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équipement voyage 24 février 2018 16:26, par lysigéeOn ne peut répondre à ce type de question qu’en indiquant le matériel qu’on possède et le type de navigation qu’on pratique.
j’ai navigué pendant 20 ans en Méditerranée occidentale et maintenant depuis 10 ans en Méditerranée Orientale d’avril/mai à Novembre et je navigue en solo. Voilà donc ma configuration sur un Oceanis 40 (qui fut neuf un jour ). je ne prétends aucunement avoir la vérité, mais c’est ma façon de voir les choses.
Pas de trinquette, le génois standard enroulé à 3 ris a toujours fait son boulot, le temps d’arriver à un abri qui n’est jamais à plus d’un jour de nav.
Pas de tourmentin, par force 9 je reste planqué.
Pas de spi, ou gennaker, ou code 0.le génois standard fait son boulot .Parfois je regrette un peu une voile plus légère mais je ne suis pas vraiment pressé d’arriver. En Méditerranée occidentale, quand c’est pétole, c’est pétole, et peu importe la voile. En Méditerranée Orientale, je n’ai peut-être pas de chance, mais les vents faibles je les ai eu le plus souvent dans le nez.
Je n’ai pas de portique pour panneaux solaires (on trouve maintenant des panneaux solaires souples qui peuvent s’installer sur la capote ou le bimini) et encore moins pour y attacher mon annexe : en Méditerranée on s’amarre le plus souvent cul à quai, et je vois mes voisins de ponton s’emmerder avec leur annexe. Et en cas de brafougne, un poids de 25 à 30 kg derrière la poupe n’est vraiment pas une bonne idée pour garder le bateau dans ses lignes et faire du près (avec la trinquette ? lol). Je préfère l’avoir bien attachée devant le mât où j’ai de la place, car je n’ai pas de trinquette (re Lol).
En revanche, il y a des materiels indispensables :
un téléphone 3G ou 4G pour prendre la météo sur internet où que ce soit, (y compris en mer jusqu’à parfois 10 milles des côtes. Mon discours sur trinquette et tourmentin n’a de sens qu’en étant quasi sur de la météo, et maintenant on peut s’y fier (il y a pas mal de’articles sur le sujet dans PTP).
un mouillage long de 70m avec un cablot de 100m pour pouvoir mouiller en sécurité n’importe où, par n’importe quel temps
un deuxième mouillage léger de secours, mais aussi pour mouiller à l’arrière pour éviter le roulis quand le vent et la houle ne sont pas d’accord.
Une longue passerelle solide pour pouvoir rester loin des quais. Je ne me fierais pas à la plage arrière du 41.1 qui s’abaisse :à la première houle (et dans les ports grecs ou italiens c’est fréquent au passage des ferry), elle tape dans le quai.
Dans mon cas de navigation en solo, un bon pilote est indispensable, et pour couper les routes de cargos, un AIS est un très bon outil.
une capote n’est pas inutile, et un bimini indispensable.
Et pensez à avoir des filtres à GO (la qualité du GO pouvant être aléatoire), une courroie de transformateur, et une turbine de pompe à eau de rechange.
Encore une fois c’est mon matériel, ma façon de naviguer dans un bassin de navigation bien précis,
Si j’envisageais une traversée de l’Atlantique, mas réponse serait très différente.
Bonnes navigations, et peut-être à un de ces jours sur l’eau.
Robert
(qui attend avec impatience de retrouver bientôt Lysigée)