Pratiques et Techniques en Plaisance
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Beau nuage ressemblant bien à altocumulus lenticularis (souvent en forme d’assiettes empilées) très caractéristique d’une couche d’air humide forcée à escalader un relief mais qui reste bloquée dans son extension verticale par une couche très stable située au dessus.
Du coup les nuages qui surgissent lorsque l’air se détend (par augmentation de l’altitude et donc baisse de pression) se trouvent bloqués dans leur développement vertical, coincé par la couche stable au dessus, un peu comme si la couche basse était forcée de passer entre le sommet de l’Etna et la couche supérieure.
Sous le vent du relief l’air redescend avec une bonne vitesse (y a venturi) et en permanence, les planeurs adorent ces nuages d’ondes qu’ils vont chercher jusqu’aux Andes pour battre des record de distance planée.
Sous le vent et perpendiculairement au vent se développent des rotors de vent, rotors successifs et qui surtout font (un peu) monter puis descendre puis monter puis descendre ... . Dans les montées l’air se détend à nouveau et se condense et un joli petit nuage apparait, puis disparait puis réapparait ...
Dans la forme très complète des ces nuages orographiques on a donc le gros nuages qui surplombe le sommet puis une succession de nuages et d’absence de nuages, de la même aparence (soyeux, très denses). Marins, à vos appareil photos.
C’est bien l’école du temps ...
PS : eumetsat et xygrib devrait bien montrer tout ça. Le palmier au premier plan suggère un vent au sol de N à NE, non ?
PS : et bien sur relire Rod Heikel et ses étonnantes corrélations entre temps et nuages sur l’Etna.