’annonce toujours (SMS) mon départ et mon ETA à mon fils, qui attend un SMS « bien arrivé » peu après l’ETA.

          Voila le complot  : mon message ETA est parti, fiston l’a reçu, mon message « bien arrivé » est parti vers 16h (j’en avais gardé la preuve à l’époque) mais mon fiston ne l’a jamais reçu (on peut dire aussi « il ne lui a jamais été remis »), du coup il a essayé de me joindre par téléphone (que j’avais laisse en recharge à bord pendant que j’allais au cinéma). Du coup il a averti le CROASS-A qui a essayé de me joindre de très nombreuse fois sans succès par GSM, messages que j’ai trouvé sur mon portable en revenant du cinéma à 2030. Rapide coup de fil au cross pour clore l’incident suivi d’une visite au stand au salon nautique suivant pour en discuter.
          Le CROSS n’a pas déclenché de secours important (SNSM ou autres) car mon ’navire’ apparaissait au ponton d’attente à Rochefort vers 14h30, selon le shipping tracking gratos. Je ne sais s’ils ont émit une inquiétude par navtex

          à la suite de ce complot j’ai fiabilisé mes avis de partance et de « bien arrivé » par un hankshake à la mode de TCP :
          1 moi : « depart LR 10h vers Rochefort ETA 16h »
          2 lui : « ACK ton départ »
          3 moi : « reçu ton ACK départ »

          vers 15h, au port de Rochefort :
          4 moi : « arrivé Rochefort 1445 »
          5 lui : ACK ton arrivée
          6 moi « reçu ton ACK arrivé »

          si l’un des deux ne reçoit pas le message suivant (par ex 5 qui acquitte l’arrivée 4, ou même 2 qui acquitte l’annonce de départ 1, ou même 6 pour 5) il (moi) répète le message en cours (4 pour annoncer mon arrivée par reçu par lu, ou même 1) au bout d’un certain temps (pour nous c’est 60 minutes qui passe à 30 en fin d’après-midi, et on passe à l’occasion en mode téléphone).

          Bien sur c’est beaucoup plus lourd (6 messages au lieu de 2) mais ça ne fait plus aucune hypothèse sur le service SMS sous-jacent (il n’est pas fiable, c’est écrit dans les contrats)

          Répondre à ce message

      • 7 septembre 2017 13:22, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        En vrac :

        • une balise de suivi (tracking, par ex pour la pêche) passe par des satellites LEO (orbite basse), Le service a une bonne qualité et garantie. En général l’opérateur du satellite facture chaque message. A l’inverse l’AIS procède par diffusion dans un cercle de 20M (jusqu’à 40M pour être pédant, cf la thèse d’université chinoise à ce sujet) et est gratuit (encore qu’un classe A c’est 5000€+) mais les services dérivés (vessel tracking) ont des qualités moins bonnes et moins garanties formellement.
        • Ce signal AIS worldwide peut être capturé par des LEO (bien qu’orbitant à 300M d’altitude) mais le protocole AIS de partage des ondes n’est plus respecté, en particulier deux navires peuvent - vue du satellite - utiliser le même time-slot et leurs émissions entrer en collision pour peu qu’au sol ils soient éloignés de plus de 20 à 40M (un aux Açores et un à Lisbonne sont entendus par le même LEO sur le même timeslot, et ils se brouillent l’écoute mutuellement)
        • Le vessel tracking que certains sites s’autorise à partir de l’AIS (reçu par satellite) ne fait pas partie du GMDSS, le cahier des charges et les perf garanties ne sont pas les même, par contre le service de tracking - même formellement incohérent - a une valeur commerciale que les compagnies de navigation sont prêtes à payer (en complément d’autres vessel tracking par satellite). Un service dégradé est accessible au plaisancier, que d’ailleur le CROSS utilise - mais en complément de plein d’autres moyens - pour appréhender/valider des signalisations d’inquiétude (’toujours pas arrivé’)

        Répondre à ce message

  • 6 avril 2017 15:42, par HEOL54 écrire     UP  image

    Bonjour Robert et merci pour ta réponse.
    J’entends tes arguments mais je suis quand même dubitatif : Le mois dernier un copain et moi avons activé nos ais au port de Martigues. Nabucco apparaît bien sur vessel finder mais pas Heol (-sauf une ancienne position- et sur marine traffic Nabucco est positionné au large depuis le 28/08/16 Heol depuis le 29/09/16).
    En outre il y a un traffic significatif de cargos, que l’on peut suivre, près de Martigues et même sur l’étang de Berre.
    Il me semble donc que ce type de service se dégrade à moins peut-être de payer ?
    Michel

    Répondre à ce message

    • 6 avril 2017 17:02, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Les cargos ont des AIS Classe A (puissance 12,5 W) et des installations, notamment antennes, mieux situées et plus performantes que les installations AIS Classe B (puissance 2 W) utilisées sur les bateaux de plaisance.

      Ceci entraîne des performances très différentes en portée de réception, d’autant que les stations terrestres du réseau Marine-Traffic ne sont pas nécessairement très bien placées (parfois en ville et pas au bord de la côte) et peut expliquer que la station voit les cargos et pas les voiliers.

      Répondre à ce message

      • Ceci entraîne des performances très différentes en portée de réception

        Une puissance de 12,5W .vs. 2W et une meilleure antenne mieux placée garantissent - au sol - une méilleure qualité de réception (qui n’est pas le cas en plaisance avec nos maigres classe B à 2W et antenne à 10m), et accessoirement une meilleure qualité de transmission avec un satellite LEO (à 600-800 km d’altitude). Encore qu’avec 2W sur mer et un sateellite LEO on échange (émission/recéption) parfaitement des messages textuels (cf le GSC-100 et Orbcom dans les années 90, repris dans une version récente avec le fort support des coast guaard US), bon bien sur c’est plutot à 19200 bps partagé ...

        Par contre au niveau du protocole de partage du media (la fréquence VHF) le TDMA de AIS gère les collisions de time-slot de la manière suivante (très approximatif) : en supposant qu’un navire approche du cercle de 20M d’un autre navire utilisant le même timeslot, un tier - qui pourait voir une collision - détecte un navire à moins de 20M (de manière numérique) et l’autre (approchant) à plus de 20 et moins de 40M (de manière analogique, en étudiant la force du signal ou le signal/bruit), ce qui permet de renuméroter le distant à temps (ou de la forcer) . De même lorsqu’un nouveau né veut s’allouer un timeslot, il écoute aussi les présences > 20M et si les timeslot locaux (< 20M) sont tous pris (cas rare mais théoriquement possible) il peut s’autoriser à prendre un 20-40M au risque d’entrainer une collision (à résoudre ultérieurement) si le navire 20-40M s’approche à moins de 20M (faut éviter de naitre dans un port vers lequel tout le monde se dirige).

        Tout ceci pour dire que du point de vue du protocole AIS seuls comptent les portées de 20M (numérique, message AIS) et 40M (analogique, le signal VHF)

        Vous pouvez trouver une copie de la thèse chinoise sur AIS et son STDMA iciet aussi sur PTP (mais je ne sais plus où je l’ai cité)

        Répondre à ce message

Répondre à cet article

UP

Copyright et informations légales