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Accueil du site > Grand Voyage > Organisation du voyage au long cours > La lecture sur support numérique en croisière

Rubrique : Organisation du voyage au long cours

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La lecture sur support numérique en croisièreVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Octobre 2013, (màj Octobre 2013) par : Vent de Folie   

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Que veut dire « lecture sur support numérique » ?

En fait vous l’avez déjà tous pratiquée en lisant un article ou un livre au format PDF sur votre ordinateur, mais pour lire un roman nous allons voir qu’il y a beaucoup plus pratique.

La lecture numérique se développe progressivement en France alors qu’elle est déjà très courante aux USA et en Russie par exemple.

Les livres numériques (appelés livrels ou plus communément ebook)

  • Le bien connu format PDF créé en 1993 par Adobe Systems a pour avantage d’offrir une restitution fidèle de la mise en page voulue par le créateur du document. Par contre la pagination est figée, ainsi que le nombre de mots par lignes. Si vous zoomez, cela vous obligera a utiliser les ascenseurs verticaux et horizontaux.
    - 
    Pour améliorer le confort de lecture, plusieurs autres formats ont étés créés, permettant ainsi de lire un livre d’une manière agréable quelque soit la taille de l’écran. Le plus répandu est le format ouvert et standardisé epub apparu en 2007.
    Dans ce format la mise en page n’est plus fixe mais se forme lors de l’affichage, en fonction de la taille de l’écran, du facteur de zoom et de la police utilisée. Car on peut aussi choisir la police, régler les marges et l’interligne, et parfois opter pour une césure automatique (coupure des mots en fin de ligne) ou non.
    Le format epub est quasiment devenu un standard pour les ebooks. De nombreux logiciels permettent d’obtenir un fichier .epub à partir des formats .doc, .docx, .odt, .html
  • Les autres formats existants :
    • mobi/azw3 format propriétaire de Amazon, proche du format epub mais système fermé
    • cbr ou cbz pour les bandes dessinées
    • djvu proche du PDF
    • daisy pour les mal voyants
    • livres audios au format MP3

Les lecteurs numériques

  • L’adaptabilité du format epub a rendu possible la lecture de livres sur des matériels allant du smartphone à l’ordinateur en passant par la tablette.
    Mais de nouvelles technologies d’écran ont permis l’apparition de matériels dédiés à la lecture numérique : les liseuses ou readers, dont l’essor date de 2007.
    Elles utilisent la technologie de papier numérique (dont le principal fabricant est E Ink) qui s’apparente au principe de l’ardoise magique : on utilise un écran réflectif (sans rétro-éclairage) et l’affichage ne consomme pas de courant. On envoie simplement une impulsion électrique pour changer celui-ci. Pour l’instant ces écrans ne permettent qu’un affichage noir et blanc mais une technologie couleur existe déjà et sera bientôt commercialisée. La grande majorité des liseuses ont un écran de 6 pouces de diagonale.
    - 
    Avantages  : la lecture ne fatigue pas la vue contrairement aux ordinateurs et tablettes, l’autonomie est beaucoup plus grande, pouvant aller jusqu’à 2 mois de lecture moyenne. Le poids est réduit : moins de 200 g pour une liseuse 6 pouces contre plus de 300 pour une tablette 7 pouces. C’est un facteur à prendre en compte lorsque l’on tient l’appareil plusieurs heures à bout de bras.
    Les liseuses récentes ont un écran tactile et la dernière génération inclus un éclairage de l’écran par diodes rasantes permettant de lire dans le noir, sans pour autant diminuer l’autonomie.
    Autres fonctionnalités présentes sur les readers : connexion USB, extension mémoire par carte SD, dictionnaires, wifi, 3G, navigateur internet, gestion des métadonnées et de la bibliothèque, lecture audio, text to speech (synthèse vocale permettant d’écouter un texte)
  • Les marques les plus connues :
    • Kindle (mobi/azw3, pdf, doc, docx, html, images, mp3)
    • Sony (epub, pdf, doc, images)
    • Kobo (epub, mobi, pdf, cbr, cbz, rtf, html, images)
    • Nook (epub, pdf, images)
    • Bookeen (epub, pdf, html, images, mp3)
    • Pocketbook (epub, pdf, djvu, doc, docx, html, images, mp3)
      Les prix varient de 80 à 150 euros environ.

Mais vous pouvez bien sûr lire des epub aussi sur votre ordinateur, sur votre tablette (Android, iOS et Win8) ou smartphone (Android ou iOS) dont la taille d’écran à tendance à se rapprocher des 6 pouces des liseuses.
- 

Les logiciels de lecture

  • Ces logiciels ne se contentent pas d’afficher l’ebook sur votre lecteur, ils apportent aussi différentes fonctionnalités comme :
    • la gestion des polices (type et taille), marges, interlignes et césures
    • la prise de notes récupérables par la suite
    • le surlignage
    • l’utilisation de dictionnaires monolingues (définitions) ou bilingues (traduction)
    • la gestion de la bibliothèque
    • la recherche par mot

Où télécharger des ebooks ?

  • Un mot à propos des DRM (Digital Right Management) ou verrou numérique :
    Lorsque vous téléchargez un ebook avec DRM, vous ne l’acquérez pas. On vous délivre seulement une licence de lecture sur l’ordinateur au préalable identifié par une clé délivrée par Adobe et sur la liseuse déclarée connectée à cet ordinateur.
    Vous ne pourrez pas le copier et le transférer sur la liseuse de votre conjoint : il serait illisible. Si vous changez de liseuse vous ne pourrez plus le lire non plus.
    Pensez donc à vérifier avant d’acheter un ebook s’il est avec DRM ou sans.

Quel rapport avec la croisière ?

  • Si vous êtes un gros lecteur, a fortiori si dans votre équipage il y plusieurs gros lecteurs et même si vous aimez l’odeur du papier et sa texture et si pour vous un appareil électronique ne peut remplacer un livre, jetez un oeil sur ces arguments :
    - 
    Dans la mémoire interne d’une liseuse vous disposez d’environ 1 Go disponible pour y stocker vos ebooks. Cela représente environ 1000 livres de 1 Mo chacun. Ce qui représente, même à raison de 100 livres par an, 10 années de lecture.
    Sans compter l’extension mémoire par carte SD jusqu’à 32 Go, soit 32 000 livres...
    - 
    Ces mille livres, au format poche uniquement, représenteraient un volume d’environ 400 litres pour un poids de 150 kg
    Je pense que ces arguments vous parlent déjà. À cela s’ajoute la possibilité d’utiliser des dictionnaires français ou bilingues (si vous lisez en langue étrangère) par simple appui sur l’écran, le zoom de l’affichage, l’éclairage intégré et un poids inférieur à 200 g.
    - 
    Même ceux qui naviguent à temps partiel et rentrent en France régulièrement connaissent les affres des franchises de bagages des compagnies aériennes qui se réduisent comme peau de chagrin.
    - 
    Pour les navigateurs au long cours se pose en plus le problème de l’accès aux livres en français. Les échanges entre bateaux c’est bien, mais on retrouve souvent les mêmes titres et les genres littéraires sont peu variés. Et quand on navigue dans des endroits isolés où les bateaux francophones se font rares, on en est réduit à relire ceux dont on n’a pas voulu se séparer.
    - 
    À vous de voir quel argument sera le plus fort : l’odeur du papier ou le côté pratique ?
UP


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8 Messages de forum

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  • 3 octobre 2013 08:31, par Sergio écrire     UP

    Tu m’as convaincu Rémy ! (Surtout le dernier paragraphe !)
    Merci pour l’article !

    Répondre à ce message

    • 3 octobre 2013 09:09, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Je pratique depuis plusieurs années et c’est effectivement très pratique. Un Kindle demande à être rechargé environ une fois par mois (utilisé ou pas d’ailleurs).
      Ceci permet, en plus, d’avoir avec soi ces livres-que-je vais-lire-un-jour et qu’on n’a pas sous la main quand l’ocasion se présente.
      J’ai ainsi sur mon Kindle la Bible en français (de Segond) et la version King James en anglais, l’Iliade, l’Odyssée, tout Sherlock Holmes (en VO), tout Proust, les Essais de Montaigne et les Pensées de Pascal, entre autres, et ça n’occupe que quelques % de la mémoire et pour moins de 10 Euros...
      Personnellement, je trouve les textes du domaine public très intéressants (et il y en a assez pour plusieurs existences...), mais les prix des oeuvres plus récentes me semblent souvent exagérés, surtout avec les limitations liées aux droits de reproduction.
      Attention néanmoins, même sur des sites comme Amazon, on trouve des versions de textes qui sont des scans faits avec un logiciel de reconnaissance de caractères et mal relus, ce qui rend la lecture désagréable du fait des nombreuses coquilles restantes. Lire les avis des acheteurs/lecteurs précédents peut être judicieux (surtout vrai pour les textes dans le domaine public gratuits ou très peu chers. Les textes récents sont issus des fichiers de l’éditeur et n’ont pas plus de coquilles que les versions papier).
      Le fait d’avoir un dictionnaire interactif par lien hypertexte embarqué est très intéressant, par exemple pour lire des textes comme ceux de Conan Doyle qui emploie un vocabulaire riche, de son époque, avec des mots que je n’avais jamais vus...
      Attention, l’achat de livres sur Amazon est plus commode avec une liaison Wi-Fi opérationnelle (possible sans : on peut acheter et se faire livrer sur son PC, puis transférer sur le Kindle via USB, mais c’est un peu plus lourd...).
      Amazon propose gratuitement un logiciel de lecture de son format de texte pour PC.

      Répondre à ce message

  • Merci pour le topo !

    Sur le plan technique, la liseuse est une belle idée grâce à ce principe de basculement des pixels qui ne consomme quasiment pas de courant et permet des mois sans charge de batterie. C’est comme la roue et la brouette, fallait y penser ...

    L’an passé j’ai failli en acheter une, séduit par le principe technique.

    Et puis j’ai regardé si je trouve dans leur catalogue les bouquins qui sont sur ma table de nuit . Déception. C’est le gros problème des liseuses, même si des dizaines de milliers de livres sont numérisés, cela reste marginal. J’ai récemment lu un article qui regrettait le peu d’empressement des éditeurs pour investir dans ce support. C’est bien dommage. Evidemment, le peuple des lecteurs de livres est moins « rentable » que celui des lecteurs de facebook :-P

    Je dirais au futur acheteur : il faut évaluer grosso modo si le genre de livres que vous aimez lire se trouve sur ce marché.

    Je pense à un autre usage en voyage : stocker sur la liseuse tous les documents personnels, qu’ils soient administratifs, techniques, familiaux, etc ... je fais cela dans mon PC (les Mo commencent à gonfler !) et je me dis que rangés dans une liseuse ce serait bien plus pratique et « portable » que dans un PC.

    Qu’en est-il de la facilité à mettre dans une liseuse ses propres documents ? Et les limites de ce qu’on peut en attendre dans un tel usage ?

    Répondre à ce message

    • 3 octobre 2013 09:52, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Je crois surtout que le peu d’empressement des éditeurs est lié à la résistance de la chaîne de grossistes/libraires en aval qui sont terrorisés à l’idée de voir leurs confortables marges disparaître. Ceci explique le prix que je trouve très élevé pour les nouveautés, injustifiable si on tient compte de la nouvelle structures des coûts de cette filière de diffusion. C’est l’éditeur qui fixe le prix et non le diffuseur, Amazon ou autre.
      On trouve par contre facilement tous les classiques et beaucoup de livres anciens introuvables numérisés, ce qui m’a permis de lire des livres chez moi alors qu’avant il fallait courir les bibliothèques.
      Certains auteurs de livres un peu marginaux publient sur Kindle à prix restreint.
      On peut charger sur un Kindle via la prise USB tout document en .pdf.

      Répondre à ce message

      • 3 octobre 2013 17:33, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        On peut charger sur un Kindle via la prise USB tout document en .pdf.

        Peut-on aussi décharger depuis le kindle par cette prise ?
        Absolument nécessaire si le kindle sert à stocker toute la paperasse perso (cf préocupation de Robert) car à l’occasion il faudra envoyer une copie à l’organisme ceci ou au fournisseur celà

        En gros, le kindle peut-il aussi être un organe de stockage ?

        Répondre à ce message

        • 3 octobre 2013 18:18, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Je n’ai pas beaucoup approfondi ce mode, mais le Kindle connecté en USB à un PC apparait comme une clé USB qu’on peut ouvrir et acéder pour charger ou ciopier des documents (un dossier « Documents » apparait à l’écran).
          Extrait du manuel :
          You can add content to your Kindle by connecting it to your computer via the supplied USB
          cable. When you first connect the Kindle to a computer’s USB port, it will appear as an
          external storage drive or volume on the computer’s desktop. You’ll see a directory or folder
          called “documents.” You can add Kindle-compatible files to these directories, and you can
          copy, move, or delete the files that are already there.

          Par contre, aucune possibilité d’éditer/modifier les docs, contrairement à un PC.
          le Kindle peut être protégé par un mot de passe.

          Répondre à ce message

  • La liseuse, quel progrès ! même s’il est tout à fait légitime de préférer l’odeur du papyrus ou le toucher du parchemin, quelle économie de place et financière lorsqu’on est un « gros » lecteur. Et quel confort quand on est limite besoin de lunettes : la qualité « d’impression » est telle que la lecture en est plus facile et si ça ne suffit pas, il suffit d’augmenter la taille de la police.
    Je me permets de rajouter quelques petites remarques :
    - en dehors des caractéristiques techniques et esthétiques pour le choix de la liseuse, il est important de savoir que certaines dépendent de fournisseurs de livres, il faudra donc passer par leur site via Wi-Fi pour télécharger un fichier livre, même s’il ne vient pas de chez eux ; alors que d’autres sont « libres » et s’utilisent comme n’importe quel stockage de données via une fiche USB sans avoir à demander d’autorisation à qui que ce soit. C’est important si vous vous faites prêter des livres numériques.
    - il existe des liseuses rétro-éclairées (Conrad en soldait une pour trois fois rien la semaine dernière). C’est très bien pour lire la nuit sans avoir besoin d’allumer la lumière mais inutilisable en plein soleil. Contrairement aux liseuses classiques qui elles sont illisibles dès que la luminosité baisse.
    - Si en théorie on peut mettre plusieurs milliers de livres sur la liseuse équipée d’une micro card, c’est assez lent et malcommode à l’usage et il vaut mieux stocker sa bibliothèque numérique sur l’ordinateur et n’importer qu’au fur et à mesure les quelques dizaines de livres que l’on va lire rapidement.
    - Enfin, pour les livres écrits entre 1943 et 1963, ils sont en France soumis au copyright qui est de 70 ans chez nous (merci à nos députés de défendre les pauvres héritiers...) mais libres de droit dans la plupart des pays (50 ans). Vous pouvez donc profiter de vos voyages pour télécharger gratuitement, par exemple sur les bibliothèques québécoises, tout Boris Vian, ou tout autre auteur d’après guerre, alors que le téléchargement en est bloqué lorsque vous vous connectez depuis le territoire national.
    Bonne lecture

    Répondre à ce message

    • 3 octobre 2013 18:28, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Le Kindle de base (le mien) a une autonomie en lecture de plus de 100 h avec son écran non éclairé, la Wi-Fi coupée (> 7 500 pages successives d’après la doc).

      Il n’y a pas de gadget type 3 ou 4 G ou de lecteur audio contrairement aux suivants.

      Les plus récents (Fire) sont plutôt vers 10/11 h et beaucoup moins si le rétroéclairage est poussé....
      Je pense que pour celui qui veut lire au calme, le modèle de base est le plus indiqué. La musique et les emails ont leur propres machines optimisées.... Un faible éclairage suffit, car l’écran a un excellent contraste.

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