ll y a deux façons de procéder avec des moyens simples et d’autres avec des moyens moins simples.

Méthode rudimentaire mais assez efficace, sans démonter l’hélice :
 on déplace le grand coté d’une équerre à 45° sur l’intrados (la face arrière) d’une pale
 quand les petits cotés sont pour l’un parallèle à l’arbre et pour l’autre perpendiculaire, on relève la position de l’équerre par rapport à l’axe .
 à cette position, le pas est égal au diamètre du cercle tangent à l’équerre multiplié par Pi (3,1416...).

Méthode un peu moins rudimentaire, toujours sans démonter l’hélice :
 on trace des repères sur la face arrière d’une pale aux deux tiers du diamètre. Un sur le bord d’attaque et l’autre sur le bord de fuite
 on mesure l’inclinaison en degrés de la droite qui relie ces deux points par rapport à un plan perpendiculaire à l’arbre
 le pas est égal à : sinus(alpha) x 3 x D / 2
(il se peut que je me goure car j’affirme de mémoire)

Mais les hélices sont des objets un peu mystérieux car chaque fabricant a des séries un peu différentes et dont les performances varient en fonction de l’application.

Le pas , en particulier, est une notion globale et non géométrique. Les hélices modernes ont un pas qui varie au long des pales.

Même si on a envie de tout contrôler, il y a un moment où on ne peut que faire confiance au fabriquant sachant qu’il a une obligation de résultat.

L’important est de bien définir son cahier des charges :
 performance à la voile versus au moteur (influence sur le nombre de pales et leur surface).
 caractéristiques du moteur et de l’inverseur sachant qu’on détermine l’hélice en fonction des régimes de pointe et de croisière (influence sur le diamètre et le pas).