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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > Au mouillage -forum- > Securité du mouillage sur corps mort. L’émerillon.

Rubrique : Au mouillage -forum-

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Securité du mouillage sur corps mort. L’émerillon.Version imprimable de cet article Version imprimable

Publié Mai 2018, (màj Mai 2018) par : pacolarame   

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Bonjour,

En Méditerranée, (pas seulement), nombre d’entre nous ont l’habitude de pratiquer le mouillage sur corps mort. En général dans une zone protégée d’un ou deux vents dominants, dont le Mistral.

Habituellement, la ligne de mouillage se compose de la façon suivante :
- un ancrage au sol : ancre à vis, bloc de béton ou prise sur chaine mère.
- une manille,
- une ligne montante : chaine ou boute de fort diametre, en règle soulagée par une bouée immergée.
- une manille
- un EMERILLON , autorisant la rotation du bateau suivant vents et courants, sans induire de torsion sur la ligne
- pris sur la partie haute de l’émerillon via chacun une manille : la bouée de soutien de toute la ligne et la ligne haute fixe, gros cordage le plus souvent ou chaine sur laquelle viendra s’amarrer le bateau
- l’amarrage du bateau, variable d’un propriétaire à l’autre, très souvent par 2 amarres textiles, une de chaque coté de la proue. D’autres préféreront mailler une chaine directement entre le haut de l’émerillon et un point fort sur le bateau.

L’émerillon représente donc une zone critique, habituellement définie à l’achat par la CMU , Charge Maximale Utilisation garantie par le constructeur.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charg...

Sur quelle base, (efforts, durée , typologie de l’implantation du mouillage notamment) , pourrait on proposer une évaluation de la sécurité de l’émerillon ?

La CMU pourrait être proposée pour une utilisation à la bonne période, une large majorité des bateaux passant l’hiver au sec. Celà veut dire la capacité à subir quelques coups de vents occasionnels, et un clapot plus ou moins important , mais prolongé.

Un bateau à l’année, acceptant de subir les tempêtes hivernales , vent et surtout houles, sur un tel type de mouillage devrait envisager un large surdimensionnement de toute la ligne , au prix de fortes charges sur le bateau lui même.Mais ce cas est un peu hors sujet de la présente interrogation.

Pour fixer l’idée, est ce que pour un bateau de 10 tonnes, une CMU de 1 tonne parait suffisante, pour envisager une durée de vie de l’émerillon d’au moins un an ?

Francois.

UP


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  • 8 mai 2018 10:57, par Négofol écrire     UP Animateur

    La CMU d’un émerillon est une donnée utilisée pour le levage, un domaine assez différent du mouillage.
    La valeur donnée est une valeur statique qui ne prend donc pas en compte le cas de charges variables, cycliques ou désaxées.

    A noter que les émerillons courants ne sont pas destinés à pivoter sous charge, mais seulement à éviter le vrillage de la chaîne. Pour un pivotement sous charge, il existe des émerillons à roulement à billes, parfois utilisés dans des cas particuliers de mouillage sur corps mort (par exemple bouées en eaux agitées)

    Une CMU d’une tonne correspond à un émerillon de bonne marque (ex : Crosby G402) de 10 mm, à l’état neuf. La corrosion et l’usure diminuent effectivement assez vite cette valeur.

    Les bonnes pratiques indiquent que l’on utilise un diamètre de maille d’émerillon de 1,2 fois le diamètre des maillons de la chaîne, soit ici un émerillon correspondant à une chaîne de 8.

    Le dimensionnement d’une ligne de mouillage sur corps-mort fait l’objet de nombreuses publications, souvent assez fantaisistes...

    Le tableau 1 de la norme ABYC H 40, souvent cité, est en fait un tableau pour le dimensionnement des apparaux de mouillage (taquets ou bloqueurs) sur le bateau et non une évaluation des efforts réels sur le mouillage. Il est cependant un bon guide et la valeur pour un bateau de 10 m en mouillage permanent est 12 kN soit 1,2 tonnes, soit un peu plus que la valeur indiquée (16 kN pour un bateau de 12 m).

    A noter que l’emplacement correct d’un émerillon est entre la chaîne de fond et la chaîne de marnage et pas sur le corps mort, afin de maintenir l’émerillon propre et mobile autant que possible.

    (Voir schéma du manuel Phares et Balises).

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