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Cyclades 11 février 2012 11:38, par yvesDQuelques précisions autour de Poséedon :
Le modèle non-hydrostatique (NH)de la météo grecque couvre évidemment une zone limitée (ce n’est pas un modèle Global comme GFA, Arpège, le modèle du ECMWF ou du Met Office) et doit donc prendre les conditions initiales aux bordures du domaine d’un autre modèle, ici en l’occurrence c’est le GFS du NOAA/NWS
Ensuite il lui faut une modélisation fine du terrain et des équations autorisant des mouvements verticaux, la convection, ce que les modèles de grande échelle ignorent avec l’approximation quasi-géostrophique (en gros, les données à un seul niveau conditionnent toutes l’atmosphère, en gros).
Ces modèles NH à l’échelle méso (la dizaine de km, l’heure) sont parfois enrichis de considérations de l’échelle aérologique (un gros nuages d’orage), sont doté d’une représentation très réaliste du terrain (relief, couvert végétal/minéral/liquide) et ils admettent les mouvements verticaux. On les repère ici et là par les lettres NH ou LAM (local area model) dans leur sigle. Ils sont - comme tous les modèles aujourd’hui et à cause des coûts élevés de développement - développés en partenariat entre de nombreuses météo nationales et centres de recherche (université ou autre, ici je crois que les universités de Tessalonique et d’Athènes)
Peu avant 2000 déjà le modèle Aladin à maille fines de Météo-France (navimail option france) faisait de très belle prévisions très locales, pour les vents localement en med.
Concernant Poseidon et les points d’observations, je crois avoir lu qu’il disposait de deux (au plus 3) stations d’observations au sol (+ satellites, je ne sais dans ce cas précis), ce qui est très peu. Mais ce n’est pas l’observation qui donnent des vents terribles et des vagues faibles sous le vent des îles (ou l’inverse au vent), c’est la physique du modèle dont les résultats pour la phase d’analyse sont priés (analyse variationnelle) de passer au plus près des (rares) observations avant de produire les résultats pour des échéances ultérieures.
Enfin, n’oublions pas que l’état de l’art (la tolérance) de la prévi c’est 2 B et 6 ou 12 heures (route du rhum 2002), au moins jusqu’à auelaues heures avant le phénomène (intérêt de la VHF)
Concernant l’écart de pression, en PJ un tableau valable pour la méditerranée publié dans MetMa n° 207, et concernant le processus de prévision (analyse variationnelle) une contribution du forum