Bonjour,
Haize Egoa est toujours équipé des modules « Wind » et « Tridata » ST50 Raymarine que j’ai montés voici maintenant 16 ans. Ces instruments fonctionnent toujours à la perfection.
Seulement voilà : les capteurs, à l’exception du sondeur, ont moins bien résisté au temps que les afficheurs et, si l’on trouve assez facilement une copie du capteur « loch », il s’avère depuis déjà 7/8 ans impossible de trouver un capteur girouette/anémomètre ST50.
Si ce dernier est abîmé ou détruit, il est cependant possible de le remplacer par un capteur de tête de mât ST60 ou ST60+ qui se visse sur le même connecteur que le capteur ST50 (il n’est donc pas nécessaire de remplacer cette prise et le câblage qui passe dans le mât).
Ce capteur ST60 est parfaitement compatible avec l’instrument ST50 « Wind », à ceci près que des améliorations techniques concernant les paliers aboutissent à ce que l’anémomètre tourne beaucoup plus vite que son ancêtre ST50. Le résultat en est une vitesse de vent mesurée qui dépasse systématiquement d’environ 30% la vitesse réelle.
Si cela n’est pas trop gênant par petit temps (on mesurera par exemple 12 noeuds au lieu de 9), cela le devient beaucoup plus par bonne brise, là où l’anémomètre devient vraiment utile. Par 35 noeuds de vent réél, le ST50 « Wind » connecté à un anémomètre ST60 indiquera, toujours par exemple, 46 noeuds, ce qui n’est pas tout à fait la même chose du point de vue du réglage des voiles.
A la différence de son successeur ST60, le ST50 « Wind » n’est pas étalonnable pour ce qui concerne la vitesse du vent et on est donc contraint de se livrer à d’épouvantables calculs mentaux pour avoir une idée à peu près correcte de la vitesse instantanée du vent. En ayant un peu assez des règles de trois à répétition, j’ai décidé de me lancer dans la fabrication d’un correcteur électronique qui pourrait être monté en série entre le capteur et l’instrument. Le service client de Raymarine ne me fut d’aucun secours dans cette tâche et il m’a fallu tout réinventer avec l’aide précieuse d’électroniciens du forum « Futura Science » que je recommande chaudement à qui pourrait avoir un jour des problèmes de cet ordre.
Et, donc, le bidule (un petit circuit imprimé double face) est aujourd’hui en place depuis plus d’un mois et il fonctionne parfaitement : j’ai enfin une vitesse de vent à laquelle je peux me fier. J’ai attendu ce délai probatoire pour proposer à PTP d’écrire un article complet (avec schéma de principe, plan du circuit imprimé, liste des composants électroniques, adresses où se les procurer et où faire imprimer le circuit à pas cher). Encore faudrait-il que le bidule intéresse plus de 2 lecteurs de ce forum, ce qui justifie le présent message.
A mon avis (mais je n’ai pas testé et ça reste une hypothèse), le dit bidule devrait permettre en pratique d’utiliser n’importe quel aérien de n’importe quelle marque avec n’importe quel instrument de la même marque ou d’une autre marque puisque tous les anémomètres sont basés sur le même principe (comptage de signaux plus ou moins carrés délivrés par le capteur).
Voili-voilou, j’attends vos réponses.
Peio
Haize Egoa