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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Articles > Le confort à bord > Le froid à bord > Installer soi-même un groupe frigorifique refroidi à l’eau de mer ...

Rubrique : Le froid à bord

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Installer soi-même un groupe frigorifique refroidi à l’eau de mer ... Version imprimable de cet article Version imprimable

Publié Juin 2011, (màj Juin 2021) par : Pil-Poil    tilikum   

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Voulez-vous un groupe frigorifique vraiment performant ?

Un particulier soigneux peut sans problème installer un compresseur avec refroidissement à circulation d’eau acheté en « préchargé » , par exemple chez « Frigoboat » le W35F ou le W50F.

Le matériel :

Que l’installation soit en 12 ou en 24 volts, le matériel reste le même. (Sauf le fusible principal.)

JPEG - 200.1 ko
Evaporateur et montage du W35F ou W50F
JPEG - 168.1 ko
Compresseur préchargé W35F ou W50F

Voici la liste des ingrédients :

  • Le kit indissociable dans le commerce :
    • Un compresseur préchargé en gaz W35F ou W50F
    • Une unité électronique Danfoss 12/24 volts.
    • Un thermostat, réfrigérateur ou conservateur, selon.
    • Un évaporateur pré-équipé préchargé en gaz pour cette puissance de compresseur.
  • Quelques accessoires supplémentaires :
    • Une pompe à eau type Flojet 24 volts 12 l/m.
    • Filtre à eau, tricoclair, colliers, raccord en « T », etc.
    • Un convertisseur à découpage 12/24 volts -> 5 volts 3 ampères.
    • Un relais R/T 12 volts.
    • Deux porte fusible.
    • Un fusible 15 A pour protéger la ligne du compresseur. (7,5 A pour une utilisation en 24 volts)
    • Un fusible 3 A pour protéger le convertisseur et la pompe.
      PDF - 129.7 ko
      Documentation compresseur BD50F

Cette liste de matériel pourrait faire craindre une installation compliquée, mais ce n’est pas le cas, et un amateur soigneux n’aura pas de problèmes

Le fonctionnement et l’assemblage :

JPEG - 117.6 ko
Flèches vertes : groupe, pompe à eau, filtre à eau, entrée et sortie pompe, entrée et sortie évaporateur. Flèches rouges : circulation d’eau
  • La pompe à eau de mer :

L’assemblage du groupe et du circuit d’eau de mer est tout à fait classique. La pompe prend l’eau sur la prise de l’évier (par exemple) et la rejette par l’écoulement de l’évier. La pompe couramment utilisée est une Flojet 24 volts 12 l/m, et on s’en sert d’une manière particulière. C’est une pompe increvable qui tiendra la durée de vie du compresseur. En cas de besoin, on peut changer sa tête pour environ 1/4 du prix de la pompe. Il est préférable de la monter « tête plus bas que le moteur » ce qui protège le moteur de l’eau en cas de fuite d’eau sur la tête.

En effet, cette pompe, en version 12 volts alimentée sous 12V consomme environ 6 ampères en circuit ouvert. Le débit est bien trop grand pour refroidir le compresseur. En version 24 volts alimentée en 5 volts, elle consomme environ 0,5 ampères et son débit est largement suffisant pour le compresseur. Si de plus on utilise un convertisseur à découpage pour réduire la tension de 12V en 5V, alors la consommation réelle mesurée sur la batterie de 12V ne sera que de 0,2 à 0.3 ampères ce qui est négligeable. Bien entendu elle est alimentée par le compresseur à travers un relai classique 12V (type automobile).

Ce type de pompe, à sa tension nominale, tourne à 2200 t/m et est très bruyante. A 5 volts, elle ne tourne plus qu’à 400 t/m, et devient pratiquement inaudible. Il n’y a qu’un problème lié à l’utilisation de ce type de pompe à cette vitesse : comme c’est une pompe à clapets, et que le débit n’est plus que de 2 à 3 litres minute, un grain de sable peut rester coincé dans un des clapets, désamorçant celle-ci. Il faut donc mettre un bon filtre à l’entrée de la pompe. En cas de nécessité on pourra prévoir un petit interrupteur pour faire marcher la pompe en 12V pendant quelques instants pour purger les saletés. Personnellement, j’ai un convertisseur 12V-5V (à 30€) qui est temporisé : au démarrage la pompe marche sous 12V pendant 5 secondes et est purgée à chaque démarrage.

Un seul système de pompage peut alimenter jusqu’à quatre groupes, les condenseurs étant connectés en série. Le pilotage se fait tout simplement par des relais.

  • Le thermostat de sécurité :

Le groupe comporte un thermostat de sécurité fixe à 60°C, installés sur le condenseur permet l’ arrêt du système en cas de manque de circulation d’eau. Il m’est arrivé de laisser par mégarde le groupe en route avec le bateau à terre (plus d’eau !) sans dommage durant plusieurs heures, le groupe s’était simplement arrêté.

JPEG - 71.2 ko
Convertisseur 12V-5V, avec relai et son interrupteur pour basculer en 12V forcé.
  • Le compresseur :

La vitesse du compresseur sera réglée à 3500 t/m. L’intensité absorbée sera du double qu’à 2000 t/m, mais que le compresseur fonctionne 10 heures à 3 ampères ou 5 heures à 6 ampères, la consommation quotidienne sera la même, sauf que, dans le deuxième cas la pompe n’aura tourné que 5 heures au lieu de 10 !

  • L’évaporateur

On peut acheter le modèle plat, et lui donner le pli à angle droit adéquat pour l’adapter à la glacière. C’est facile en le roulant sur un cylindre de bois de 7-8 cm de diamètre enrobé de tissus pour ne pas abîmer la peinture de l’évaporateur. Le plus grand soin est nécessaire durant le quart d’heure d’assemblage des deux raccords automatiques entre le compresseur et l’évaporateur.

Pensez à fixer le thermostat sur l’extrémité de l’évaporateur opposée aux tuyaux d’entrée et de sortie. C’est sur cette extrémité qu’il faut réguler la température de l’évaporateur.

  • Le fusible :

Attention à la position du fusible principal. Très souvent, on le trouve installé à côté du compresseur. Si la ligne est pilotée par un disjoncteur du même calibre au tableau, le fusible est inutile. Si la ligne part directement de la batterie, le fusible doit être installé au plus près de celle-ci. Le fusible n’est pas là pour protéger le compresseur qui se débrouille très bien avec son électronique embarquée, mais pour protéger la ligne d’alimentation d’un éventuel court-circuit, qui peut se produire aussi bien au niveau du compresseur, que n’importe où le long de la ligne.

UP


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149 Messages de forum

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  • Bonjour
    Je suis équipé de ce type de refroidissement par eau de mer.
    • Admission par un T sur la pompe manuelle d’eau de mer
    • Evacuation par l’évier
    Il y a un gros problème, si je dois quitter le bateau deux ou trois jours, impossible de le sécuriser en fermant les vannes, sauf à vider le frigo, et à le couper.
    Des solutions ???
    Michel

    Répondre à ce message

    • Bonjour Michel,

      Oui, j’ai eu le même problème avec le bateau à terre !

      • Solution provisoire rustique facile : on met un « T » sur l’arrivée et le départ de l’eau, on y branche 2 tuyaux « tricoclair » qui vont dans un bidon de 20 litres d’eau dans le carré, en plongeant les tuyaux bien au fond. Après avoir fermé les vannes de coque, la circulation se fera par le bidon, dont la température s’élèvera de 5-10°C environ. Ce n’est pas idéal, mais ça marche, je l’ai fait longtemps, même en été. Le rendement du compresseur baisse car il est refroidi moins efficacement.
        - 
      • Solution plus élégante : à la place du bidon, on met un échangeur en alu qu’on plaque sur une paroi froide, facile dans un bateau métallique. Moins évident dans un bateau plastique. La photo de l’échangeur est jointe.
      JPEG

      Répondre à ce message

      • Bonjour,

        Suite aux échanges que j’ai déjà eus avec Frad/Tilikum, je vous transmets également ma demande.

        votre site est très instructif.

        Sais-tu où que je peux me procurer cet échangeur alu (qui est je suppose à plaquer contre la coque ) ? Quel produit de jonction utiliser ?

        Bien sincèrement,
        Didier TABARAUD - LE FER


        Bonjour Fred,
        Merci. J’avais vu cet article du forum.
        Sais-tu où que je peux me procurer cet échangeur alu (qui est je suppose à plaquer contre la coque ) ?
        Bien sincèrement,
        Didier

        Le 21/07/2011 13:02, Tilikum a écrit :
        > Bonjour Didier,
        >
        > Les condenseurs en lien conviennent pour les grosses installations de bateaux de pêche aux chambres froides de plusieurs mètres cube avec des compresseurs de plusieurs kilowatts ! :-P
        >
        > Regardes ici une solution à la portée d’un amateur : http://www.plaisance-pratique.com/i...
        >
        > Cordialement,
        >
        > Fred

        Répondre à ce message

        • L’échangeur dont j’ai montré la photo est simplement une tôle de dural de 15mm de 300 x 150 mm² environ dans laquelle j’ai fraisé une saignée de 10mm x 10mm environ en forme d’accordéon (non débouchant) pour avoir un long trajet du liquide caloporteur entre l’entrée et la sortie. Sur la plaque dural est vissé une plaque en plexi de 10 mm environ qui ferme la saignée en accordéon et qui porte les tétines d’entrée et de sortie qui sont raccordées par du tricoclair banal à la pompe 24V alimentée sous 6V et au petit réservoir d’expansion (1 litre). L’échangeur ainsi formé est plaqué contre la coque avec un mastic spécial de conduction thermique et fixé au bordé par quelques noix de Sikaflax-colle.

          En cas de besoin je peux faire un petit schéma.

          Répondre à ce message

          • Voici le schéma.

            Quelques particularités :

            • l’échangeur doit être en dépression pour éviter les problèmes de fuites éventuelles, donc il doit être entre le vase d’expansion (pression nulle) et l’entrée de la pompe (en dépression)
            • entre le couvercle en plexi et la plaque dural on peut mettre un joint torique (vendu au mètre) sur le pourtour dans une rigole fraisée pour cela, ou bien simplement un ruban de Sikaflex.
            • le vase d’expansion doit avoir un petit trou dans son couvercle pour que la pression soit nulle.
            • les liaisons sont en classique tricoclair.
            • il faut une zone plane sur la coque pour plaquer l’échangeur, dans mon cas la boite à lest (métallique) était parfaite pour cela.
            • la plaque d’alu doit être aussi grande que possible, et l’accordéon de la rigole aussi long que possible.
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            Répondre à ce message

            • Bonjour,

              Je viens d’installer un W 50 F tout neuf sur Haize Egoa.Bien qu’il s’agisse d’un bateau en aluminium, l’emplacement pour un échangeur tel que celui décrit ci-dessus n’était pas facile à trouver. J’ai eu l’idée de le remplacer par un petit radiateur de moto (de nombreuses motos sont refroidies à l’eau) acheté d’occasion sue Leboncoin et muni d’un ventilateur électrique du diamètre ad-hoc relié au relais de pompe du groupe.

              Ca semble fonctionner parfaitement mais je vous en dirai plus à l’automne lorsque le bateau sera tiré au sec.

              Par ailleurs j’ai fait l’essai de monter en série avec la pompe d’eau de mer « classique » (et coûteuse) —que j’ai prudemment laissée en place— une petite pompe chinoise à circulation que j’ai choisie en 24V pour l’alimenter en 12V. Ces pompes sont très bon marché sur Ali-Express (moins de 50 €). Elles ont pour avantage de consommer très peu (250 mA pour la mienne) pour un débit important, d’être complètement étanches et totalement silencieuses. Leur inconvénient est qu’elles ne sont pas auto-amorçantes et qu’elles doivent par conséquent être installées sous la flottaison. Mais sur mon bateau ce n’était pas un problème, le filtre d’eau de mer étant déjà et depuis 15 ans sous la flottaison. J’ai donc placé cette pompe juste après le filtre avec un interrupteur permettant de basculer d’une pompe sur l’autre au cas où...

              Peio
              Haize Egoa

              Répondre à ce message

              • Bonjour,

                Pas mal l’idée du radiateur de moto, et même si le rendement ne s’avère pas très bon, cela n’aura pas d’importance, le bateau étant relié au secteur du chantier...

                Par contre, est-ce que ça va résister à l’eau salée ? :-/

                Une question concernant la petite pompe chinoise 24 volts alimentée en 12 volts :

                Comme c’est une pompe centrifuge, il faut une vitesse minimum pour que ça fonctionne, contrairement à une pompe à clapets qui est du type volumétrique.

                J’avais fait un essai il y a quelques années avec une pompe March : à la bonne tension elle refoulait à 3 mètres de hauteur, alimentée à mi-tension, pas à plus de dix centimètres... :’-(

                En plus, en série avec la pompe à clapets ne tournant pas... il y a la perte de charge à vaincre.

                _/)

                Répondre à ce message

                • Le gros risque en cas de fuite du radiateur s’il ne résiste pas à l’eau de mer est de couler le bateau durant une absence un peu longue. Je me suis fait des frayeurs de ce genre le jour où la sortie d’eau de refroidissement par l’évier a été bouchée par des saletés qui ont bouché l’écoulement de l’évier au niveau du coude de la vanne de coque Randex !

                  Dans mon système d’échangeur de coque, lorsqu’il marche en circuit fermé ce n’est pas de l’eau de mer, mais de l’antigel.

                  Quand le compresseur marche à l’eau de mer, le circuit fermé est complètement isolé par un système de 2 vannes, et une fuite à son niveau est sans importance. D’ailleurs depuis que j’ai ce circuit fermé, je n’ai jamais plus fait marcher le refroidissement à l’eau de mer, même à flot !

                  Répondre à ce message

                  • Non, pas de risque : le radiateur n’est en service que lorsque le bateau est au sec et il fonctionne à ce moment en circuit fermé (vannes 3 voies d’isolation du circuit d’eau de mer). Il est impossible d’avoir l’eau de mer et le radiateur en même temps.
                    Exactement comme pour ton échangeur de coque.

                    Simplement, j’ai pensé qu’un radiateur avec un ventilateur serait un montage plus simple, probablement plus efficace et surtout moins coûteux (j’ai acheté un radiateur d’occasion-mais-neuf sur E-bay pour 18 Euros + port) qu’un échangeur.

                    Cordialement,

                    Peio
                    Haize Egoa

                    Répondre à ce message

                • re-bonjour,

                  le radiateur (et son vase d’expansion) sont remplis d’eau douce. J’ai fait deux dérivations avec des vannes 3 voies juste après la (les) pompe(s) et la sortie compresseur. Certes, un peu d’eau salée va se mélanger à cette eau douce lors de la mise en circuit, mais ça ne devrait pas être terrible. Sinon, eh bien je ferai ce que je faisais de toutes façons chaque année à l’hivernage : je brancherai un tuyau d’eau sur le passe-coque histoire de bien rincer le circuit avant de mettre mon radiateur en service.

                  Pour ce qui est de la pompe centrifuge chinoise, elle refoule bien à environ 1,50m (environ) avec un débit moitié moindre (au doigt mouillé :-) ) de celui de la pompe Shurflo (ou Flojet ?) qui équipait mon CLD (pompe 12V). C’était un peu juste pour le CLD, mais avec le Danfoss, la sortie d’eau est à peine plus chaude que l’entrée. Je vais mesurer les températures d’entrée/sortie avec le merveilleux thermomètre à clamp de frigoriste que j’avais acheté l’an passé aux US (au passage : est-ce que ce thermomètre/calculateur est fiable pour les pressions des gaz ?). Je vais essayer de retrouver le modèle de pompe et le vendeur...

                  ...Voilà, c’est fait : en fait je l’avais achetée en Grande Bretagne sur E-bay (je n’avais plus le temps pour une livraison depuis la Chine). C’est ce modèle là :

                  http://www.ebay.co.uk/itm/ws/eBayIS...

                  En 24V elle grignote 1,1A et refoule jusqu’à 7m pour un débit max de 650l/h (je pense pour une colonne d’eau nulle). En 12V elle fonctionne très bien au travers de ma Shurflo et a l’énorme avantage d’être totalement silencieuse. De toutes façons, vu son prix (environ 25 Euros), ça vaut le coup d’essayer. Se méfier du tuyau de sortie : c’est du plastique mince et souple, très sensible à l’écrasement du collier. Je l’ai renforcé.

                  Peio
                  Haize Egoa

                  Répondre à ce message

                  • Voilà, c’est fait :

                    Après 1/4 d’heure de fonctionnement, la température mesurée sur le gros tube de l’échangeur était de 31.5° côté arrivée d’eau de mer et de 34° tout rond côté sortie (température ambiante dans le bateau : 33°).
                    Je pense que ça peut aller :-)

                    Répondre à ce message

                  • Intéressantes ces pompes, merci pour le lien. J’en ai commandé deux en 24 volts et trois en 12 volts chez AliExpress pour divers essais, notamment avec de l’eau chargée en particules de sable.

                    Le problème avec ce type de pompe centrifuge est parfois l’usure prématurée de l’impeller... suivant la matière utilisée.

                    Se méfier du tuyau de sortie : c’est du plastique mince et souple, très sensible à l’écrasement du collier. Je l’ai renforcé.

                    Étant avertit, j’ai pris des modèles avec les embouts entrée/sortie filetés en 1/2"... |-)

                    Pour le débit d’eau, en pratique un BD50F n’a besoin que de 2 à 3 litres d’eau par minute, pas plus !

                    _/)

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                    Répondre à ce message

                    • Ah oui, c’est beaucoup plus sérieux avec ces embouts filetés. D’autant que cette pompe devant être localisée sous la flottaison, des connexions un peu « ole-ole » comme celles du modèle que j’ai installé ne sont pas trop rassurantes.
                      Pourrais-tu donner l’adresse du vendeur ? Pour cette année c’est cuit, mais je changerai ça l’an prochain.

                      A part ça, ce W50 F fonctionne à merveille, j’ai mes batteries à bloc en permanence (faut dire qu’on est en juin, qu’il n’y a pas un nuage et que ça a pas mal soufflé —entre 20 et 30 kn— pendant mes deux jours de test au mouillage)

                      Bref, je suis très content et envisage des mouillages de longue durée dans un avenir très très proche :-)

                      Peio
                      Haize Egoa

                      Répondre à ce message

                      • Le vendeur est Marcmart, j’ai commandé hier par FedEx, on va voir combien de temps ça va prendre...

                        Actuellement, tu fonctionnes avec la pompe Shurflo ou la chinoise ?

                        Ici, on commence à avoir des problèmes de fiabilité avec les pompes Flojet : les « made in USA » et les « made in Mexico » fonctionnaient des années, alors que les récentes « made in China » se mettent à fuir au bout de quelques mois ! :-((

                        J’étais en train d’envisager l’utilisation de pompes centrifuges March, sachant que ce type de pompe ne supporte pas de tourner à sec, ce qui à 160 USD l’unité fait cher la conséquence d’un filtre colmaté ou d’une vanne oubliée fermée... :-/

                        Au prix des chinoises si elles s’avèrent fiables, je pourrais proposer d’office une pompe d’avance dans mes installations ! B-)

                        _/)

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                        Répondre à ce message

                        • Je fonctionne sur la chinoise (qui fait tellement peu de bruit que c’en est troublant). Aucun souci jusqu’à présent mais ça fait moins d’une semaine que c’est en route.

                          La Shurflo (ou Flojet, je n’en sais rien car CLD y avait collé il y a 15 ans une étiquette à eux devenue indécollable) fonctionne toujours bien et je l’ai laissée en place, comme je te l’ai dit, à tous hasard. Mais, bon, pour l’instant pas de souci et, à mon avis, cette petite pompe chinoise 24V débite encore trop lorsqu’alimentée en 12V (et ce, au travers de la Flojet). A mon sens avec cette pompe le relais fourni par Frigoboat devient inutile (500 mA !) mais je l’ai monté quand même.

                          Cela dit, j’ai essayé cette pompe chinoise chez moi, en eau et à sec. En eau pas de problème, ça pulse. A sec, en revanche, elle fait un bruit d’enfer et je me demande quelle serait sa longévité dans de telles conditions... Mais bon, 25 Euros chez les british. On peut en avoir 10 pour le prix d’une seule Flojet chez Bigship, alors...

                          Peio
                          Haize Egoa

                          Répondre à ce message

                          • ...A propos de cette installation : tu disais (ailleurs) et tu as tout à fait raison que moins le groupe se met en route et mieux c’est pour la consommation électrique. J’ai réglé le mien sur 3000 t/mn. Il se met en route assez fréquemment (je trouve, mais j’ai l’habitude de la plaque eutectique) et tourne pendant 10 min à 1/4 d’heure.
                            Sachant que la température de l’eau de mer avoisine les 25° et que la température moyenne de l’air oscille autour de 28°, cela te semble-t-il correct ou dois-je changer la vitesse de rotation ?

                            Peio
                            Haize Egoa

                            Répondre à ce message

                          • Chez CLD, j’ai toujours vu des Flojet, en pratique des pompes 24 volts utilisées en 12 volts, d’où l’étiquette ajoutée « 12 volts »...

                            Par la suite il y a eu la Flojet « de circulation » 12 volts, mais qui avait bien un moteur 24 volts ! ;-)

                            Pour la petite pompe centrifuge à entrainement magnétique : ... à sec, en revanche, elle fait un bruit d’enfer et je me demande quelle serait sa longévité dans de telles conditions...

                            A mon avis, pas plus que quelques minutes, les paliers n’étant plus lubrifiés ni refroidis par l’eau !

                            C’est bien là le point faible de ce type de pompe en cas de désamorçage, et il est difficile de la protéger sans un montage de sécurité compliqué...

                            Pour la vitesse de rotation du compresseur, pour un groupe refroidi air je privilégie la vitesse la plus lente, limitant ainsi le nombre de démarrages, ce qui est d’un meilleur rendement.

                            Le raisonnement est théoriquement le même avec un groupe refroidi eau, sauf qu’on a une pompe à alimenter, et surtout un filtre à eau qui se colmatera d’autant plus vite que le compresseur tournera longtemps !

                            C’est pour ces raisons que je programme en général le compresseur à 3000 t/m...

                            Par contre, une pompe centrifuge se contente d’une eau grossièrement filtrée, contrairement à une pompe à clapets type Flojet qui exige une filtration relativement fine...

                            J’en saurais plus après les tests destructifs que je vais faire subir aux pompes que je vais bientôt recevoir... ! :o)

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              • Ça y est, j’ai reçu ce matin mes pompes « chinoises », commandées vendredi, parties de Hong Kong dimanche soir... arrivées mardi soir à FdF et livrées ce matin mercredi à mon atelier ! :-O

                Ça va nettement plus vite que Chronopost entre Paris et FdF ... pour moins cher ! :o)

                Emballage nickel et indestructible, cutter indispensable pour ouvrir le colis !

                Premiers tests en vrai dans un bidon de flotte... pour pomper, ça pompe, avec le débit et la pression conforme aux spécifications annoncées. ;-)

                Les tests suivants se feront à tension variable en vérifiant le débit et la consommation électrique à différentes hauteurs de refoulement...

                La technique :

                • Les pompes centrifuges classiques ont un presse étoupe assurant l’étanchéité... qui fuit toujours un peu... suivant l’usure.
                • Une avancée a été la mise au point de pompes à entrainement magnétique, permettant de supprimer le presse étoupe : plus de fuites possibles !

                Les plus connues sont celles produites par un fabricant américain, March, qui propose différents modèles en 115 ou 230 volts alternatif, ainsi que des petits modèles en 12 ou 24 volts continu, qui fonctionnent toutes avec le même principe :

                • On a un moteur électrique
                • Au bout de l’induit du moteur il y a un rotor à aimants permanents dans le corps de la pompe.
                • Dans le corps de la pompe, il y a un stator à aimants permanents qui entraine l’impeller de la pompe.

                Les pompes que je teste sont d’une simplicité diabolique !

                • Le rotor (l’induit) du moteur entraine directement l’impeller !!!
                • Plus de pièces intermédiaires, prix de reviens sans doute divisé par dix ! B-)

                Mon premier geste a bien sûr été l’autopsie de la pompe, déjà tout petit je démontais mes jouets pour voir comment c’était foutu à l’intérieur... :-P

                • L’objet me parait extrêmement solide avec ses embouts filetés
                • Le moteur et son électronique sont noyés dans une résine, c’est parfaitement étanche et immergeable en permanence.
                • L’axe sur lequel tourne le rotor est en céramique... théoriquement inusable.

                En ce qui me concerne je vais lancer ma procédure perso de « hard tests » destructifs pour valider la qualité du produit... ;-)

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                Répondre à ce message

                • Bonjour,

                  C’en est où, ces tests ?
                  Pour ma part, ma petite pompe « chinoise » 24V tourne sans encombre (et presque sans bruit) en 12V depuis le début de l’été.

                  Comme je le disais plus haut, seul ses embouts fragiles m’inquiètent, vu que cette pompe est placée sous la flottaison. Si cet autre modèle de pompe à palettes s’avère fiable, je changerai la mienne pour celle là l’an prochain.

                  A+

                  Peio
                  Haize Egoa

                  Répondre à ce message

                  • Bonjour,

                    J’en ai quelques unes en service :

                    • Deux installations frigorifiques.
                    • Une utilisée comme pompe de gavage pour un dessalinisateur 12 volts.
                    • Une plus puissante, 40 l/m en 24 volts, triphasée et avec variateur intégré pour l’alimentation en eau de mer de... mes WC ! |-)

                    Jusque là, RAS ! B-)

                    _/)

                    P.S. Quel est le degré de satisfaction du groupe W50 comparé au CLD ? ;-)

                    Répondre à ce message

                    • Ok, je vais donc en commander une avec embouts vissables pour le frigo. Ca me rassurera.

                      Pour ce qui est du W50 comparé au CLD, le premier mange moins de courant que le second (en moyenne journalière) et, surtout, je n’ai plus à m’en occuper quotidiennement et c’est un plus certain.
                      Du coup, mon alternateur dédié aux batteries service (90 A/h) et mon onduleur (3,5 kW pur sinus) deviennent largement sur-dimensionnés. Mais bon, qui peut le plus peut le moins...

                      En revanche, pas de différence notable dans la stabilité en température de mon coffre (ventilé). La plaque eutectique du CLD ne dégivrait jamais (sauf en dégivrage commandé) et l’évaporateur du W50 fait de même, sauf dans sa partie haute (ce qui, soit dit en passant, provoque une accumulation rapide de glace dans sa partie basse, ce qui est gênant).

                      Dans un mois environ je tire le bateau au sec et j’essaierai à cette occasion mon refroidisseur par circulation d’eau dans un radiateur de moto. Je reviendrai vous dire si ça fonctionne ou pas.

                      Ciao,

                      Peio
                      Haize Egoa

                      Répondre à ce message

                      • Bonjour à tous

                        Voilà, petit retour d’expérience sur le refroidissement du W50 à l’aide d’un radiateur de moto et d’un petit ventilateur 12V. Je viens de passer 4 jours au sec pour cause d’hivernage et j’ai pu continuer à avoir du froid grâce à ce petit système facile à installer.

                        Pour ceux que ça pourrait intéresser, voilà en quoi ça consiste :

                        . Une dérivation sur le circuit d’eau de mer située en amont de la pompe et commandée par une vanne 3 voies (la voie commune vers la pompe, la voie 1 vers le filtre et le passe-coque d’arrivée d’eau de mer, la voie 2 vers la sortie du radiateur de moto).

                        . Une dérivation sur la sortie d’eau chaude du W50, commandée par une vanne 3 voies identique à la précédente (ces 2 vannes sont des vannes en plastique conçues pour les circuits d’arrosage de jardin). La voie commune est reliée à la sortie du W50, la voie 1 va vers l’évacuation normale de l’eau de mer, la voie 2 vers l’entrée du radiateur de moto) ;

                        . Un vase d’expansion bricolé dans un petit pot en plastique dur transparent muni d’un bouchon vissable dans lequel j’ai percé un trou. Dans ce trou est greffé à un petit tuyau qui sert à la fois au remplissage du système (avec un mélange eau douce/antigel) et, une fois le système rempli, à la mise à l’air libre du vase d’expansion. Le vase d’expansion est relié par un raccord en T au tuyau d’arrivée d’eau du radiateur et il est placé un peu au-dessus de ce dernier ;

                        . Un petit ventilateur électrique 12V qui est fixé sur le radiateur à l’aide de colliers en plastique et qui est branché sur le relais de commande de pompe du W50 par l’intermédiaire d’un petit interrupteur et d’un fusible 1A.

                        Pour mettre en marche le système, il suffit de basculer les deux vannes sur « 2 » et de mettre le ventilateur sur « on ». Sa vidange peut s’effectuer en laissant la vanne n°2 sur « 1 » (l’eau du circuit est alors évacuée par la pompe). Il sera sans doute prudent de vidanger et de remplir à nouveau chaque saison du fait du mélange inévitable de l’eau de mer résiduelle (tuyaux, pompe,refroidisseur du W50...) avec l’eau douce du circuit fermé.

                        Voili-voilou. C’est très facile à monter (ça m’a pris moins de deux heures) et le coût de revient est vraiment très faible (20€ pour le radiateur d’occasion sur eBay, une dizaine d’Euros pour les vannes et le raccord en T, une dizaine d’Euros pour le ventilateur. Je passe sur les bouts de Tricoclair, l’interrupteur et le fusible. Au total, moins de 50 Euros). Je pense que le radiateur de moto peut être au besoin remplacé par un dissipateur de « watercooling » d’ordinateur, tout monté avec son ventilateur.

                        Testé pour une température de l’air de 28°C, ça marche sans souci et ça change la vie lorsque le bateau est au sec.

                        Peio
                        Haize Egoa

                        Répondre à ce message

                • Salut Tilikum et tout le monde,

                  Les tests (hard et long-term) de ces petites pompes chinoises donnent-ils toujours des résultats positifs ?

                  Si oui, pourrais-tu rappeler l’adresse où tu t’es fourni, que j’en commande une ou 2 ?

                  Merci par avance,

                  Peio
                  Haize Egoa

                  Répondre à ce message

            • Bonjour à tous,
              le système de Robert (échangeur interne) me plait beaucoup : sécurité car absence de passe-coque supplémentaire, pas d’eau de mer qui circule, pas de « serpentin » à remplir de fluide, etc... Mes questions :

              1- Depuis l’installation Robert est-il toujours content de l’échangeur collé

              2- Quel mastic pour le transfert thermique (j’ai trouvé pour le refroidissement des microprocesseurs, mais en tubes de quelques grammes !) et où l’acheter ?

              3- J’ai une coque acier avec de belles surfaces planes (en gros je peux envisager du 600x400 ou même 700x500), MAIS acier = peinture de protection donc recouvert de 1 à 1.5 mm de peinture zinc-epoxy + epoxy : le transfert thermique sera-t-il suffisant ?
              Si je gratte la peinture = rouille assurée ! (mais assurance pas d’accord ;-) )

              En tout cas bravo pour vos articles et vos savoir-faire !

              Répondre à ce message

              • Le système fonctionne depuis 3-4 ans, à flot où à terre sur ber. Mais le refroidissement est moins efficace qu’avec la circulation d’eau de mer directe car ma surface est seulement 20x30cm environ. Avec la circulation directe, l’échangeur est « parfait » car on aspire toujours de l’eau à la température initiale, et non pas de l’eau partiellement refroidie.

                En circulation interne, le mieux (mais qui ne peut être fait que par un pro) c’est le condenseur en cupronickel collé sans intermédiaire fluide à la carène.

                Le mastic est sur le bateau, je ne connais pas le nom par coeur, mais Tilikum le sait certainement.

                Répondre à ce message

              • Quel mastic pour le transfert thermique (j’ai trouvé pour le refroidissement des microprocesseurs, mais en tubes de quelques grammes !) et où l’acheter ?

                En mini-tubes, je n’ose même pas imaginer le prix de revient ! :-O

                Pour mon frigo et pour le congélateur, la coque est en acier peint, mes serpentins en tubes de cuivre 1/4" de 4 à 5 mètres développés qui occupent une surface d’’environ 400 x 600 mm... c’est beaucoup mais ça permet de fonctionner bateau au sec.

                En PJ le PDF du « Thermal Mastic » de KMP que j’utilise. En pratique, le plus économique sont les pots d’un gallon, mais pour une seule installation, une demi douzaine de tubes de 8 oz devrait suffire...

                Je viens de le télécharger pour l’occasion et découvre qu’il y a un numéro de téléphone en France ! :-)

                Pour les moteurs de recherche, les bons mots clé sont « Heat Transfert Compound » ou « Thermal Mastic Compound », en spécifiant éventuellement le fabricant du mien : « Virginia KMP »

                Quelques photos de la mise en œuvre d’un serpentin inox pour un voilier alu : http://images.refrigeration-marine....

                _/)

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  • Bonjour
    l’article dit que on peut utiliser « par exemple » un groupe W35F. Il se trouve que ce groupe possède un espèce de tube en demi-cercle qu’il « suffit » de brancher sur un circuit d’eau. Est-ce à dire que cette configuration est nécessaire ? j’ai un WAECO CU-55 qui ne possède pas ce tube, peut-on malgré tout installer soi-même le système ? si oui, comment, si non, il faudrait l’indiquer dans l’article.
    merci d’avance

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  • Pour avoir fait ce montage, je signale un problème qui peut arriver. Bateau au mouillage, frigo en marche certains week end. Assez souvent des petits poissons passent à travers la crépine d’aspiration extérieure, type grille. Puis grossissent et lors de la mise en marche du compresseur, sont aspirés et bouchent soit le filtre, simple à régler, soit le tuyau, plus ennuyeux...Prévoir donc une grille fine et un tuyau plus gros ! A noter aussi qu’en cas d’utilisation du tuyau d’évacuation de l’évier un bouchage de la sortie par des aliments provoque une mise en sécurité par insuffisance de refroidissement.
    Dans un domaine plus général, signaler que, lors de la pose par un non pro, l’importance du diamètre des fils et de la qualité des sertissages et de toutes les jonctions, sous peine de chute de tension entrainant la mise en sécurité.

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    • Assez souvent des petits poissons passent à travers la crépine d’aspiration extérieure, type grille.

      C’est en effet un problème dans les eaux chaudes et riches autant en flore qu’en faune : le milieu est propice à la prolifération des deux !

      Je pense que comme pour le refroidissement d’un moteur thermique il faut choisir :

      • Soit on utilise une crépine extérieure, ce qui permet de se passer d’un filtre à l’intérieur...
      • Soit on utilise un filtre à l’intérieur ce qui rend la crépine extérieure inutile !
      • L’avantage de la crépine extérieure est la simplicité, mais il faudra plonger pour la nettoyer...
      • L’avantage du filtre intérieur est que l’on peut le nettoyer... de l’intérieur, et si l’aspiration est bouchée on peut la nettoyer de l’intérieur sans plonger sous la coque !

      En conclusion, utiliser une crépine plus un filtre ne double pas la fiabilité, mais double les causes de pannes ! ;-)

      _/)

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  • Je prépare une année sabbatique sous les tropiques depuis ma Bretagne natale.

    Je n’ai pas encore de bateau, mais je m’intéresse au problème du frigo car j’aime bien les glaçons dans mon Mojito et que je souhaite en consommer durant cette année là !

    Le fait est que tous les bateaux que j’ai visité jusqu’à présent étaient équipés d’un échangeur classique à air.

    J’ai imaginé une solution économique, mais je ne sais pas trop si elle est réalisable, c’est à dire ajouter en série à l’échangeur a air, un échangeur à eau de fabrication maison (je n’en ai pas trouvé dans le commerce).
    Cet échangeur à eau serait constitué avec du matériel de plomberie : 1 gros tube en cuivre pour l’eau de mer et un plus petit pour le fluide frigo qui passe à l’intérieur du gros. Avec 2 T on assure l’alimentation en eau et des réducteurs on assure l’étanchéité entre le petit tube et le gros aux extrémités. (cf schéma joint)

    Bien entendu il faudrait faire quelques calculs d’échanges thermiques (le cuivre est un excellent conducteur thermique), mais dans l’ensemble je pense que ca peut avoir de nombreux avantages :
    - Le système fonctionne même bateau à terre puisque l’on conserve l’échangeur à air d’origine (auquel on peut ajouter un petit ventilo en +)
    - L’échangeur à air d’origine pré-refroidit le fluide avant même l’échangeur à eau... On gagne encore un peu en efficacité ou on peut réduire la taille de l’échangeur a eau.
    - Le cout : pas besoin de changer le compresseur (d’autant plus qu’en cas de casse ultérieure du compresseur, le choix du nouveau sera moins limité), faible cout de fabrication de l’échangeur

    Avis aux spécialistes : est ce réalisable ?

    Bien entendu, il faut ajouter tout le système d’alimentation en eau (pompe, crépine, ...)

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  • Bonjour
    2 questions et un petit historique de mes convertisseurs 12V 5 V.
    En 2000 achat du bateau avec un groupe froid Isotherm ASU refroidit a eau de mer.en 2000 remplacement du convertisseur d’origine avec interrupteur d amorçage de la pompe. au Marin par un frigoriste de renom.(suivez mon regard). le nouveau modele etait sauf erreur fabrique au Maroc .
    En 2006 a Gibraltar face au Maroc deces du convertisseur ( l air du pays peut etre ) et remplacement par un original avec l interrupteur rouge .
    En 2011(hier) en Malaisie décès du convertisseur et remplacement par un modèle un peu différent destiné au compact magnum. Comme je n ai pas de sonde de température j ai fait un pont entre les bornes concernées. Ma pompe semble tourner en 9 V.

    1 question la sonde apporte elle un plus au niveau économie d énergie et est elle facile a trouver et a adapter.

    2 question quel serait la valeur de la résistance a installer a la place de la sonde pour réduire la tension a 5 V.
    Merci pour vos remarques et conseils
    Jean-Claude

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    • Bizarre cette hécatombe de convertisseurs... ils sont en effet quasiment increvables ! La pompe est bien un modèle 24 volts ? (ou un modèle 12 volts de circulation dont le moteur est en fait en 24 volts...)

      Historique des convertisseurs Isotherm :

      • Le premier modèle sortait du 6 volts, et avait un bouton poussoir pour passer à 9 volts pour amorcer la pompe.
      • Le modèle suivant démarrait systématiquement à 9 volts durant quelques secondes avant de passer à 5 ou 6 volts.
      • Le modèle actuel sort du 5 volts, il y a deux fils qui vont sur un thermostat bilame « NO » à 60°C installé sur le condenseur. S’il y a surchauffe le convertisseur passe à 9 volts. On peut remplacer ce thermostat par un simple bouton poussoir.

      Pour la question 1, la sonde est une simple sécurité automatique qui remplace le bouton poussoir.

      Pour la question 2, il n’y a rien à installer pour obtenir du 5 volts, juste laisser le circuit de sécurité ouvert... ;-)

      Je n’ai jamais compris ce choix du 9 volts pour réamorcer la pompe, la passer en 12 volts est plus efficace et facile à modifier, autant en manuel qu’en automatique.

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      • On ne doit pas parler du même système. Lorsque j’ enlève le pont entre la borne 3 et 4 la pompe s’arrête.Sur le schéma de câblage pour la série Magnum il indique que si il n’ a pas la sonde de température il faut faire un pont.

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        • Dans le doute je suis allé voir un bateau qui est équipé de trois groupes Isotherm avec ces réducteurs de tension (dont un seul à survécu...) où j’ai installé des Traco Power avec relais et thermostats bilame.

          Les « sondes » sont toujours en place sur les condenseurs, je suppose que ce sont des thermistances dont la valeur varie en fonction de la température. J’en ai mesurée une à 1700 ohms et l’autre à 1500 ohms par 30°C.

          Les groupes sont à l’arrêt et le bateau fermé, mais installés dans une cale moteur, d’où mon accès.

          Considérant que la température des condenseurs est la même en marche « normale » ou à l’arrêt on peut essayer une résistance à valeur fixe de par exemple 1500 ohms.

          A tester donc pour vérifier la tension de sortie vers la pompe qui devrait être de 5 volts.

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          • Merci d’ avoir mesurer la resistance des thermistances.J’ ai installe un potentiomètre régler a 2600 ohms pour avoir 5 V en sortie avec 12,6 V en entrée.
            Mon groupe froid a 11 ans et fonctionne 365 jours par année C est Isotherm 12724 type 4201k sur lequel j ai remplace la plaque eutectique par une normal sur vos conseils. J ai aussi modifie le refroidissement a eau de mer par un refroidissement a eau douce via le reservoir d’ eau du bateau.
            Quelle est la duree de vie que l on peut espérer pour ce genre de produit ?
            A voir l hécatombe de réducteur de tension a mon prochain retour en Suisse je vais en commander un au suisse allemand de Traco Power

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            • J’ai réalisé pourquoi le fabricant a choisi d’utiliser une thermistance plutôt qu’un thermostat bilame : il raisonne en tant qu’industriel, et en effet ce choix lui coûte entre dix et cent fois moins cher ! :o)

              En pratique il n’y a aucun avantage à faire varier la tension entre 5 et 9 volts. A 9 volts le refroidissement n’est absolument pas augmenté, le seul but est de réamorcer la pompe. Passer à 12 volts serait d’ailleurs plus efficace...

              Pour la durée de vie du compresseur, sauf maltraitance les petits Danfoss peuvent fonctionner plus de 100000 heures, soit plus de vingt ans avec une cadence de 50% du temps de marche.

              Chez Isotherm il manque juste une sécurité de température pour stopper l’installation en cas de manque de refroidissement mais c’est facile à réaliser même pour un amateur. Voir la description sur mon site perso en attendant que je poste l’article ici...

              Pour le convertisseur 5 volts le Traco a un gros avantage : en cas de surchauffe ou de court-circuit de la pompe il se met simplement à zéro volts et redémarre de lui-même lors de la disparition du défaut, pas besoin de fusible.

              _/)

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  • He bah, voilà...
    J’aurai du lire soigneusement l’article avant de quitter le bateau il y 2 semaines, en particulier ceci :
    En cas de besoin, on peut changer sa tête pour environ 1/4 du prix de la pompe. Il est préférable de la monter « tête plus bas que le moteur » ce qui protège le moteur de l’eau en cas de fuite d’eau sur la tête.

    A mon retour, cette nuit, la pompe était « out », présentant des traces de sel sur l’extérieur....:-((
    Michel

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  • Bonjour
    Je vai vous faire part de mon experience ,j ai construit moi meme mon frigo de 120 litres il y a 25 ans j ai monté un systeme de chez frigoboat refroidissement par pompe eau de mer et compresseur accouplé au moteur,jai constaté les meme ennuis que tous ceux equipés de ce syteme,pompe Hs ,bouchage de la grepine,bruit etc...J ai tout démonté et fais cadeux du matériel
    J ai copié le systeme monté sur les bateaux haut de gamme qui est :Un refroidisseur monté sur la coque coté mer ou transit le gaz ; je peux vous assuré que depuis 25 ans je n ai rien changé sauf le thermotat a 10 euros Je dois reconnaitre que ce systeme a un prix 1000 euros ,le montage est a la portée de tout naviguant ,je dois préciser que mon bateau est en fibre de verre La consommation electrique est tres résonnable et je navique dans des eaux a 26 degres avec des temperature exterieure de 38 degres Le kit complet existe chez Friboat et je suis un grand fournisseur de glacons pour le Raki
    Christian de La Marie Pierre

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    • Bonjour Christian,

      S’agit-il du condenseur hors coque de la photo jointe ? Celui-ci a été photographié après un an de navigation et après passage au karcher... et on voit bien qu’il s’est couvert de calcaire, l’isolant ainsi de l’eau.

      En zone tropicale avec de l’eau entre 27 et 30°C le rendement est calamiteux et on est obligé d’ajouter un condenseur à air ventilé en série pour obtenir un fonctionnement satisfaisant pour pas trop cher...

      Et si on veut vraiment obtenir un bon rendement, on passe à un condenseur à circulation comme en fourni d’ailleurs la marque citée.

      Toujours dans cette marque, la pompe est en effet un peu bruyante, mais il suffit de l’alimenter sous 5 ou 6 volts pour la rendre silencieuse, le débit d’eau est encore largement suffisant et elle consomme moins : entre 250 et 300 mA.

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      • Cher ami
        le condenseur photographié et le bon,je nettoie la plaque une ou deux fois l an comme pour la plaque de masse Il n y a pas de pompe sur ce genre d instalation Je navigue a l est de la turquie ou l eau est chaude et la salinité est forte mais il est possible que la polution de la mer ralentisse la formation de calcaire,je ne suis pas un specialiste j ai navigué dans l ocean Indien avec ce type de montage et sans PB Il est bon déchanger nos expériences Le frigo a bord de nos bateaux est l organe le plus consommateur d énergie mais j apprécie de pouvoir garder au frais des aliments et d avoir des glacons Vous constaterez que je suis prudent au niveau des solutions concernant le froid a bord pour moi il faut disposer de l énergie sufisante pour satisfaire notre confort mais en minimisant au max nos consommations ,un dilem !
        Amicalement
        Christian de La Marie Pierre

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        • Extrait d’un rapport technique pour un bateau dont le propriétaire n’était pas vraiment satisfait, ayant remplacé ses vieux keelcoolers par des neufs, les mesures ont été faites juste après la mise à l’eau, les condenseurs sont supposés propres :


          J’étais hier sur « Xxxx Xxxx » pour un petit problème de fuite sur le
          freezer, et j’en ai profité pour relever des températures de fonctionnement.

          Le compresseur est un BD50F (R134a)

          Le freezer étant à -10°C après 24 heures de marche :

          Température de l’eau de mer à -0,5 mètre = 27°C

          Température tubulure entrée condenseur = 62°C

          Température tubulure sortie condenseur = 42°C

          La pression à l’aspiration est de 0,7 bar (10 PSI)

          L’intensité moteur est de 5,1 ampères.

          Le bateau est au mouillage et bouge au gré du vent. Le condenseur est donc mieux refroidi que bateau à quai complètement immobile.

          27°C est une température relativement fraîche pour ici. La moyenne est plutôt entre 28 et 29°C.

          Si vous souhaitez obtenir d’autres informations, je me tiens très volontiers à votre disposition.


          Avec une température de l’eau de 27°C, celle du réfrigérant en sortie d’un condenseur à circulation est de 28 à 29°C à pleine charge.

          La conclusion est sans appel : dans la même marque, les groupes refroidis air bien moins onéreux sont plus performants ! :o)

          _/)

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        • Bonjour, je confirme, pour l’installation de Christian.
          Le bateau est à l’eau entre 6 et 8 mois par an, au sec en hiver. Pour l’avoir souvent aidé à mettre son bateau au sec, j’ai pu constater le bon état de son sabot externe.
          Nous avons un deuxième bateau à Finike, à l’eau dans les mêmes conditions, et lui aussi pas de problème.
          Dans les deux cas, aucune difficulté pour obtenir du froid. L’installation frigo boat avec sabot externe de ce deuxième cas est très ancienne.
          Nous naviguons en Turquie, dans des eaux variant de 23 à 26°.
          Cordialement
          Michel

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          • Mais... je n’ai jamais dit que ça ne fonctionne pas, je critique juste le rendement du système qui est loin de ce que prétend le fabricant ! :o)

            Je ne compte plus les exemples où des clients se plaignaient non pas du fonctionnement, ils avaient bien des glaçons, mais de la consommation :

            Dans le cas d’un groupe à circulation d’eau de mer avec une pompe en panne ou un filtre bouché, le groupe fonctionne quand-même... mais avec quel rendement ? ;-)

            Un système qui fonctionne ne prouve pas qu’il fonctionne bien !

            _/)

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            • La discussion sur le rendement du système pris « dans l’absolu » est indispensable, notamment pour déjouer les information commerciales parfois exagérées.

              Ensuite il y a le contexte de l’usage, l’époque où l’installation a été faite, le prix qu’on l’a payée, la durée sans pannes, et la satisfaction que son propriétaire en a tiré. En tenant compte de tout ça, le meilleur « rendement » global peut être attribué à une solution qui n’est pas la meilleure dans l’absolu.

              Exemple : mon bateau étant à terre 75% du temps à terre avec parfois le frigo en route , j’ai fini par utiliser un échangeur à eau « maison », décrit plus haut dans le fil, ayant certainement un moins bon rendement dans l’absolu. Vu mon usage un peu différent de la norme et la (grosse !) taille de mes batteries, cette solution présente pour moi le meilleur « rendement » de satisfaction globale, malgré le moins bon rendement dans l’absolu |-)

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              • Salut
                Sauf a être équipé d’un matériel de mesure professionnel, et du savoir faire qui va avec, l’approche de Robert semble la bonne : la recherche du meilleur rendement de satisfaction global. Pour revenir à une norme couramment adoptée à Finike : combien me coutent mes glaçons, et seront-ils à l’heure… Sachant que c’est Christian qui fourni le raki. On vit durement, ici…B-) B-) B-)
                hors de blague, je posais la question à Fred, car équipé d’une pompe, qui va bien quand elle ne tombe pas en panne, se pose la sécurité de fermetures des vannes si on s’absente. Là encore Robert nous sort une brillante idée, mais, mais… Utilisable uniquement sur un bateau métallique. :-((
                Donc, er je l’ai constaté, dans les conditions décrites au post précédent, pour deux bateaux de Finike, la solution sabot extérieur fonctionne bien, et au mieux du meilleur indice de rendement de satisfaction global.
                Béotien, quoique… en la matière, je pose la question à Fred :
                Dans le principe de sabot extérieur, c’est le compresseur du groupe qui fourni la pression nécessaire à la circulation du fluide. Cà c’est de l’usure et de la dépense d’énergie.
                Dans quelle mesure peut-on estimer que le delta de température avec l’eau de mer influe significativement sur l’efficacité du système. Autrement dit, entre les 28° c annoncés par Fred sur sa zone, et les 25°c de moyenne constatés ici, cet écart de 3°c, est il suffisant pour expliquer que nos systèmes fonctionnent convenablement ici ???
                Par ailleurs, le fait de sortir les bateaux régulièrement et d’entretenir les condenseurs a-t-il une influence déterminante ???
                Cordialement
                Michel

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                • Extrait d’un des articles de mon site perso :

                  Condenseurs à eau ’keelcooling’

                  Ces condenseurs existent sous différentes formes :

                  La plaque de masse :

                  Il y a un modèle très à la mode en ce moment, qui utilise une plaque de masse habituellement utilisée en radio. Ces plaques de masse sont constituées de billes de cupronickel agglomérées, et une surface de cinq par quinze centimètres est en principe équivalente à une plaque de cuivre d’un mètre carré. Ceci est vrai en électricité, mais cela fonctionne très mal en tant qu’échangeur thermique.

                  Dans un échangeur thermique, il ne suffit pas qu’il y ait présence du fluide mais qu’il y ait circulation du dit fluide, en l’occurrence l’eau de mer. Ce qui est impossible dans ce cas.

                  Lorsqu’un échangeur chauffe, différents éléments présents dans l’eau dont le calcaire, se cristallisent très rapidement sur le métal, l’isolant ainsi de l’eau et réduisant ainsi la capacité d’échange thermique à la seule surface visible.

                  Dans un échangeur classique, un nettoyage est facile à mettre en œuvre, impossible dans le cas cité. Ce type d’échangeur est une grossière erreur technique. Sauf peut-être en eau froide...

                  Le keelcooling :

                  Le second type d’échangeur « keelcooling » plus classique est constitué d’un long tube longeant la coque ou replié sur lui-même, ce qui existe d’ailleurs comme échangeur pour les moteurs thermiques depuis fort longtemps, généralement fabriqué en cupronickel, métal résistant très bien à l’eau de mer, et naturellement anti-salissures en eaux froides.

                  En eaux chaudes, problème : les algues et coquillages s’y collent joyeusement et à moins d’aller régulièrement gratter, on se trouve obligé de tartiner ces échangeurs de peintures anti-salissures ce qui réduit d’autant la capacité d’échange. Au fil des carénages les couches de peintures s’accumulent...

                  Si vous avez ce type d’échangeur et que vous le protégez avec de la peinture anti-salissures, il est important d’enlever la vieille peinture avant de repeindre.

                  On peut remarquer que ces échangeurs fonctionnent mieux en navigation qu’à l’arrêt, à cause du flux d’eau.

                  Le passe coque d’évier :

                  Il existe un système anecdotique, probablement inventé sous l’influence de substances illicites, qui est constitué d’un petit serpentin logé dans le passe coque de l’évier.

                  Il est possible que cela fonctionne dans de l’eau distillée à 10°C (50°F), mais en eau chaude, on va surtout casser les compresseurs !


                  En pratique, les « gros » systèmes, contrairement à nos petits groupes en 12/24 volts sont toujours dotés de sécurités, la plus importante étant celle qui détecte une pression trop importante (pressostat HP), signe en général qu’il y a un défaut de refroidissement.

                  Les groupes frigorifiques, petits ou grands sont calculés au plus juste par les fabricants pour des questions de prix de revient, et les condenseurs, qu’ils soient refroidis à air ou à eau sont toujours juste limite !

                  C’est ainsi qu’un groupe qui semble fonctionner « normalement » avec de l’eau à 25°C peut se mettre en sécurité à 27°C au moindre encrassement du condenseur.

                  Pour les « gros » systèmes, on peut tricher en régulant le débit du fluide réfrigérant ou en installant des orifices plus petits dans les détendeurs, mais cela est impossible avec nos petits systèmes dont la détente est assurée par un capillaire. Par contre, on peut jouer sur la vitesse du compresseur pour limiter les potentiels dégâts, comme expliqué dans mon site perso.

                  Comme nos petits groupes 12/24 volts « de plaisance » sont rarement voire jamais dotés de sécurités, en cas d’anomalie du refroidissement, le risque sera peut-être de constater trois inconvénients :

                  • Une usure prématurée du compresseur en surcharge,
                  • Une consommation anormale,
                  • Une dégradation du fluide frigorigène, la température critique du R134a étant d’environ 100°C, ce qui est une température très facilement atteinte, s’il y a surchauffe le fluide change d’état et perd ses performances d’origine...

                  Concernant le système dont on parle, comme rares sont les plaisanciers qui ont lu le mode d’emploi (s’il existe) et se servent parfois de leur frigo bateau au sec... cela fait le bonheur des frigoristes ! :o)

                  A propos de l’affirmation « Ces plaques de masse sont constituées de billes de cupronickel agglomérées, et une surface de cinq par quinze centimètres est en principe équivalente à une plaque de cuivre d’un mètre carré. » , c’est l’argument marketing déjà entendu sur les stands des salons nautiques... :-P

                  _/)

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  • Bonjour,
    Quel serait le coût de cette installation (à la louche) ?
    Quels sont les avantages par rapport à un groupe classique ?
    Merci.
    JP

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    • Difficile de donner un prix, car il dépendra beaucoup des opportunités de remises diverses. Pour fixer les idées :

      - j’ai acheté mon groupe directement chez KOK avec une bonne remise (Kit complet, le gros W50F + évaporateur préchargé + thermostat : 650€ ... en 2004 avec une bonne remise)
      - évaporateur acheté plat et roulé à la forme de la cuve du frigo
      - la pompe « Quad » 24V Flojet (4 clapets) côute une centaine d’euros chez SVB VPC allemand)
      - le réducteur de tension 12V-6V à découpage sans perte : quelques dizaines d’euros

      Le reste c’est du tuyau, collier, vannes, etc ....

      L’avantage : la consommation électrique en climat chaud, car c’est la température de l’eau de mer qui est celle du condenseur et non pas la température de l’air.

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  • Salut à tous,

    Voilà installée terminée, ou presque (j’attends toujours le convertisseur 12V - 5V, en attendant la pompe sera alimentée en 12V).
    J’ai acheté le modèle que vend Vitrifrigo ND35 H2O : http://www.vitrifrigo.com/eng/catal...

    Je bascule l’interrupteur... rien. :-/
    J’attends... rien.
    Je (rere)vérifie, tout est bon. Alors je teste, reteste et trouve l’origine du problème : le thermostat de sécurité qui m’a été vendu est un NO !!! Normalement ouvert, il se ferme quand ça chauffe :-/ .

    Je contacte le revendeur, il m’explique que :
    « c’est normal puisque si l’on ne veut pas que la pompe fonctionne tout le temps, il faut que le thermostat ferme son circuit quand le tube au dessus du compresseur chauffe. »

    Je voulais avoir votre avis sur cette idée qui me parait risquée pour deux raisons :
    + aucune sécurité si l’eau venait à ne plus circuler
    + on laisse le tube chauffer, puis on déclenche la circulation de l’eau : ça n’endommage pas le compresseur de procéder de la sorte ?

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    • En attendant que Tilikum en soit au café (décalage horaire) je me permets de répondre que ... cela me semble pour le moins bizarre !

      • Du point de vue du condenseur, il me semble préférable que l’eau circule tout de suite, pour éviter que le condenseur ne chauffe et soit moins efficace, puisque le rendement thermodynamique se dégrade lorsque le condenseur est plus chaud
      • Du point de vue sécurité il y a sur mon tube du condenseur un thermostat « klixon » normalement fermé qui coupe le compresseur si la température monte trop haut.

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    • Je contacte le revendeur, il m’explique que :
      « c’est normal puisque si l’on ne veut pas que la pompe fonctionne tout le temps, il faut que le thermostat ferme son circuit quand le tube au dessus du compresseur chauffe. »

      J’en était à ma première gorgée de café, j’ai failli m’étrangler de rire en lisant ça ! :’-))

      Le revendeur est ingénieur pour dire de telles bêtises ? :-P

      Il n’y a plus qu’à trouver le bon modèle normalement fermé...

      _/)

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      • Merci pour vos réponses.

        Suite : le revendeur a contacté le fabricant Vitrifrigo, il confirme que sa méthode est bonne !

        Voici la réponse de Vitrifrigo :
        « The ‘aquastat’ supplied with the ND-H2O models is used as per your description below. It is a simple way to cycle the seawater pump. The compressor has a built-in over temperature cut-out. It is one of the error codes that can be seen if small LED light (#5) on chart – see page 32 in the attached manual. »

        En Français :
        « L’ ’aquastat’ fourni avec les modèles ND-H2O est utilisé comme vous le préconisez. C’est un moyen simple de lancer la pompe. Le compresseur est équipé d’une sécurité en cas de surchauffe. C’est un des codes d’erreur qui peut être vu si vous avez installé la petite DEL (#5) sur le schéma, voir page 32 dans le catalogue. »

        Je remets le lien vers le modèle : http://www.vitrifrigo.com/eng/catal...

        Me viennent donc deux questions :
        S’il y a une sécurité intégrée au groupe, qu’apporte le thermostat de sécurité 60°C préconisé par Tilikum ?
        Quel est le principal (ou les principaux :) ) inconvénient de la méthode préconisée par le fabricant ?

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        • Sans être frigoriste, je trouve leur méthode irrationnelle, car elle suppose que le rendement thermodynamique du groupe est meilleur quand le condenseur est chaud (puisqu’on attend qu’il soit chaud pour le refroidir) alors que c’est le contraire, le rendement est meilleur à froid.

          Le gars devait être un ingénieur spécialisé en moteurs automobile, dont le rendement thermodynamique est meilleur quand il sont chaud !

          Amha, inquiétant ...

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        • S’il y a une sécurité intégrée au groupe, qu’apporte le thermostat de sécurité 60°C préconisé par Tilikum ?

          Cela n’a rien à voir : le code d’erreur 5, c’est la surchauffe de l’unité électronique ! Ce qui d’ailleurs suppose une intensité absorbée du double de la normale.

          Quel est le principal (ou les principaux :) ) inconvénient de la méthode préconisée par le fabricant ?

          Le principal inconvénient est la destruction du fluide réfrigérant en dépassant sa température critique, et à terme une usure prématurée du compresseur en surcharge...

          Je serais curieux de savoir ce que fume le fabricant... :-P

          _/)

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        • Voici la réponse de Vitrifrigo :
          « The ‘aquastat’ supplied with the ND-H2O models is used as per your description below. It is a simple way to cycle the seawater pump. The compressor has a built-in over temperature cut-out. It is one of the error codes that can be seen if small LED light (#5) on chart – see page 32 in the attached manual. »

          Peux-tu me faire parvenir la pièce jointe (the attached manual) ? J’ai consulté tous les PDF en ligne, rien trouvé ! :-/

          _/)

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          • Salut !

            Merci pour vos réponses, c’est effectivement un peu inquiétant. L’extrait que j’ai cité vient du message que le fabricant a envoyé au revendeur. Ce dernier me citait cet extrait pour justifier ses dires.

            Je n’ai pas non plus trouvé la notice, elle n’était pas fournie avec l’appareil : je vais demander au revendeur de m’envoyer la notice vu qu’effectivement il semble qu’elle était jointe au message envoyé par le fabricant.

            Sinon : j’ai des glaçons dans le bateau B-) ! Mille mercis Tilikum :-)) .
            Frigo lancé la veille, ma batterie de 100Ah était chargée avant midi (j’ai un panneau de 130W).
            J’ai encore de l’isolation à faire, notamment boucher le trou de scie cloche :-P , et le convertisseur à installer, dès que ce sera terminé je ferai des mesures précises avec cet appareil : http://www.hobbyking.com/hobbyking/...

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          • > Peux-tu me faire parvenir la pièce jointe (the attached manual) ? J’ai consulté tous les PDF en ligne, rien trouvé !

            J’ai reçu la notice de Vitrifrigo, ci-joint la partie en français.

            Page 48 les types de pannes que la diode peut signaler.

            Le code #5 correspond à une « Coupure thermique de la commande électrique ».
            C’est à dire : « en cas de charge thermique trop importante du système ou de température ambiante trop élevée, il y a surchauffe de la commande électronique ».

            Je ne suis pas sûr de tout comprendre : celà veut-il dire que si l’eau ne circule pas le compresseur va s’arrêter préventivement parce que celà va créer une « charge thermique trop importante du système » ? Quel système ? l’électronique ou le compresseur ?.
            Ou alors parce que c’est équivalent à une température ambiante trop élevée ?
            Du coup plus besoin du thermostat de sécurité 60°C ?

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            • Il faut distinguer deux températures distinctes, même si liées :

              • La température du fluide réfrigérant.
              • La température du compresseur.

              Extrait de Sécurité température

              Les conséquences de la panne de refroidissement :

              Sur nos bateaux de plaisance équipés d’un groupe frigorifique refroidi à l’eau de mer, le problème survient lorsque la pompe de circulation est en panne, ou le filtre bouché... ou la vanne oubliée fermée... ou le condenseur hors coque à sec le bateau étant hors de l’eau lors d’un échouage à la marée... ou à terre pour un carénage. Le groupe frigorifique peut alors souffrir par manque d’eau pour deux raisons :

              • Sans refroidissement la pression monte et l’intensité absorbée avec, qui peut dépasser le maximum autorisé.
              • A partir d’une certaine température dite critique, par exemple environ 100°C pour le R134a, le réfrigérant se dénature, autrement dit change d’état et le système ne fonctionne plus correctement.

              Ce dernier phénomène semble peu connu de nombre de professionnels qui constatent des pressions normales, des intensités absorbées également normales et pourtant ça fonctionne mal ! Il suffit pourtant de s’intéresser à l’odeur du réfrigérant... et ça ne trompe pas !

              La réparation est simple : cela consiste à extraire le réfrigérant dénaturé pour l’envoyer au recyclage ou à la destruction, suivi d’un tirage sous vide et d’une charge en réfrigérant neuf, sans oublier le remplacement du filtre/déshydrateur suivant la nature du réfrigérant.

              La température du compresseur et de l’électronique qui le fait tourner (le boîtier électronique est essentiellement un convertisseur qui à partir du courant continu 12/24 volts fourni du courant alternatif triphasé entre 18 et 19 volts) est directement liée à la température du réfrigérant, puisque c’est lui qui revenant froid de l’évaporateur va « refroidir » le moteur du compresseur.

              Autrement dit, c’est le condenseur qui doit évacuer dans l’environnement la chaleur extraite du volume réfrigéré ainsi que la chaleur générée par le moteur du compresseur... d’où l’importance de son refroidissement.

              Si tout va mal, le compresseur sera en surcharge et absorbera une intensité trop importante (plus de 8 A en 12 volts) ce qui va générer le code d’erreur « 4 ».

              Si l’unité électronique arrive à chauffer au point de générer le code « 5 », le fluide réfrigérant se serait probablement dénaturé depuis longtemps !

              Mais qu’on se rassure, il est très rare de voir les codes d’erreurs « 4 » et « 5 » : généralement, le compresseur casse avant ! :o)

              _/)

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  • Bonjour,
    Je ne sais pas si je dois lancer un nouveau fil ou ralonger celui-ci ! Dans le doute...
    Je dois installer en fin d’année un frigo et un congélo sur mon cata en construction, j’aurais quelques question à poser à notre « Pape » de la réfrigération...
    Que deviennent les compresseurs GD30FDC installés ? Fiabilité et rendement par rapport à du Danfoss ?
    Je comptais installer un W35F sur le frigo ( environ 200 l ) et un W50F sur le congélo ( 120l ). Vaut-il mieux mettre 2 GD30FDC ? Ou 2 W50F ?
    Pour le circuit d’eau, que devient le test de fiabilité des pompes centrifuges « chinoises » ? Celles-ci étant bien moins bruyantes que la Flojet, le passage en 5V est-il toujours préférable ? pour éviter un débit trop fort ? Ou économie électrique seulement ? Les groupes devant être dans la nacelle du cata ( 1m20 de hauteur ) et la pompe sous la flottaison ( si j’ai bien suivi...) le débit sera-t-il suffisant en 5V pour les 2 groupes ? Dois-je tester en 12V et passer en 5V si le débit est trop fort ?

    En cas d’utilisation en 5V, avec une pompe centrifuge, le passage en 12V à chaque démarrage de la pompe n’est pas nécessaire... ou il vaut mieux le faire quand même ?
    Donc le thermostat bilame à 50°C pour passer en 12V non plus ?

    Dans la pratique, désolé je suis assez nul en élec ( mais je relis tous les mois les articles de PTP ! ), on relie simplement chacune des électroniques des 2 groupes à la pompe eau de mer ( ou au Traco si en 5V) ou il faut une diode ( ou autre bidule) pour éviter que du courant arrive sur l’électronique du groupe qui ne tourne pas ?

    La sécurité 60°C existe sur les groupe Danfoss ou il faut la rajouter ? Et sur le GD30FDC ?

    Bon, ce n’est qu’un début mais je ne voudrais pas trop « charger la mule » pour ma première série de question !
    C’est quand même super sympa de répondre comme ça à des clampins qui cherchent à s’instruire... je ne vous remercierai jamais assez.
    Cordialement,
    Piou

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    • Pour récapituler les données des compresseurs :

      Danfoss BD35F : 2,0 cc, de 2000 à 3500 t/m
      Danfoss BD50F : 2,5 cc, de 2000 à 3500 t/m
      Danfoss BD80F : 3,0 cc, de 2500 à 4400 t/m
      ACC GD30FDC : 3,0 cc, de 1500 à 3500 t/m

      Pour la fiabilité, rien à dire pour ces marques, encore que Danfoss est fabriqué depuis 2009 en Chine sous la marque Steco...

      Pour ACC/Cubigel... on attend de savoir s’ils vont déposer le bilan ou non...

      Une nouvelle marque arrive sur le marché, COLDEX, avec des compresseurs de 3,0 cc et 3,5 cc, même technologie de Danfoss et ACC, je vais bientôt en recevoir deux pour tests.

      Je comptais installer un W35F sur le frigo ( environ 200 l ) et un W50F sur le congélo ( 120l ). Vaut-il mieux mettre 2 GD30FDC ? Ou 2 W50F ?

      Je dirais deux W50F, le W35F est un peu juste pour un frigo de 200 litres... mais cela dépend beaucoup de l’isolation !

      Pour le circuit d’eau, que devient le test de fiabilité des pompes centrifuges « chinoises » ? Celles-ci étant bien moins bruyantes que la Flojet, le passage en 5V est-il toujours préférable ?

      Pour la fiabilité, je ne me prononcerais pas avant un an minimum ! Pour le bruit, une Flojet 24 volts alimentée sous 5 volts est plus silencieuse qu’une pompe centrifuge à débit égal et consomme moins... mais c’est beaucoup plus cher.

      En cas d’utilisation en 5V, avec une pompe centrifuge, le passage en 12V à chaque démarrage de la pompe n’est pas nécessaire... ou il vaut mieux le faire quand même ?
      Donc le thermostat bilame à 50°C pour passer en 12V non plus ?

      Bonne question : le système de réamorçage automatique avec le thermostat bilame à 50°C est propre à mes installations, et à ma connaissance n’existe nul part ailleurs ! :o)

      La sécurité 60°C existe sur les groupe Danfoss ou il faut la rajouter ? Et sur le GD30FDC ?

      Il n’existe pas de « groupes Danfoss », Danfoss comme les autres fabricants de compresseurs fabrique des compresseurs, que des « assembleurs » comme Frigoboat, Vitrifrigo, Isotherm, Waeco pour les plus connus, ou... Tilikum d’une renommée mondiale plus que confidentielle et limitée à une petite île des Caraïbes... assemblent avec des condenseurs, des évaporateurs, la tuyauterie qui va bien et les accessoires considérés comme plus ou moins utiles. |-)

      on relie simplement chacune des électroniques des 2 groupes à la pompe eau de mer ( ou au Traco si en 5V) ou il faut une diode ( ou autre bidule) pour éviter que du courant arrive sur l’électronique du groupe qui ne tourne pas ?

      De simples diodes suffisent... Schéma électrique dispo sur demande.

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      • Bonjour, Merci pour la réponse, toujours aussi rapide.

        Comme je doit me décider d’ici la fin de l’année, il ne me reste plus qu’à me « rabattre » sur Danfoss... en espérant que les chinois fabriquent fiable ! Va donc pour deux W50F, bien que je compte ne pas lésiner sur l’isolation ( sur un cata même de 12m ce n’est pas la place qui manque... c’est le poids qu’on fuit ). Je comptais au moins 10cm pour le frigo et 20cm pour le congélo. Tu prends quoi comme matériau multicouche ?

        Tu sembles avoir des doutes sur la fiabilité des Flojet chinoises... c’est donc à moi de faire mon choix entre des pompes pas encore testées et d’autres qui commencent à poser problème...
        Pour le bilame 50°C, j’ai mal posé la question : sur une pompe centrifuge, moins sensible aux impuretés dans l’eau, penses-tu qu’il soit préférable de mettre un « système Tilikum » comme ça ? Bien que , vu le prix, ce serait idiot de s’en priver ! Et la panne ( seul état stable de la matière ! ) ne fait que supprimer la sécurité...

        Pour la sécurité 60°C, il faut donc que je demande à mon assembleur... qui ne sera pas, hélas, le célèbre Tilikum... le Marin étant un peu loin de Phuket où je fais construire !

        As-tu un assembleur à me conseiller...KOK est près de chez moi en métropole, mais...

        Super qu’il fasse si beau en Novembre au Marin... mes 2 ans passés à Gosier m’ont donné des novembre sans soleil du tout.
        Encore merci pour tes conseils éclairés et bon dimanche. Cordialement, Piou

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        • Les avantages du W50F de Veco/Frigoboat :

          • Les raccords rapides sont d’excellente qualité, l’étanchéité étant assurée par un simple joint torique facile à remplacer.
          • Les évaporateurs sont de bonne qualité, mais surtout éviter ceux à détendeurs !
          • Les condenseurs sont équipés d’origine d’un thermostat bilame qui stoppe le groupe en cas de surchauffe.

          La pompe chinoise que j’ai retenue est ce modèle qui peut être alimentée de 5 à 24 volts, mais je ne l’ai testée que sous 12 volts pour l’instant. Je ne suis pas sûr que sous 5 volts elle soit capable de faire monter l’eau dans la nacelle d’un cata...

          Pour la fiabilité... vu le prix on peut se permettre d’en stocker quelques unes d’avance ! B-)

          Je pense qu’elle peut faire l’affaire pour un catamaran rapide susceptible d’avaler de l’air par le passe coque, à condition d’utiliser un passe coque type écope, orienté vers l’avant.

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          P.S. Sûr qu’il fait très beau, mais aussi très chaud... surtout au fond des cales ! :-/

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          • Ok, je vais donc bien passer par Frigoboat, comme ça , pas de surprises...
            Mon cata ne fait que 12m, et même s’il est léger, 5T à vide, et conçu pour être chargé un peu ( 2t de charge max me dit l’archi ), il ne sera quand même pas un avion... et je ne pense pas lui faire sortir un coque de l’eau ! C’est plus de mon age ! Mais c’est vrai qu’il va me falloir prévoir une prise d’eau assez profonde pour éviter les risques quand même.:-)

            Merci pour la ref de la pompe, j’en commande 2 pour commencer, et je verrai à l’essai grandeur nature si je peux la passer en 5V.
            Cordialement, Piou

            Ps : un comble, pour un frigoriste, de crever de chaud...:-P

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            • ...et je ne pense pas lui faire sortir un coque de l’eau...

              Pas besoin de sortir une coque de l’eau, j’ai eu le cas avec un monocoque rapide (Cigale) qui a une carène assez plate, des trains de bulles d’air arrivaient à désamorcer la pompe Flojet !

              Cela a été résolu avec un passe coque écope fabriqué sur mesure, la coque étant en alu... pas question d’utiliser un modèle en laiton ou en bronze...

              ... j’en commande 2 pour commencer, et je verrai à l’essai grandeur nature si je peux la passer en 5V.

              Courant semaine prochaine je reçois les pompes et les convertisseurs 5 volts, ce qui me permettra de faire les essais à l’atelier.

              ...un comble, pour un frigoriste, de crever de chaud...

              Ben... en pratique, lorsque je dépanne un frigo ou une clim, c’est chaud, et lorsque j’ai fini c’est froid mais je ne peux pas en profiter ! |-)

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              • Dure vie du frigoriste ! Surtout aux Antilles où j’ai des souvenirs « cuisants » des fonds de cale...dans tous les sens du terme !

                Je suis quand même un peu inquiet de l’installation du passe coque écope en cas de vitesse un peu forte justement : la pression, et le débit d’eau, dans la tubulure ne risque pas d’être trop forte ? Même si c’est rare, que se passera-t-il à plus de 15kts ? ça ne risque pas d’arracher tous les tuyaux branchés dessus ?
                J’avoue que c’est un problème auquel je n’avais pas pensé... et qui ne s’était pas produit sur notre cata il y a 25ans ( ma seule expérience de frigo refroidi à l’eau ! ). Peut-être qu’un monocoque, vu sa masse ( ça fait quand même pas loin de 15 tonnes un « Cigale, non ?) déplace beaucoup plus d’eau et crée plus de turbulences qu’un cata, surtout vu la finesse des coques... je m’inquiète, du coup, quoique rien n’empêche de monter une »écope" si le phénomène apparaît

                J’attends avec impatience tes essais en 5V. Tu utilises toujours des « Traco Power » ou ceux dénichés par Xavier29 ? Tu as un lien, STP ?

                Merci. Cordialement, Piou

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                • Même si c’est rare, que se passera-t-il à plus de 15kts ? ça ne risque pas d’arracher tous les tuyaux branchés dessus ?

                  Non, la seule chose qui puisse se passer, c’est que l’eau circule même sans la pompe. :-)) Les flexibles « tricoclair » sont donnés pour 15 bars !

                  On a monté à titre préventif ce type de passe coque sur un T50 qui monte facilement au dessus des 25 kts... :o)

                  J’utilise mes derniers Traco, lundi j’aurais ceux indiqués par Xavier29, arrivés en MQ depuis jeudi... mais il y a eu les fêtes de la Toussaint... :-/

                  Le premier lien donné par Xavier29 a fonctionné, ils ont encaissé ma CB, remboursée quelques heures plus tard au motif d’impossibilité d’expédier dans mon coin ! :-O

                  J’en ai finalement acheté dix par le deuxième lien chez AliExpress sans problèmes. :-)

                  _/)

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            • ... j’en commande 2 pour commencer, et je verrai à l’essai grandeur nature si je peux la passer en 5V

              J’ai reçu mes pompes, (24 volts 1080 l/h), elles fonctionnent très bien alimentées en 12 volts avec une conso de 720 mA.

              Alimentée sous 5 volts, c’est sans doute jouable pour un monocoque où l’on a pas besoin de faire monter l’eau plus haut que la ligne de flottaison avec un débit très suffisant et une conso ridicule de 100 mA.

              Pour faire monter l’eau dans la nacelle d’un catamaran, on arrive à la limite des pompes centrifuges sous-alimentées en tension : ne tournent pas assez vite et pas assez de pression !

              Ne reste que trois options pour le catamaran :

              • La pompe centrifuge 24 volts avec une conso de 720 mA en 12 volts et presque trop de débit.
              • La pompe à clapets type Flojet 24 volts alimentée en 5 volts, conso 250 à 300 mA en 12 volts, le bon débit, mais nettement plus cher.
              • Ou garder les frigos dans la nacelle, mais installer les groupes dans une coque au raz de la flottaison...

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              Edit : il y a quelques années, j’avais essayé d’alimenter une pompe March 24 volts (américaine de dix fois le prix de la chinoise...) en 12 volts, justement pour un catamaran, elle ne pouvait refouler qu’à... 30 cm ! :-/

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              • La puissance nécessaire est réduite si le rejet d’eau se fait sous l’eau également : la colonne d’eau descendante aide à la montée (principe du siphon). Par contre, l’aspiration de la hauteur totale reste nécessaire au démarrage. Ce fait est souvent oublié...

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                • Mon montage préféré pour le rejet, c’est à maximum cinq centimètres au dessus de la flottaison, ce qui permet un contrôle visuel du débit... sans faire de bruit.

                  Dans les anecdotes de mon site, il y a celle-ci qui est bien dans le sujet :

                  Un beau voilier tout neuf de 18 mètres sortant d’un grand chantier français m’appelle pour des soucis de réfrigération et de climatisation. Cela fait quelques années, mais j’en rigole encore. Une telle accumulation d’erreurs ne peut être que l’œuvre d’un ingénieur des hautes écoles du quatorzième étage n’ayant jamais mis les pieds sur un bateau. J’explique : entre les clims et les frigos, il y avait pas moins de six pompes électriques du type centrifuge. Avec un passe coque de rejet pour chacune. Ce gars là a dû penser que tous les autres chantiers étaient stupides de monter les rejets au ras de la flottaison, et les a fait installer au ras du liston ! Vous imaginez la hauteur du liston sur un 18 m ? Conséquences : le bruit de l’eau qui tombe d’une telle hauteur, les traces d’eau de mer sur la belle coque blanche, ça occupe l’équipage. Mais le gros souci était le débit des pompes, pas du tout conçues pour pomper si haut, divisé quasiment par deux ce qui expliquait les problèmes des systèmes. Il y avait même une cerise sur le gâteau : les passe coques de sortie étaient en fait de magnifiques évents chromés de réservoirs à carburants, munis de l’obligatoire grille pare feu ! Histoire de filtrer l’eau de rejet… :’-))

                  _/)

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                  • Désolé pour mon silence, j’étais en mer sans internet. Un retour d’Ajaccio au portant très chouette avec des passages à 30kts de vent ! Le pied !

                    Merci pour tous ces renseignements, je vais me pencher sur la possibilité de mettre les groupes froid dans la coque babord, surtout que frigo et congélo sont juste au dessus, et sinon je passerais sur la Flojet. Tant pis pour les 100€ de plus ! Ce qui m’embêtait le plus est le doute que Fred a sur la fiabilité des Flojet actuelles...
                    2 m entre les groupes et les évaporateur, ce n’est pas trop ? Faut isoler particulièrement bien les tuyaux, je suppose ?
                    Je serais sur le chantier la semaine prochaine... du boulot pour voir tout ça, mais tellement sympa de pouvoir concevoir mon système grâce à vos conseils. Sans compter les facilités de réparation plus tard, si c’est bien conçu !
                    Cordialement, Piou

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                    • Bonjour
                      Un témoignage sur la Flojet, avant que Fred ne réponde . J’avais cramé ma pompe vendue par Kok (mauvais montage, moteur en bas :-(( ) C’était moi le coupable
                      On a remonté une Flojet trouvée par hasard chez un quasi quincailler à Kas, il y a deux ans. le frigo chez nous tourne 365 jours par an, et sans réducteur (je n’ai pas de problème de stockage 12 v)
                      Deux ans après, elle tourne comme une horloge, et j’ai le net sentiment, qu’elle est largement assez puissante pour absorber 2 mètres de ligne d’admission d’eau (1 m chez moi, avec une colonne d’eau de 50 cm)
                      Michel

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                    • « 2 m entre les groupes et les évaporateur, ce n’est pas trop ? »

                      Si le montage est fait à partir d’un kit « KOK » (frigoboat), l’évaporateur est livré préchargé avec une certaine longueur assez conséquente de conduite en cuivre. Si un professionnel n’intervient pas pour couper-souder et recharger en gaz, alors la distance sera limitée par la longueur de la connexion de l’évaporateur.

                      L’évaporateur plat (on le roule facilement soi-même à la bonne forme) est livré avec une connexion préchargée de 2.80m : http://frigoboat.pagesperso-orange....

                      La doc de la Flojet « Quad » indique 2.40m de hauteur en capacité d’auto-amorçage : http://www.techniquesfluides.fr/dow...

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                    • 2 m entre les groupes et les évaporateur, ce n’est pas trop ?

                      En théorie, l’idéal c’est maximum 3,5 mètres entre le groupe et l’évaporateur, mais en pratique on peut aller jusqu’à 6 mètres, ce que j’ai déjà réalisé sans problèmes. Au delà, il est préférable de passer à des sections de tubes supérieures pour éviter trop de perte de charge... comme pour les sections de câbles électriques.

                      Veco/Frigoboat vend des rallonges de différentes longueurs, j’en ai vu de près de 5 mètres...

                      Faut isoler particulièrement bien les tuyaux, je suppose ?

                      Si la charge de fluide réfrigérant est bien ajustée, c’est inutile.

                      _/)

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  • J’ai reçu le convertisseur hier, j’ai donc pu terminer mon installation :-) .
    Photo ci-jointe, c’est une première pour moi, donc si vous avez des commentaires (indulgents ;) ), n’hésitez pas.

    A propos du filtre Tilikum disait d’en prendre un très fin pour éviter à la pompe de se bloquer. J’ai choisi du « mesh 50 », soit 0,3mm environ. Est-ce trop fin ?

    Si ça peut servir à d’autres, petit récapitulatif des boutiques où j’ai trouvé les pièces :

    Le convertisseur DC-DC 12V - 5V  :
    http://www.aliexpress.com/item/DC-t...
    Si le lien n’est plus actif, chercher
    « DC to DC Converters Step-Down Module 12V/24V to 5V 5A 25W Waterproof Car Power Supply ».

    Les thermostats type klixon (expédiables sans frais de port prohibitifs :) )
    - Normallement ouvert 50°C : http://www.boutique.regenebatt.com/...
    - Normalement fermé 60°C : http://www.boutique.regenebatt.com/...

    La pompe Flojet 24V , le filtre et autres éléments de plomberie, au shipchandler du coin.

    Non indispensable, mais le wattmètre pour mesurer la consommation :
    http://www.hobbyking.com/hobbyking/...

    J’ai acheté le compresseur ici chez http://www.suremarineservice.com
    Compresseur : http://www.suremarineservice.com/ND...
    Evaporateur : http://www.suremarineservice.com/S3...
    Thermostat : http://www.suremarineservice.com/R1...
    Coût total : 752€ .
    Comme ils ne livrent pas hors USA, je suis passé par la société Shipito :
    http://www.shipito.com/ pour faire livrer aux Antilles, ça a été très rapide, expédié vendredi par le vendeur US, arrivé chez moi via Shipito le mercredi :) (coût Shipito : 140$).
    Attention : le compresseur Vitrifrigo est livré avec un thermostat type klixon 60°C NO, à ne pas utiliser si vous suivez les (bons) conseils de Tilikum et Robert, voir discussion :
    http://www.plaisance-pratique.com/i...

    Les mesures
    28Ah consommés ces dernières 24h. Thermostat au milieu, vitesse compresseur au max.
    Température de l’eau : 28°C, température de l’air dans le bateau : entre 26 et 35°C.
    Le frigo est le caisson standard d’un Dufour 30, à ouverture par le haut, d’environ 100L.

    Installé dans un coffre sous un matelas du carré, l’ensemble compresseur+pompe est quasiment inaudible B-) .

    Merci pour vos précieux conseils !

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  • Le watt/énergiemètre Watts up (Ver. 2) signalé dans le message précédent est limité à la mesure de 65Ah.

    Celui-ci mesure jusqu’à 6554 Ah , mieux :) .
    Le « Doc Wattson » :
    http://www.powerwerx.com/digital-me...

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  • bonjour, tout d abord merci pour cet article qui me permet d installer mon frigo et mon congel en toute connaissance des divers trucs et actuces dont vous nous faites profiter.
    je suis a Calvi en corse en traine de bricoler un privilege 43 qui a ete très mal traité depuis 7 ans..il est resté au sec et il a été squatté et pillé de tous ces elements de confort et de son electronique plus divers détails..bref ma question
    je vais installer deux ND50 H2O et je cherche un convertisseur 12V/5V avec un interrupteur ou un temporisateur pour faire marcher les pompes, des flojet, en 12V pendant 5s au démarrage. j ai lu que certains avait soit l un soit l autre mais je ne les trouve pas. voila si vous avez des adresses je suis preneur. d avance merci.

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  • Cà n’arrive pas qu’aux autres

    Après 7 ans de loyaux services sans trop de soucis (juste changé la pompe et le thermostat)... Mon frigoboat vient de me lâcher

    • il tournait... il continue à tourner
    • Ce crétin ne fait plus de froid... Cà c’est produit brutalement

    - 
    L’homme de l’art du pays me dit qu’il y a eu une corrosion interne dans le circuit avec de l’eau dans le gaz (c’est moyennement drôle)
    Il me dit aussi que l’évaporateur aurait également morflé, récupérant lui aussi de l’eau... Ce qui m’étonne chouïa tout de même

    Si un homme de l’art même de la caraïbe passe par là pour donner son impression... merci d’avance

    Michel
    NB le raki sans glaçon... c’est terrifiant...

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    • L’homme de l’art du pays me dit qu’il y a eu une corrosion interne dans le circuit avec de l’eau dans le gaz (c’est moyennement drôle)
      Il me dit aussi que l’évaporateur aurait également morflé, récupérant lui aussi de l’eau... Ce qui m’étonne chouïa tout de même

      Traduction : le condenseur a crevé, laissant échapper le fluide réfrigérant à la mer.

      Une fois le circuit vide la pression s’inverse et l’eau de mer est pompée dans le circuit, envahissant le compresseur qui s’arrête rapidement, l’eau n’étant pas compressible...

      Mais comme la pompe à eau continue à pomper, elle remplit tout le circuit y compris l’évaporateur... fin de l’histoire.

      En théorie tout peut se réparer, mais ce serait bien plus cher que du neuf et sans garantie !

      _/)

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  • Bonjour à tous,

    Bien sûr plus que convaincu par l’utilité d’un refroidissement du condenseur par eau au lieu de « par air », je n’en suis pas moins bloqué par la différence de prix pour un équipement de type Frigoboat W35F
    ou encore frumento KAW 80.
    D’un devis pour un groupe danfoss bd35 f avec refroidissement à air forcé, plus évaporateur, thermostat et cie pour 600€ livré, je passe au groupe seul et son gros tuyau de refroidissement à eau (certes cupronickel truc muche) que je ne trouve pas à moins de 1000€.

    C’est normal ? J’ai raté un truc ? Ou peut-être juste le bon fournisseur ?

    Merci pour vos retours, et liens !

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  • Est ce que quelqu’un à déjà pensé de prendre l’eau douce plutôt que l’eau de mer pour le refroidissement du groupe de froid ?
    Pour tout un tas de raisons (saletés, sable, sel, coquillages qui bouchent tout , algues etc..) Je pense utiliser mon réservoir d’eau douce (sur mon cata j’ai la chance d’avoir un réservoir en inox de 900 litres) il suffit de faire deux « T » un pour pomper l’eau « fraîche » et l’autre pour rejeter l’eau « chaude »
    Je ne pense pas arriver à chauffer 900 litres uniquement avec le petit groupe de froid suffisent pour ne plus le refroidir ..........? Mon réservoir n’est jamais vide (j’ai en plus dans les pointes AV deux réservoirs en inox de 150 litres chaque en cas de manque d’eau dans le réservoir principale)
    Qu’en pensez vous ?

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    • C’est théoriquement possible, et parfois réalisé (avec succès) sur des bateaux métalliques qui ont des réservoirs d’eau douce en contact avec la mer (réservoirs intégraux), de sorte que l’eau est refroidie en permanence.

      Je serais un peu plus prudent avec un catamaran en composite (je suppose) dont les réservoirs sont isolés thermiquement de la mer. Le risque d’échauffement de l’eau, notamment si le niveau est bas, accroît les risques de contamination bactérienne et diminuera le rendement du compresseur si la température monte trop.

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    • Cette possibilité a été évoquée sur plaisance-pratique dans un des nombreux fils traitant de la nécessité/efficacité de refroidir le condenseur, grâce à un ventilateur tournant au ralenti ou par de l’eau froide prise dans la mer (s’il y en a, Bretagne, mais pas Turquie ou Antilles) ou dans des réservoirs à eau douce structuraux, c.a.d faisant partie intégrante de la coque, l’eau de mer - par sa grande et bonne surface de contact avec le réservoir - assurant un rafraichissement suffisant de l’eau douce réchauffée par le frigo.
      (de mémoire) Un auteur avait utilisé les réservoirs structuraux de son OVNI et trouvait une belle efficacité dans cet heureux concours de circonstances (alu, réservoir structurel en contact natif avec la coque, ...). Le fil est à retrouver (moteur de recherche en haut à gauche).

      Sur mon catana les caisses à eau potables faisaient partie intégrante de la coque et l’eau qu’on y trouvait y était d’une fraicheur et d’une limpidité homérienne. Là encore, heureux concours de circonstances.

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      • C’est Robert, qui avait réalisé sur son OVNI un montage très audacieux. il avait noyé dans de la résine époxy, à même les fonds, ses tuyaux de condensation.... Il faut que je retrouve çà
        Michel

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        • Etonnant , tout de même, mais l’info sur le condensateur interne de Robert, est ici , sur ce fil voir le post de Robert, du 16 mai 2011 09:10.
          Il répondait à ma critique du condensateur par eau de mer, quand on est au sec... Donc, ça marche au sec, ça doit aussi marcher en mer... Sinon Fred aurait remonté les bretelles de Robert
          Pour en revenir à l’observation de Negofol sur le réchauffement des bacs, oui le risque de pollution sanitaire en réchauffant l’eau douce du réservoir est fort. Si l’on veut condenser le fluide frigorigène il n’y a pas 36 solutions : c’est par un refroidissement par air, et il existe aujourd’hui des productions très performantes (c’est la mienne depuis 3 ans, en méditerranée orientale). L’autre solution consiste à condenser par un sabot externe, qui lui, efficace, mais, fatiguera le compresseur. l’autre solution, étant de condenser par récupération d’eau de mer, avec un risque pour lequel j’ai payé : Il faut filtrer l’eau de mer, entretenir les filtres, mais ce ne sera pas suffisant : les concrétions s’installeront dans le circuit, qu’il faudra nettoyer à l’acide domestique... Jusqu’à ce que le circuit perce, entraînant le rachat de l’ensemble du système...
          Michel

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  • Et pourtant il y en a qui l’on fait et ça marche !
    Voir Forum Amel : - Fait faire un serpentin (4m) qui plonge dans le fond de la caisse à eau. Fait souder le serpentin au Danfoss et celui-ci au frigo en remplacement du compresseur d’origine. Fait remplir le système en réfrigérant.
    - Pas un bruit (aucun ventilateur ni pompe à eau)
    - Aucune augmentation mesurable de la température de l’eau dans la caisse. (Je n’avais mis que 100 litres d’eau pour vérifier).

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  • Pour ce qui concerne les bactéries, en tant que piscinier, je préconise de traiter l’eau de vos réservoirs régulièrement avec du chlore choc à 70 % en poudre dilué dans de l’eau ,
    Une quantité minimum de 0.1mg/l de chlore (d’hypochlorite de sodium) dans l’eau afin d’éviter la contamination par des virus ou bactéries pathogènes. pour garantir une eau correctement désinfectée. Le chlore s’évaporant à l’air libre (et pas dans les tuyaux), le goût chloré de l’eau peut disparaître si on la laisse reposer quelques minutes (selon la quantité) dans une carafe ouverte.

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    • Bonjour
      Les remontées négatives concernant les sabots, venaient de Fred, qui leur reprochait les risques de dégradation de leur isolation, en eaux chaudes. Par ailleurs et je crois que c’est dans le fil, il semble que demander au compresseur d’assurer la compression du fluide et sa circulation pouvait poser problème. C’est une solution que Fred n’aimait pas. Pourtant, j’en ai vu tourner en Turquie, sans aucun problème.
      Le vrai problème, est que l’on perce un trou de plus dans la coque, et qu’en cas de changement de sytème, on se retrouve avec des trous inutiles...
      Concernant l’idée d’utiliser une cuve d’eau douce dédiée, elle sera fatalement uilisée à ce seul métier : refroidir et condenser. On ne peut pas imaginer une utilisation mixte : bac de refroidissement et réservoir d’eau consommable, au risque de se retrouver sans eau de condensation, si on a trop tiré sur la consommation !!!
      En fait, et je crois que Fred en traite quelque part sur son site (j’ai lu ça, mais je ne me rappelle plus où) : les fabricants de groupe ont beaucoup progressé, et aujourd’hui (c’est mon cas depuis 3 ans), les groupes à condensation par air sont devenus, très silencieux, très économes et faciles à la pose comme à l’entretien. De plus on trouve des solutions financières performantes... Et puis, c’est simple !!!

      Pour plus de renseignements, voir :

      Michel

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      • Andectotique, mais bien vu !!!

        Un des problèmes du système de condensation par eau de mer, est le bruit infernal de l’échappement de l’eau
        On peut utiliser un raccord en T sur l’évacuation de l’évier, mais, c’est un bidouillage fragilisant
        On ne peut pas penser à une évacuation sous le niveau de flotaison, la contre pression posera problème
        La solution est un passe coque au dessus de la ligne de flotaison, et assez haute pour gérer la gite. Mais ça fait un bruit de cascade infernal, surtout au port, qui agace les voisins et donne envie de pisser aux filles... pas bon tout ça
        Une astuce vue sur le bateau de mon voisin anglais, cet après midi : il installe une défense ronde portant sur le passe coque. L’effet brise jet est parfait, l’eau s’écoulant le long de la défense, pour se répendre à la mer avec quelques cm de chute !!!
        Michel

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        • Au contraire, l’évacuation de l’eau sous la flottaison diminue la puissance absorbée par la pompe : la colonne d’eau descendante équilibre la colonne montante et la pompe ne doit plus que compenser les pertes de charges (en fait, ça fonctionne comme un siphon).

          Si l’évacuation est au-dessus de la flottaison, la pompe doit fournir en plus l’énergie nécessaire à élever l’eau de la flottaison au nable...

          Par contre, si le point haut du circuit est au-dessus de la flottaison et le circuit se vide (fuite), la pompe devra fournir l’énergie pour élever l’eau de la flottaison au point haut pour amorcer la circulation.

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          • Un exemple en plus gros : le schéma d’une centrale nucléaire : remarquez la prise et le rejet d’eau : au même niveau et immergés : pas de cascade ! Là on parle de pompe de plusieurs MW et de débit de dizaines de m3/s pour un réacteur refroidi en circuit ouvert et les économies sont significatives....

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            • Merci Francis
              Alors, pourquoi le circuit d’évacuation des eaux de refroidissement des moteurs est toujours hors d’eau ???
              Michel

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              • pourquoi le circuit d’évacuation des eaux de refroidissement des moteurs est toujours hors d’eau

                Pas toujours, sur ma vielle à moi l’échapement (gaz +eau de refroidissement) se fait pile au niveau de la flottaison dans le montage d’origine (sans vanne d’arrêt mais avec deux serflex), c..a.d qq cm sous l’eau après quelques années d’utilisation (la charge croit avec le temps). Badauds éclaboussés chaque fois que, cul à quai, je préchauffe en charge.
                Cette évacuation à fait dire à un vieux pêcheur/plaisancier de Yeu, que « eh oui, on faisait comme ça dans le temps mais c’est pas très efficace ».

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                • Merci Yves
                  J’en était resté à ce qu’écrit J.L Pallas (Propulsion et diesel marin) :

                  • La contre pression, comme son nom l’indique est une pression antagoniste nuisible à la bonne évacuation des gaz d’échappement. Elle doit être minimum, et ne doit pas excéder 100 gr/cm² pour les moteurs diésels et 50 gr/cm² pour les turbo compressés...

                  C’est pourquoi, j’ai élargi cette notion à celle de l’eau d’évacuation de la pompe d’eau de mer du système de condensation du fluide frigorifique.

                  A la lecture de l’observation de Negofol, j’avais négligé que dans cette situation, on se trouve dans un cas de siphon... ce qui, tous comptes faits, ne me rassurerait qu’à moitié... Je ne connais pas personnellement d’exemple de ce cas. Les évacuations sont souvent très au dessus de la flottaison, ce qui garanti le risque d’envahissement, mais provoque un gargouillis pénible. D’où mon admiration du détournement d’objet de mon voisin britannique et sa défense sphérique

                  L’autre solution, comme je l’ai écrit plus haut consiste à faire un repiquages en T sur la sortie de l’évier. C’était mon cas, et j’ai toujours surveillé ça comme le lait sur le feu. Maniaque avec ces tuyaux sous la flottaison, je ferme systématiquement mes vannes si on s’absente plus d’heure. Donc avec ce système, plus de frigo, problème éliminé avec la condensation par air...
                  Michel

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                  • Le problème de l’échappement est complètement différent...

                    Sur un échappement humide, cas le plus fréquent sur nos petits bateaux, le circuit d’eau s’arrête au coude d’échappement.
                    Ensuite, on se trouve dans un système diphasique : eau + gaz et l’énergie de pompage pour évacuer l’eau est fournie par les gaz d’échappement (ce qui participe à créer une contre-pression...).

                    On peut remarquer que la quasi-totalité des « gros » bateaux n’utilisent pas ce système et ont un échappement « sec » (cheminée) séparé du refroidissement dont l’eau est rejetée sous ou près de la flottaison (sans parler des nombreux bateaux qui utilisent un échangeur de coque (keel-cooling)).

                    On peut aussi noter que pour éviter ce bruit de rejet d’eau, de plus en plus de groupes électrogènes de bateaux de plaisance (en particulier tous les super-yachts) utilisent un échappement humide (jugé très efficace au point de vue acoustique), mais avec un séparateur d’eau qui permet de rejeter l’eau sous la flottaison, en silence, séparément des gaz d’échappement.

                    Un groupe coconné avec ce type d’échappement est quasi-inaudible la nuit au mouillage...

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                    • Le problème de la contre-pression à l’échappement est intéressant et les solutions peuvent être surprenantes.

                      Il existe en effet des systèmes d’échappement immergés qui sont très efficaces, mais ne peuvent être utilisés que sur des bateaux à moteur car le contrôle de l’assiette est critique pour un bon fonctionnement.

                      Un système de ce type avait été mis au point à la fin des années 30 par les Allemands pour leur vedettes rapides (S-Boote), qui était très efficace et rendait les bateaux, malgré leurs Diesels, très discrets, ce qui avait été la cause de très mauvaises surprises pour les Alliés dont les vedettes étaient équipés de moteurs d’avion à essence munis d’échappement humides similaires à ceux utilisés sur nos bateaux, plus bruyants (c’était avant le radar et la veille était visuelle et auditive...).
                      L’astuce était de faire émerger les gaz sous la coque en un point où l’écoulement de l’eau à grande vitesse créait une dépression, ce qui annulait, et même au-delà, la contre-pression redoutée.

                      Ce système a été repris après guerre sur les vedettes classe Jaguar et j’ai pu en constater l’efficacité étonnante lors d’une sortie en Baltique. Par contre, pour permettre le démarrage et la chauffe des moteurs, il faut un système de by-pass (bruyant) qui évacue l’échappement à l’air libre.
                      Ceci m’avait valu d’être surpris de voir un matelot qui arrosait avec une manche d’incendie en position brouillard l’espace entre deux vedettes amarrées à couple avant le démarrage des moteurs (4 moteurs MTU de 3 000 CV chacun) ! La raison : le by-pass débouchait sur le côté de la coque au niveau de la salle des machines et les gaz d’échappement pouvaient endommager les pare-battages et la peinture du bateau voisin. Pas très pratique au fond...

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  • Juste pour illustrer le point ci-dessus !

    Un exemple numérique, pour une centrale nucléaire :

    Un réacteur de 1 300 MW en bord de mer nécessite environ d’eau 15 m3/s pour son condenseur.

    Si le condenseur est situé 10 m au dessus du niveau de la mer, il faudra fournir :

    • si la sortie du condenseur est à l’air libre et l’eau s"écoule en une belle cascade :
      Puissance P à fournir 15 x 1 000 x 10 = 150 000 kgm/s
      1 CV = 75 kgm/s soit P = 2 000 CV ou 1 470 kW
    • si la sortie est ramenée à la mer par une conduite : P = 0 !

    Bien sûr dans les deux cas la pompe devra compenser les pertes de charges de l’installation, mais elles sont peu différentes. Ce simple artifice améliore donc le rendement de la centrale de 0,1 % !

    Les jeunes auront remarqué les unités bizarres du calcul fait dans le système d’unités MTS, totalement oublié, mais qui était un système d’ingénieur alors que le système légal MKSA devenu SI est un système de physicien...

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  • Bonjour.
    Dans cet article, on peut lire :
    « Personnellement, j’ai un convertisseur 12V-5V (à 30€) qui est temporisé : au démarrage la pompe marche sous 12V pendant 5 secondes et est purgée à chaque démarrage. »
    J’ai cherché sur le Net mais je n’ai pas trouvé ce type de convertisseur temporisé.
    Quelqu’un a-t-il une piste sur un fournisseur ?
    Ma pompe se bouche fréquemment et à chaque fois je suis obligé de repasser en 12v pour la déboucher.
    Merci.

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