Pratiques et Techniques en Plaisance
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Le 19/10 JPL se lamentait d’arriver jamais à causer à son pilote raymarine
J’ai eu un autohelm ST6000 (le vieux nom de raymarine), j’ai une petite idée là dessus (la bonne ?)
J’avais un ST6000 avec les modules wind, depth et un course computer et je ne sais trop encore
J’arrivai sans problème à récupérer, en NMEA, les données issues d’un module en me branchant à la prise ad-hoc de ce module là (2). J’ai même l’impression que je pouvais, en NMEA, causer à ce module.
Mais ça n’est pour autant que j’avais accès au bus seatalk par lequel tous les modules causent entre eux.
A mon avis il faut que le PC cause directement sur le seatalk, du coup tous les modules branchés sur le ST entendront ce que dit le PC et le module pilote recevra les ordres qu’il faut.
Comment passer d’une prise RS232 à du Seatalk :
Pour obscurcir encore le tableau j’ajouterai que sur mon nouveau (qui a une très grosse masse métallique en guise de moteur) il y a un compas fluxgate loin du moteur raccordé à un module/afficheur compass ST50 et que le connecteur ST de ce module peut être utilisé aussi bien pour faire du SaTalk (normal) que du NMEA (étrange, juste une affaire de broche). Je l’ai raccordé au shipmodul en NMEA. Je peux fournir la doc (pas encore sur mon site du cata d’alors). La vieille doc du ST et ST <-> NMEA (le Z290) est dans http://www.devill.net/docs.html à la rubrique autohelm
Enfin, pour ceux que ça intéresse, SeaTalk est un truc diaboliquement astucieux : c’est un vrai bus (comme ethernet) sur lequel plusieurs peuvent causer à la fois mais pour éviter les coûts élevés des chipset ethernet des fin 90 le concepteur s’est basé sur les chipset serial port (on dit USART) et la détection de collision (1) se fait en véirifant qu’un caractère asynchrone démarré par le premier parleuqui émet un bit de start se termine bien 10 à 11 temps plus tard par un stop qui retombe à zéro (stop = 1) au bon moment (11 temps car 1 temps pour le start qui est par ex un 0, 8 temps pour les 8 bits d’info et deux temps pour les deux bits de stop qui sont des 1). Si un autre brouille l’écoute pendant ces 9 premiers bit alors les bits de stop seront endommagés (soit ils ne seront pas 1 pendant les deux temps attendus, soit il ne termineront par une retombée à 0 après ces deux temps) et l’USART détectera un framing error qui vaudra détection de collision et il faudra recauser. La connexion électrique d’un causeur à ce bus se fait en RS432 ou 422 (me souviens plus bien), c’est à dire en différentiel, en courant et non en tension, on peut même au moins conceptuellement voir un transfo entre le parleur et le bus. Si ça intéresse je peux retrouver sur mes disques mes papiers d’alors, écris par un allemand.
1 : en ethernet cable jaune (les jeunes peuvent pas connaitre, maintenant tout est en 10BAS10 ou pire, le jaune c’est le 50 ohm de Metcalfe au tout début 80) la détection de collision se faisait par mesure d’un niveau électrique car 2 causeurs simultanés « pullaient up » le bus à travers 2 résistances de charge et non une, ergo le niveau différent.
2 : mes plans http://www.devill.net/InfosCatana/m... page 6 montrent que je piquast le NMEA sur le ST600 plus autopilot control unit. Possible également sur les E et S NMEA du course computer