Excès de confiance et aveuglement cathodique : diagnostiquer une route
11 mars 2015 20:46, par yvesD
je suis étonné que les logiciels ECS ne fournissent pas une fonction qui « diagnostique » une route
J’ai deux élements de réponse :
j’ai un vague souvenir d’un logiciel (tombé d’un camion, nsp, d’ailleurs il y a prescription), peut-être bien CMAPecs, qui lorsque tu faisais cap sur des fonds insuffisants râlait comme un putois. Il y avait donc interprétation des fonds à venir par le logiciel
ceci n’est possible que si on fait l’hypothèse d’un champs de profondeur continu. Ce qui n’est pas cas dans la vraie vie : les sondes relevées, au plomb ou au sonar, ne peuvent donner de valeurs que là ou on passé dessus. C’est bien sur une évidence avec les sondages au plomb du 19ème, qui laissent de coté des roches isolées et qui en fait couvre très peu d’une baie, d’une côtes, d’un chenal, là où il est passé on est à peu près sur et ailleurs on ne peut rien dire. C’est encore vrai de nos jour avec le sondeur à faisceau latéral qui a tout de même une portée latérale limitée et, ormis les chenaux d’accès et autres bassins portuaires, ne couvre pas la totalité du fond océanique ou littoral. On a encore, c’est rare dans nos régions, des avurnav qui évoquent un haut fond qu’on vient de découvrir (ou des épaves dont on rectifie la profondeur, ce qui est un peu pareil. J’imagine qu’il y a dans ce cas un problème de responsabilité.