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A terre ! Méditation sur le guindeau 20 avril 2013 21:12, par AlienLe choix n’est pas aussi simple.
Si on a une baille à mouillage avec un « couvercle », on ne peut pas installer un guindeau à axe vertical sur le couvercle.
Devant il n’y en général pas la place. Dérrière ?
Ensuite il y a le trajet de la chaîne.
Il faut qu’elle fasse au moins un tiers voire un demi tour sur la poupée et qu’elle tombe par son propre poids dans la baille ou le peak .
En tombant, il faut qu’elle puisse s’étaler proprement.
Pour tourner une manivelle qui est quasiment à plat pont, il faut se mettre à genoux et tourner, tourner, ...
Avec une baille à mouillage prévue pour, l’installation d’un guindeau à axe horizontal est plus facile si un support est prévu .
Avec un peu de chance, la chaîne tombe directement sous le guindeau.
Pour relever un mouillage à la main avec un guindeau à axe horizontal, il faut pomper, pomper, pomper pendant de longues minutes. On remonte dix à vingt centimètres de chaîne à chaque coup. C’est plus épuisant que de remonter la chaîne à la main.
Il faut aussi se méfier des réputations surfaites ; Goiot, c’est bien, c’est cher, c’est tout en alu avec des axes en inox et de la ferraille qui rouille à l’intérieur. (j’ai donné et j’ai à donner)
Dans la majorité des cas, sur un arpège, un guindeau « léger » de 900-1000watt suffira à condition de ne pas le pousser à l’extrème.
A considérer aussi : chez Dufour, il y a eu différentes époques avec des ponts en sandwich de différentes composition. On ne peut ni percer, ni boulonner n’importe où.
Faut aussi se méfier de l’avis des méditérannéens pour qui mouiller 50 à 100m de chaîne trois fois par jour est une habitude .
Faut du matériel costaud, des batteries et les moyens de recharge.en rapport