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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Articles > Entretenir le bateau > Construction - Réparations > Tout sur enrouleur

Rubrique : Construction - Réparations

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Tout sur enrouleurVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Février 2018, (màj Février 2018) par : pacolarame   

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Mots-clés secondaires: construction , Voiles_carènes_et_gréements , navigation_divers

Tout sur enrouleur

Cet exposé part du choix « tout enrouleur » , régulièrement effectué sur des bateaux dont le programme inclue le risque de gros temps, un équipage réduit, notamment en configuration « solitaire » ou « couple ». Probablement, encore plus, lorsque des traversées sont envisagées.
Cet article est tiré de mes propres expériences ou de celle des bateaux similaires rencontrés en voyage. Notamment, la récupération d’expériences sur
Clairement , la gestion et la préservation du matériel et de l’équipage seront la priorité ici. Nous nous plaçons dans une perspective de navigation , de durabilité et de bonne arrivée, au risque choisi d’une altération parfois de la trajectoire idéale.

Le cahier des charges lors du choix de ce gréement comporte à priori : sécurité, fiabilité dans le temps et les forces en jeu en cas de gros temps, manœuvrabilité , et enfin gestion de la fatigue et protection de l’équipage ( notamment en termes de tolérance à l’effort et charge articulaire – vertébrale , grosses articulations et périphériques).

1- Sur le cahier des charges :

  • Securité, il s’agit de :
    • maintenir l’équipage au maximum dans une zone non exposée
    • eviter les interventions sur casse ou problème technique
    • obtenir une réduction adaptée et rapide en tant que de besoin
    • maintenir à tout moment , voire favoriser l’équilibre de la voilure .
    • On rappelle que l’équilibre de la voilure , vérifiable en pouvant tenir la barre à « deux doigts » est indispensable au bon fonctionnement d’un autopilote –même musclé- et encore plus d’un régulateur d’allure.
  • Fiabilité :
    • Disposer d’un matériel durable : particulièrement important en navigation au long cours, alors que l’accès à la ressource de réparation est la plupart du temps très difficile.
    • Les enrouleurs actuels sont très costauds et peuvent durer régulièrement plus de 10 ans au moins.
    • Ne pas engendrer de fausses actions, ou blocages
    • Supporter les fausses manœuvres ou les erreurs techniques à l’enroulement ou au déroulement.
    • Supporter au moins un temps une voile qui claque violemment dans le fort vent, ceci concernant plutôt les voiles d’avant , génois ou solent , voire trinquette.
  • Manoeuvrabilité :
    • nécessiter un dispositif simple
    • nécessiter un dispositif de mise en œuvre accessible de la « zone de sécurité » , en fait renvoyer un maximum de manœuvres au cockpit
    • Pouvoir enrouler dans le gros temps
    • Rattraper un retard à la réduction si on est surpris
    • Éduquer à l’utilisation des enrouleurs : c’est le justificatif de cet exposé. L’auteur ayant très difficilement trouvé des indications claires lors de recherches documentaires. Il y a en effet des techniques d’enroulement.
  • Gestion de la fatigue et protection articulaire.
    • Limiter les forces mise en jeu à l’enroulement et déploiement. Par exemple, enroulement d’un génois face au vent ou d’une grand voile, vent arrière.
    • Modifier sa trajectoire momentanément, le temps d’un enroulement moins « musclé ».
    • Gestion de dispositifs d’assistance éventuels et de leurs dangers et risques techniques induits. (transfert des points faibles, par exemple enroulement a l’aide du winch électrique et contraintes sur la tête d’enrouleur et de l’ étai, allant jusqu’à des ruptures de pièces).

2- Le « tout enrouleur »

  • Je n’envisage ici que les enrouleurs à poste sur les voiles de route de croisière :
    • soit l’enrouleur de voile d’avant , en règle génois ou solent,
    • et l’enrouleur de grand voile.
    • Je rajoute, à mon avis et mon expérience, partie intégrante du « tout enrouleur » , celui de trinquette.
      Donc, bateau configuré en côtre .

Concernant , la question du poids dans les hauts, existe certes , mais rien à voir avec une lourde éolienne sur mâtereau ou une grosse annexe rigide sur portique, sans compter la différence entre une carène bien ventrue et bien ronde ou à bouchains.

L’objet de cet article n’est encore une fois, pas une discussion sur le choix ou la pertinence de l’installation de ce matériel. Nous considérons les conséquences d’un choix déjà fait.

L’objet n’est pas non plus la question des emmasineurs ou chaussettes de voile d’avant légères.

3-Utilisation du génois sur enrouleur.

Pas grand chose de nouveau à dire. Ce matériel est habituellement très fiable.

  • Chacun sait d’expérience que au delà de réduction de la surface au delà d’un demi, le résultat n’est pas fameux. Poche et centre de voilure très avancé.
    • Ma seule remarque consiste à rappeler , qu’il est bien plus facile d’enrouler sur un voilier abattu, à l’abri de la grand voile débordée. Sur une route au près, cela induira évidemment une altération de trajectoire , un choix.
    • Vrai en mono, comme en cata.
  • En général, dans cette disposition , l’enroulement à la main avec le poids du corps reste tout à fait possible jusque sur un bateau de 12 -13 metres..
    • L’enroulement de la bosse sur un winch assure cependant, progressivité et régularité de l’enroulement.
    • Cependant, pour peu que l’on dispose d’un winch puissant, à fortiori électrique, l’enroulement se fera , mais au prix de contraintes reportées en partie haute de l’enrouleur et des risques de dysfonctionnement voire rupture de l’émerillon supérieur
      • vus sur des bateaux en fin de longue croisière ( lors de regroupement ,en l’attente de conditions météo favorables, avant transat retour par exemple).
  • Il me paraît enfin bon, de doubler le blocage de la bosse d’enrouleur, redondance, par exemple , un bloqueur type Spinlock ou autre , plus un taquet. Un génois qui se déroule tout seul et en grand dans une bonne brise , reste une expérience bruyante et quelque peu stressante …

4-Utilisation de l’enrouleur de grand voile.

Je ne fais part de mon expérience que concernant l’utilisation de l’enrouleur dans le mât. Je ne connais pas l’enrouleur de bôme.
Cette utilisation est à la fois très facile, remarquablement efficace et sécurisante , mais implique un matériel en bon état et une discipline simple mais rigoureuse, d’exécution des manœuvres tant de déroulement que d’enroulement. Le risque étant alors le blocage.

  • Sur le matériel : la grand voile est alors très simple et d’ailleurs la moins coûteuse en voilerie.
    • Elle est très plate , sans latte, avec un rond de chute très faible ou absent..
    • Le galon de chute doit être particulièrement surveillé. Une grand voile défoncée est à changer, devenant in-enroulables sans plis et blocage du déroulement/ enroulement. Ceci dit, mes grands voiles me paraissent avoir la même durée de vie que les voiles habituelles, la fin étant signalée par l’épuisement du tissu le long de la chute.
    • La perte du rond de chute entraîne une perte de surface de l’ordre de 15% , compensable par l’allongement du profil de bôme.
    • Ma grand voile , sur bôme allongée, me permet personnellement de maintenir des performances globalement vérifiées en navigant de concert avec d’autres bateaux de même taille.
    • Ce d’autant que le réglage de la surface envoyée ne se fait plus par sauts , comme avec les ris, mais progressivement. On peut ainsi jouer instantanément, sur 10 cm de bosse : étonnant à l’usage.
    • La bosse d’enrouleur doit rester sous tension, être plutôt récente de façon à maintenir son bon enroulement et surtout ne pas dérailler de la vis sans fin.
  • Sur la technique, l’objectif est de maintenir la voile serrée, donc jamais de déroulement et encore pire d’enroulement à la volée, générateurs de plis et donc de « serrage » dans la voile.
    • La technique de déroulement, se limite au freinage simple de la bosse de façon à maintenir un peu de tension. La bordure et la chute étant en tension. On constatera fréquemment sur les bateaux équipés, qu’un peu d’angle permanent de la bôme par rapport à l’horizontale peut aider. ( de l’ordre de 10 °, ou un peu plus).
    • La technique d’enroulement doit être rigoureuse : l’objectif étant d’obtenir un enroulement progressif et bien serré. Pas d’enroulement à la volée, aucune bosse d’enroulement ou de point de bordure flottante.
    • Pour ma part, après moults tâtonnements , je suis arrivé à la technique suivante. Je détens d’une quinzaine de centimètres la bosse de point de bordure , je récupère, impérativement au winch la bosse d’enrouleur. Je relâche à nouveau la bosse de bordure et ainsi de suite. Depuis que j’utilise cette méthode , sur plusieurs années, je n’ai plus eu un seul ennui.
    • En cas de blocage , inutile de forcer, ca ne marche pas. Tenter de courts allers et retours , éventuellement, monter sur la bôme et arroser la voile d’un litre d’eau tiède avec du produit vaisselle, ça devrait se décoincer d’autant que le blocage est à priori en bas .

5-Utilisation de l’enrouleur de trinquette.

La trinquette est habituellement en suface de l’ordre du demi génois, auquel elle se substitue à partir de ce niveau de réduction. A priori avec un vent apparent de l’ordre de 25 nœuds ou un peu moins.

  • La trinquette est fabriquée dans une voile beaucoup plus épaisse et plus raide . Plus plate aussi. Je la préfère avec écoutes plutôt « qu ‘auto vireuse » On n’oubliera pas si l’étai est fixé en dessous de la tête de mât ( certains disent en dessous de 5 à 10 % de la longueur du mât ) de positionner la ( au vent) ou les bastaques. Facile, puisqu’à ce moment , le vent est encore de l’ordre de 20 à 25 nœuds
    • La trinquette va donc protéger la voile d’avant, au moment où elle allait se transformer en sac, haut placé.
    • Le centre de voilure va s’abaisser et reculer. Le bateau qui se vautrait dans les vagues, échappait au pilote, se transforme instantanément en « mobylette ». La gite diminue. L’équipage va mieux et sa tolérance s’accroît.
  • La trinquette sur enrouleur à poste fixe, si avantageuse à poste fixe, implique cependant une contre partie. Elle gêne sévèrement le passage du génois lors du virement de bord. Je ne connais que trois bonnes solutions.
    • Envoyer un équipier à l’avant pour faire passer la voile - gare aux lunettes et gilet obligatoire-.
    • Virer lof pour lof, comme à la grande époque.
    • La meilleure solution, d’ailleurs préconisée par Selden ou Deltavoiles sur leurs sites, enrouler le génois à moitié , le passer et redérouler.

Bon, on n’est pas en course , avec ce type de gréement.

Francois.

UP


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12 Messages de forum

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  • 27 février 2018 17:33, par yoruk écrire     UP Animateur

    Merci François, belle synthèse...
    On pourrait peut être parler aussi du soucis d’enroulement de la drisse de l’enrouleur de génois, si elle n’est pas écartée de l’émerillon en tête de mat...
    Michel

    Répondre à ce message

  • 27 février 2018 19:23, par lysigee écrire     UP  image Animateur

    Bon article j’ajouterai juste un conseil : laisser toujours des tours de la bosse sur le tambour quand le génois est déroulé pour éviter le surpattage
    Je vais maintenant être hors sujet et pinailler pour le plaisir sur le « gréement de cotre ».
    Un cotre porte quasiment tout le temps deux voiles d’avant, une trinquette et un foc. Sauf bien sur en cas de brafougne, le foc est affalé et alors la trinquette peut (doit) être arisée. C’est le foc qui est le plus petit, et crée un effet venturi qui accélére la ciculation de l’air, et donc améliore les performances en gardant des voiles de taille maniable. Dans le passé, les cotres etaient surtout utilisés par ceux qui avaient besoin de vitesse : les bateaux pilotes, les chassemarée, les douaniers, et les ...contrebandiers. Ceux qui connaissent les Glenans se rappellent de la Sereine, bel exemple d’un cotre bermudien.
    Sur nos bateaux actuels, la trinquette n’est en general utilisée que seule pour réduire la surface de la voile d’avant, avoir une voile plus plate et ammurée plus près de l’axe du bateau. Le voilier reste donc un sloop

    Répondre à ce message

  • 1er mars 2018 20:02, par pacolarame écrire     UP

    Cotre, mais si ça existe :
    « The proof of cheese , is in eating » Friedrich Engels

    Le cotre, ca ne se mange pas, mais la photo est en dessous. Et la meteo actuelle prouve que ce n’est pas une fake new de ce matin.

    Après, je suis d’accord, ce n’est pas tout à fait un cotre houari. F:->

    JPEG

    Répondre à ce message

  • 3 mars 2018 15:38, par Piou écrire     UP

    À noter que depuis que j’ai mis un enrouleur de foc à sangle, je ne jure plus que par lui ! progrès certain par rapport à l’enrouleur classique à drosse qui surpatte de temps en temps.
    J’attends toujours de voir une GV à enrouleur qui ne soit pas un sac... même sur le superMaramu d’un copain la GV en Hydranet ne ressemble à rien. Ça ne m’encourage pas à essayer... sans compter qu’il faut changer le mat pour un deux fois plus lourd. Mais je n’ai peut-être pas eu de chance dans mes recherches.

    Répondre à ce message

  • 3 mars 2018 18:58, par pacolarame écrire     UP

    Bonjour

    Le message de Piou m’interpelle.

    Pas sur la question de la forme de la voile. Une grand voile enrouleur finira aussi par faire poche inévitablement. Et à ce moment là, de fait, on aura des plis , ennuyeux pour la manoeuvre à partir d’un certain stade.
    Donc, une GV sur enrouleur s’use aussi.
    La mienne ( Incidences) a 6 ans de navigation , 6 à 8 mois par an , dont 3 transats, un AR en Mer Egée et diverses traversées ou parcours avec regulièrement du vent fort .
    A ce jour, elle est toujours plate, par contre le tissu le long de la chute fatigue bien. Une reparation le long du galon permet de tenir encore une ou deux saisons, et elle passera en voile de secours.

    - Je suis plus interpellé par l’affirmation mât deux fois plus lourd.
    Certes , il y a la vis sans fin , mais elle est en bas du mât.
    - il y a la coque, mais intégrée au profil sur un mat equipé d’origine , je ne suis pas sur que celà change grand chose , d’autant que l’on économise les 2 rails inox de certaines solutions.
    Je joins
    un doc Selden avec image des profils
    un doc Sparcraft avec un tableau de poids de mat / fonction de la section.

    http://www.seldenmast.com/fr/produc...

    http://www.sparcraft.fr/fr/produits...

    De plus, malgrè le doc Selden, on économie habituellement les lattes inutiles.
    Coté bosses de manoeuvre, la difference doit être nulle entre bosses d’enrouleur et bosses de ris.

    Sur la fiabilité, j’observe que les enrouleurs de GV sur enrouleur dans le mat sont montés régulièrement
    - sur des bateaux de grand voyage
    - sur les bateaux de croisière états-uniens.

    Francois

    ps : encore une fois, je ne connais pas les enrouleurs de GV horizontaux. Le carenage donne certes une impression de lourdeur. Est ce exact, je ne sais pas et ne trouve pas de doc qui me paraisse fiable sur ce point particulier.

    Répondre à ce message

    • 4 mars 2018 14:01, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Une grand voile enrouleur finira aussi par faire poche inévitablement. Et à ce moment là, de fait, on aura des plis , ennuyeux pour la manoeuvre à partir d’un certain stade.

      Pour moi, une voile sur enrouleur est une voile suédoise, sans rond et sans latte. S’usent-elles plus qu’une voile avec rond et latte, je n’ai pas vraiment remarqué même si sur ma très vielle (voile) j’utilise le nerf de chute et la fait réviser périodiquement (3 à 5 ans), et bien sur c’est la chute qui en bénéficie.
      Bien sur qu’à l’occasion j’ai des plis à l’enroulement, plis qui peuvent coincer très fort mais je peux toujours l’imputer à un angle de bôme qui a été modifié par un équipier pas au fait, pour moi ça doit être rigoureusement perpendiculaire. A cette contrainte près j’arrive à enrouler au portant, F3 (et pas F5) et un poil de tension sur l’écoute et une voile pas trop trop ronde tout de même. En solo c’est précieux (20 secondes max pour rentrer la GV). Bien sur, l’est pas bien grande ma GV (13 m carré pour 7 à 10 tonnes) mais c’est un fifty.

      Comme on dit, your mileage may vary, j’ai eu des très lattées (cata), j’adore maintenant mon enrouleur et je me console en pensant que j’ai tout de même gardé des mats ;-)

      Répondre à ce message

  • 4 mars 2018 18:16, par DOUG LE écrire     UP  image

    Pour une GV sur enrouleur qui ressemble à une voile et sans perte de surface, essayez donc une GV hydranet à lattes verticales...
    Sur mon Sharki je roule ou déroule à toutes les allures sans me poser de questions et sans jamais le moindre pli. Évidemment il faut un mat de section suffisante. Ce qui explique sans doute que cette solution ne soit pas plus fréquente.

    Répondre à ce message

  • 13 mai 2019 09:30, par wilfrid7777 écrire     UP  image

    Je confirme l’énorme différence si on installe une Gv à lattes verticales sur un mat à enrouleur. Déja 25.000Nm avec, sans pb. Enroulage facilité, et surtout performance du bateau, au moins 0,5 kt. Ceci sur un amel de 53 pieds.

    Répondre à ce message

    • 13 mai 2019 11:14, par lysigee écrire     UP     Ce message répond à ...  image Animateur

      Je ne doute pas de l’amélioration de performances avec une GV à lattes, même sur enrouleur, surtout aux allures arisées, la chute étant mieux tenue. Mais je suppose que si tu as changé de GV c’est que l’ancienne n’était plus neuve. Pour moi, il y a deux ans le changement de GV (classique) de même type et de tissu comparable m’a aussi fait gagner 1/2 noeuds, voir plus au prés serré. Mais régale toi.
      Robert

      Répondre à ce message

  • 25 juin 2023 20:44, par ChevalierDeHadoque écrire     UP  image

    « génois sur enrouleur....au delà de réduction de la surface au delà d’un demi, le résultat n’est pas fameux. Poche et centre de voilure très avancé. »

    Avec un génois du type membrane carbone cela n’est plus vrai, la voile est indéformable et garde une forme quasi parfaite même roulée au 4/5.

    Suivant son programme de navigation cela rend quasiment inutile le gréement de cotre sauf éventuellement un étai largable pour envoyer un tourmentin ou une petite trinquette si on doit passer plusieurs heures dans du vent vraiment fort. Pour ceux qui font juste du tourisme hauturier, pas le Pacifique sud en hiver, il vaut mieux investir dans de belles voiles et prendre la météo...

    Je confirme que Sereine est un joli cotre mais mon cotre favori, de la même école, c’est Glénan...

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