Augmenter la durée de vie d’un échangeur eau de mer sur un moteur marin
La partie eau de mer d’un moteur à refroidissement indirect contient de l’eau de mer environ 365 jours par an ( 8760 h) pour une utilisation de quelques dizaines ou centaines d’heures seulement
Certains échangeurs ( SERCQ sur Perkins, par exemple) n’aiment pas trop ce traitement et ont une durée de vie qui peut être assez courte pour une pièce valant quelques centaines d’€, voire plus
Comment faire ?
- Première solution : Il est très facile de mettre une vanne 1/4 de tour munie d’un petit bout de tuyau à la place des bouchons de vidange ou des vieilles vannes à boisseau conique qui ne sont plus très opérationnelles....et vidanger l’eau de mer dans un récipient vidé à la mer ou à la déchetterie du port ( suivant la propreté de l’eau recueillie) avant chaque arrêt un peu prolongé. L’image montre ce bouchon sur un Perkins « Prima50 » en exemple
C’est la technique la plus sûre, car l’échangeur sera vide, donc sans risque de corrosion entre les divers métaux qui le composent
- Deuxième solution : sur le tuyau d’arrivée d’eau de mer, avant la pompe eau de mer, placer un « T » de dérivation.
Sur l’entrée obtenue, ajouter 1 mètre de tuyau avec une vanne d’arrêt 1/4 de tours près du « T » et un bouchon à visser à l’extrémité libre. Avant un arrêt prolongé :- Plonger le tuyau dans un seau de 10 litres d’eau douce avec un peu d’antigel
- Fermer la vanne d’arrivée eau de mer
- Mettre le moteur en marche et aspirer les 10 litres d’eau douce , arrêter le moteur à temps
- Fermer la vanne du tuyau d’aspiration, revisser le bouchon sur le tuyau.
Cette technique est moins sûre que la précédente, car il y a de l’eau dans l’échangeur, et donc un faible risque de corrosion entre les divers métaux n’est pas totalement exclu, même si c’est de l’eau douce avec antigel.
Quelle que soit la technique utilisée, c’est autant de gagné sur la durée de vie de ces accessoires coûteux