Pratiques et Techniques en Plaisance
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dans cet article http://www.devill.net/Infos/Electri... (origine : meteo-france) je relis Dans le cas d’une tige verticale de hauteur H au-dessus du sol, la surface équivalente de capture est un cercle dont le rayon vaut trois fois la hauteur de la tige. Certains spécialistes préconisent de retenir pour ce calcul un rayon de deux fois la hauteur, mais il est clair qu’en prenant trois, on obtient une valeur conservatoire du risque de foudroiement. Appliquons cette formule au cas d’un mât de bateau, qui aurait une hauteur de 15 mètres au-dessus du plan d’eau. On obtient une surface équivalente de 6362 mètres carrés, ou 0,0064 kilomètre carré. Si maintenant nous supposons que le bateau se trouve dans une zone en mer où la densité de foudroiement est de 3 coups de foudre par kilomètre carré et par an, nous obtenons une probabilité de foudroiement de 0,0064 x 3 = 0, 02 soit une fois tous les 50 ans. Mais, comme de
plus ce bateau ne sera pas occupé en permanence pendant la saison orageuse, les occupants éventuels encourent un risque encore bien moindre. Si, maintenant, nous prenons l’hypothèse de deux fois la hauteur du mât, comme le préconisent certains, avec une densité de 2 coups par km² et par an, la probabilité de foudroiement tombe alors à 0,006, soit une fois tous les 170 ans. La réalité est certainement encadrée par ces deux probabilités.