Ce sujet mérite un article à lui tout seul mais d’autres sont beaucoup plus compétent que moi pour en parler.
Résumé : Sans doute développé pour suivre et valider les conditions de transports d’équipements onéreux, un datalogger est un boitier électronique autonome capable de capter et enregistrer automatiquement une ou plusieurs valeurs (tension, température ambiante, humidité relative, pression, accélération/choc, etc ...), généralement à un rythme régulier (toute les secondes, minutes, heures, ...) dans une mémoire (flash) de taille limitée (autour de 32768 échantillons) et de restituer ces échantillons lorsqu’il est connecté à un logiciel informatique (généralement PC, XP & Co) par un connecteur USB. Il ressemble d’ailleurs furieusement à une clef USB un peu plus grosse (presque 10cm de long dans certain cas, presque 3cm de diamètre, une centaine de gramme) et un peu plus cher (son prix tourne autour de 50 à 150 euro). Certains affichent aussi la dernière valeur captée.
Il est le plus souvent alimenté par une pile au lithium (format AA/2, comme une LR6 deux fois moins longue) d’une durée de vie efficace de l’ordre de l’année.
On peut supposer - vue l’étendue du marché du transport - que les fondeurs de puce silicium sont maintenant peu nombreux et que les multiples marques diffèrent surtout par l’étiquette et peut-être par le logiciel.
Autour de nous, sur ce forum, il est utilisé par certain pour suivre les bons fonctionnements (ou pas) des réfrigérateurs, des batteries ou des système automatique d’entretien de batterie par panneau solaire).
C’est d’ailleurs par eux que j’ai eu connaissance du fournisseur Lascar(j’y ai acquis le capteur de tension EL-USB-3, 80€ dont 10€ de port chez RS) et qu’en fouinant j’ai trouvé la production chinois CEM (dont un capteur température, humidité relative, pression atmosphèrique, 65€ chez Selectronic)
L’utilisation de ces deux modèles là est assez triviale mais très imprégné de son marché natif (suivi de transport) du coup soit on capture (« pendant le transport ») soit on sauvegarde sur un PC ’« une fois arrivé à bon port »), et quand on a sauvegardé on perd tout ce qui est sur le capteur, automatiquement.
Ceci interdit pratiquement de les utiliser comme instrument de mesure avec log au fil de l’eau dans un même fichier (et avec affichage de l’historique, par exemple pour simuler un barographe électronique, pour remplacer mon vieux baromètre enregistreur Latitude, maintenant défuncté) )
Et on est pas à l’abris de petits désagréments dans le logiciel, souvent baclés sur un coin de table. Ainsi le P+T+Hr de CEM ne peut être reinitialisé ou relancé que s’il est utilisé sur le même port USB du PC que celui à partir duquel il a été mis en route ou configuré. Ca fleure bon l’informatoque à 2 sous et la qualité de service de transporteurs.
Mais bon, je pourrai surveiller l’auto-décharge compensée par panneau solaire de mes chères (si !) batteries tubulaires, ainsi que l’humidité au cours de l’hivernage sous bâche (ou la température de mes batteries en phase d’absorption), et c’est déjà ça.
Et maintenant, laissons causer les experts : autres marques, retour d’expérience, ...