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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > Le grand voyage -forum- > équipement voyage

Rubrique : Le grand voyage -forum-

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équipement voyage Version imprimable de cet article Version imprimable

Publié Février 2018, (màj Février 2018) par : tribrasil  image   

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Bonjour ,
J’ai un Océanis 41.1 neuf , bien équipé , je vais installer un portique pour poser 2 panneaux solaires ,et fixation pour l’annexe .
Question quel serait les équipements supplémentaires pour voyager 4/5 mois par an en med., ?
Je pense à une trinquette , sur étai textile & enmagasineur, ou à poste sur enrouleur ?
Un tourmentin , ...Code D et ou 0 ...
le reste du bateaux a été testé en navigation d’été ...
merci pour vos avis

UP


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(pour répondre à un message en particulier, voir plus bas dans le fil)

24 Messages de forum

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  • 24 février 2018 13:59, par yoruk écrire     UP Animateur

    Toout dépend dans quelle partie de la med... En med orientale, il faudra soigner les apparaux de mouillage et les défenses... Je pourrai faire un article sur ces spécificités...

    Pour les voiles, à mon avis Trinquette et code D ou 0 suffisent... Pour le tourmentin, c’est moins sûr, on est généralement vite à l’abri par ici. Vérifier s’il fait toujours partie des équipements de sécurité obligatoire...

    Bien que celà ne fasse pas partie de votre questionnement, voir aussi un bon équipement de réception 4G, la météo est fiable maintenant par ici
    Michel

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  • 24 février 2018 16:26, par lysigee écrire     UP  image Animateur

    On ne peut répondre à ce type de question qu’en indiquant le matériel qu’on possède et le type de navigation qu’on pratique.
    j’ai navigué pendant 20 ans en Méditerranée occidentale et maintenant depuis 10 ans en Méditerranée Orientale d’avril/mai à Novembre et je navigue en solo. Voilà donc ma configuration sur un Oceanis 40 (qui fut neuf un jour :) ). je ne prétends aucunement avoir la vérité, mais c’est ma façon de voir les choses.
    Pas de trinquette, le génois standard enroulé à 3 ris a toujours fait son boulot, le temps d’arriver à un abri qui n’est jamais à plus d’un jour de nav.
    Pas de tourmentin, par force 9 je reste planqué.
    Pas de spi, ou gennaker, ou code 0.le génois standard fait son boulot .Parfois je regrette un peu une voile plus légère mais je ne suis pas vraiment pressé d’arriver. En Méditerranée occidentale, quand c’est pétole, c’est pétole, et peu importe la voile. En Méditerranée Orientale, je n’ai peut-être pas de chance, mais les vents faibles je les ai eu le plus souvent dans le nez.
    Je n’ai pas de portique pour panneaux solaires (on trouve maintenant des panneaux solaires souples qui peuvent s’installer sur la capote ou le bimini) et encore moins pour y attacher mon annexe : en Méditerranée on s’amarre le plus souvent cul à quai, et je vois mes voisins de ponton s’emmerder avec leur annexe. Et en cas de brafougne, un poids de 25 à 30 kg derrière la poupe n’est vraiment pas une bonne idée pour garder le bateau dans ses lignes et faire du près (avec la trinquette ? lol). Je préfère l’avoir bien attachée devant le mât où j’ai de la place, car je n’ai pas de trinquette (re Lol).
    En revanche, il y a des materiels indispensables :
    un téléphone 3G ou 4G pour prendre la météo sur internet où que ce soit, (y compris en mer jusqu’à parfois 10 milles des côtes. Mon discours sur trinquette et tourmentin n’a de sens qu’en étant quasi sur de la météo, et maintenant on peut s’y fier (il y a pas mal de’articles sur le sujet dans PTP).
    un mouillage long de 70m avec un cablot de 100m pour pouvoir mouiller en sécurité n’importe où, par n’importe quel temps
    un deuxième mouillage léger de secours, mais aussi pour mouiller à l’arrière pour éviter le roulis quand le vent et la houle ne sont pas d’accord.
    Une longue passerelle solide pour pouvoir rester loin des quais. Je ne me fierais pas à la plage arrière du 41.1 qui s’abaisse :à la première houle (et dans les ports grecs ou italiens c’est fréquent au passage des ferry), elle tape dans le quai.
    Dans mon cas de navigation en solo, un bon pilote est indispensable, et pour couper les routes de cargos, un AIS est un très bon outil.
    une capote n’est pas inutile, et un bimini indispensable.
    Et pensez à avoir des filtres à GO (la qualité du GO pouvant être aléatoire), une courroie de transformateur, et une turbine de pompe à eau de rechange.
    Encore une fois c’est mon matériel, ma façon de naviguer dans un bassin de navigation bien précis,
    Si j’envisageais une traversée de l’Atlantique, mas réponse serait très différente.
    Bonnes navigations, et peut-être à un de ces jours sur l’eau.
    Robert
    (qui attend avec impatience de retrouver bientôt Lysigée)

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    • 24 février 2018 21:24, par tribrasil écrire     UP     Ce message répond à ...  image

      merci pour la réponse ,
      la plate forme arrière se bloque avec un verrou , jamais descendue au port ....(stupide) , ...le tel 3/4 G ok ,
      mais pas de trinquette ? avec les changement de vents ?
      le mouillage OK je rallonge + un 2 ème mouillage
      quel annexe & quel moteur , je suis seul avec ma compagne , donc j’ai une 2,5m avec un 6cv..
      as tu un kayak pour les ballade , et ou chasse & pèche ?
      tourmentin ? jamais surpris par la météo ?
      Merci Mr

      Répondre à ce message

      • 24 février 2018 21:30, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Jamais surpris par la météo ???

        Il faut que vous nous indiquiez dans quelle région vous souhaitez naviguer, on a vraiment de bonnes sources de renseignement ici, sur PTP... Mais elles différeront suivant les zones ..
        Michel

        Répondre à ce message

      • 24 février 2018 22:29, par Pioupiou écrire     UP     Ce message répond à ...  image

        Bonsoir ,
        avec un Sunshine 38 de 29 ans , depuis 10 ans entre France et Turquie , navigation à 2 ou 3 et solo pour petites étapes < 100NM , navigations de mi- avril à mi -octobre ,
        j’ai une GV 3 ris , génois sur enrouleur , un tourmentin jamais utilisé, pas le temps de le mettre quand gros mauvais temps , Un étais largable avec foc n° 2 ( 20 m carrés) , utile sur le sunshine qui remonte bien mais gîtâr. Un spi triradial avec deux tangons , je ne le mets plus depuis huit ans , vent trop inconstant en Méditerranée , donc inutile et trop de manœuvres et de bordel . Annexe légère pliée pour traversée Sicile -Grèce ou Sardaigne - Sicile , sinon plage avant . Des maillots pour nager , parfois sans , un petit HB léger , le plus possible . Je ne pêche plus , il n’y a plus rien à pêcher .
        Pas de portiques , mais trois panneaux souples que je place au mouillage sur bimini et capote . 50 mètres de chaîne de 10 et 50 de cablot. Une ancre de miséricorde et 50 mètres de bouts plombés.
        1 pilote auto de barre à roue , qui étale bien .
        Pas de transpondeur AIS mais 1 radar que j’utilise de nuit dans les zones de trafic pour confirmer les routes quand le vert se mélange au rouge ...et bien sur tout pour Recevoir prévisions météos ( VHF , smartphone , tablette) y compris un Navtex qui fonctionne très bien en Méditerranée malgré ce que vous pourrez entendre ou lire .
        J’oubliais : un moteur fiable Et un bon frigo, avec ça vous êtes le roi du pétole, François , toujours au chantier à Cagliari avec des passes coque neufs .

        Répondre à ce message

        • 25 février 2018 07:13, par tribrasil écrire     UP     Ce message répond à ...  image

          Super clair ,merci
          La trinquette à endrailler sur l’étai ’arguable ?
          A+

          Répondre à ce message

          • 25 février 2018 07:22, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

            Je suis en train de pondre une bible. :-)).. ca me bouffe un peu de temps.

            J’y traite en particulier d’une véritable vacherie, en Méditerranée orientale : l’état de la mer, courte et croisée, qui rend périlleux de s’aventurer sur le pont. Donc, moins on y va, mieux on se porte. Du point de vue de la sécurité : tout sur enrouleur, et tous les retours au cockpit.
            Accessoirement, un bimini et son armature, est une bonne protection à l’intérieur du cockpit. Mon bateau était livré avec un enrouleur de GV... C’est pas le top, si c’était à refaire, j’opterais pour des lezy jacks et retour au cockpit... bien sûr
            Michel

            Répondre à ce message

            • 25 février 2018 08:42, par lysigee écrire     UP     Ce message répond à ...  image Animateur

              enrouleur de GV... C’est pas le top, si c’était à refaire, j’opterais pour des lezy jacks et retour au cockpit... bien sûr
              MDR : J’en déduis que tu rajeunis : moi c’est le contraire, j’ai une GV standard, si c’était à refaire, j’opterais pour une à enrouleur. On en reparlera à Riposto :’-)):’-))
              Robert

              Répondre à ce message

              • 25 février 2018 08:53, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                Je te cites dans ma bible en cours de fabrication !!! Mais, j’ouvre une petite fenêtre à controverses : si c’étais à refaire, pour moi, ce serait un enrouleur sur bôme. je suis venu de Bretagne, avec sur mon Fantasia, et ça n’a été que du bonheur : une grand voile parfaite (lattes), et facile à enrouler, quand on a compris l’angle à donner à la bôme...
                Bon !!! je retourne à mon ouvrage (en fait je relève tous les articles parus sur PTP sur le sujet soulevé par ce fil)
                Michel

                Répondre à ce message

                • 11 mars 2018 03:06, par Piou écrire     UP     Ce message répond à ...

                  Désolé de mettre ton expérience en doute, Michel, mais une GV de Fantasia est un mouchoir de poche, les choses en vont autrement avec une GV plus importante... J’ai eu un enrouleur de bôme (Leisystème à l’époque en 84) sur un cata de 12m aux Antilles et c’était un calvaire ! (ou je n’ai jamais trouvé l’angle idéal de la bôme en 2 ans de nav ?) Heureusement sur un cata un peu sous toilé on ne prend pas de ris souvent. Dès qu’on a pu, on a mis une GV à ris et ce fut le bonheur !... et 1/2 kt de plus au près ! J’ai peut-être tort, mais il faudrait me payer cher pour me faire mettre une bôme à enrouleur ! J’ai actuellement 3 ris avec retour au cockpit (en deux brins séparés) et j’en suis ravi. Mais encore, sur un cata, prendre un ris est très rare, donc manque d’expérience. Pour moi, le premier ris est à 25kts apparents et j’ai déjà pris des rafales à 28-29kts apparents avec tout dessus au près ! Mais là, ça dégage !! on arrive facile aux 10kts au speedo. Et j’ai 94m2 de toile pour 4,8tonnes à vide.

                  Répondre à ce message

                  • 11 mars 2018 08:08, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                    Bonjour, et merci du retour d’expérience...

                    Je ne suis pas convaincu que la taille soit un élément important pour l’efficacité de manipulation d’une bôme à enrouleur.

                    • On a su régler un problème, sur un Endurance 36 à Finike, et c’était un problème d’angle entre la bôme et le mat
                    • Je constate, ici, en Méditerranée Orientale que beaucoup de grands yachts, sont équipés d’une bôme à enrouleur
                    • J’ai pu constater que la forme de la grand voile et... le réglage des lattes avait son importance
                    • L’incidence d’angle du vent aussi. Il ne faut pas que la GV faseye, il faut garder un minimum de tension
                    • Si on garde de la tension, il faut impérativement s’équiper d’une balancine au plus faible étirement possible, sinon, on modifie l’angle mat/bôme.
                    • Les profils de guindant doivent pivoter en même temps que la voile
                    • Enfin, et surtout, la forme de la GV doit être parfaitement adaptée à ce type de gréement.

                    Ce qui fait beaucoup de variables à régler, et participe grandement à sa mauvaise réputation. Mais, si c’était à refaire, je n’hésiterai pas à mon équiper, sachant que son principal défaut, est ... son prix
                    Michel

                    Répondre à ce message

          • 25 février 2018 07:45, par Pioupiou écrire     UP     Ce message répond à ...  image

            Bonjour ,
            trinquette a endrailler , oui . Mais si la configuration vous le permet il faut préférer sur enrouleur (Sécurité ) .
            Pour ma part toute réduction de la GV se faisant au pied de mât : balcon de pied de mât solide INDISPENSABLE . Bonne journée. François.

            Répondre à ce message

      • 25 février 2018 09:18, par lysigee écrire     UP     Ce message répond à ...  image Animateur

        Pour moi, une trinquette ne se justifie que pour de longs trajets au près pour ne pas déformer le génois, quand le vent forcit au delà de 20 nds. (c’est le moment où j’enroule le génois sur 2 ris) Il y a peu de longs trajets de ce type en Méditerranée (> 2 jours), et les prévisions météo sont depuis 3 à 4 ans particulièrement fiables, et facilement accessibles. Bien sur, une trinquette me permettrait de gagner peut-être 5° en cap, encore faut-il que l’étai s’il est largable, soit particulièrement bien tendu et rigide, avec la nécessité de rajouter des bastaques pour ne pas cintrer le mât. Et si l’étai de trinquette est fixe, on est emmerdé dans 90% du temps aux virements, pour faire passer le génois. De plus en solo je suis sous pilote, qui sait mal gérer les rafales et les vagues, et je privilégie le confort en étant au bon plein et en prenant cette damnée mer courte méditerranéenne sous un angle moins pointu. En couple, c’est pareil, sauf si ta compagne est une bonne barreuse et accepte de recevoir pendant 2 heures des paquets de mer sur la tête.
        Pour la porte, j’ai vu celle d’un voilier voisin s’éclater en heurtant le quai et je conseille de la laisser fermée, d’où le besoin d’une longue passerelle.
        Mon annexe est une 2.4m avec un moteur de 2.5. C’est moins puissant qu’un 6cv, mais beaucoup moins lourd à mettre en place et remonter. Et en cas de mouillage agité, la vitesse ne sera pas beaucoup plus grande, c’est l’annexe gonflable qui n’est pas adaptée. Ou alors prendre une petite semi rigide.
        Oui, un kayak peut être agréable pour se balader et rentrer dans les grottes bleues.
        Et toujours le même leimotiv : c’est ma façon de naviguer
        Robert

        Répondre à ce message

  • 25 février 2018 17:53, par pacolarame écrire     UP

    Bonjour,

    Naviguant en Mediteranée (basé dans le Var) , et après plusieurs transats, je ne vois pas d’énormes différences d’équipement entre les deux secteurs (hors bien sûr que du fait de leur longueur, la fiabilité au cours des traversées océaniques est un critère premier , mais en Mediterranée, la dureté parfois des conditions imposera le même critère.

    Je me met dans le cas de situation du fil qui est aussi le mien, bateau moyen au long cours, pour moi, OVNI 12,40m, equipage réduit, voire solitaire.Traversées régulièrement de plus de 24 à 36 heures, ce qui implique la gestion de la fatigue et du sommeil.

    Coté voiles, je privilégie comme d’autres le tout enrouleur, incluant la trinquette (le passage du genois ou solent , n’étant pas réellement un problème, il suffit d’enrouler à moitiè le GSE avant le virement).. La trinquette a certes l’interêt de protéger la voile d’avant, mais surtout degagner en sécurité et maniabilité.
    Grand voile sur enrouleur, je suis désormais un convaincu , toujours dans le cadre de l’équipage réduit et du risque accepté d’envisager du gros temps.
    Un peu de perte de surface (15%) en gas de GV sur enrouleur, facile à compenser en allongeant la bôme, à la recherche de la surface architecte( Géométrie à ma portée, j’ai fait le calcul et ça marche très bien)
    En fait, le renvoi, de toutes les bosses et écoutes à l’arrière, à l’abri d’une capote , me parait trop « cool » dans le gros temps.

    Coté mouillage, je préfère le tout chaine , qui autorise et la grande profondeur de Méditerrannée orientale et les petits fonds ( Ces eaux - shallow waters americaines ou même bretonnes justifieraient à elles seules un article).

    Coté communication, le Navtex et le 4G utiles en Méditerranée ne serviront à rien au milieu de l’océan , mais retrouveront leur utilité à proximité des côtes , quasi où que l’on soit désormais.
    Cependant, le grand large océanique, sera utilement complété par des moyens de communication spécifiques, incluant la réception de données méteo au large.
    On ne répétera pas assez que , à ce jour, on dispose à 96 heures d’une prévision fiable en milieu océanique , soit 4x 150 MN de fuite au sud est pour échapper à une dépression un peu trop active. (Soit Lille -Marseille en distance).

    Enfin, sécurité toujours, je suis un AIS fana. ( Sans exclure les radars, etc, ...)

    Donc, quelques modestes remarques de ma pratique. Hors du choix du bateau, sur lequel , il y aurait à dire, en termes de cahier des charges. C’est sur le cahier des charges que la différence est le plus importante à mon avis en termes de navigation, entre ocean et Mediterranée, ce qui n’implique, heureusement, nullement 2 bateaux. .....

    F.

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    • 26 février 2018 08:19, par tribrasil écrire     UP     Ce message répond à ...  image

      Merci , très clair .
      le chantier m’a confirmé la possibilité d’installer la trinquette , cadène prévue le mat est fait pour ça aussi sans bastaque .
      le choix du bateaux oui je sais un peu caravane , mais bon ma compagne ...cependant à part quelques détails de finition intérieur , la structure , le gréement, et les manœuvres sont de qualité . Mais oui mon prochain bateaux sera l’OVNI 450..
      Si vous avez des retours ou expériences sur des Océanis récents je suis à l’écoute
      A+

      Répondre à ce message

      • 26 février 2018 10:14, par lysigee écrire     UP     Ce message répond à ...  image Animateur

        Je ne voudrais pas t’alarmer, mais sur mon Oceanis 40 de 2007, il y a effectivement une cadène pour installer un étai de trinquette. Et le chantier m’avait dit aussi la même chose sur l’inutilité de bastaques
        Mais, il n’y a pas non plus de tirant sous la cadène, qui reprenne l’effort sur la carène. Peut-être ont-ils changé les choses ?
        Et comme en général il faut étarquer au maximum l’étai pour faire un bon près dans du vent fort (ce qui l’objet d’une trinquette), le risque de flamber le mat ou d’arracher le pont sur une survente n’est vraiment pas nul. Et des surventes en M&éditerranée au passage des vallées encaissées ou derrière les caps il y en a souvent.
        Robert

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        • 26 février 2018 10:23, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Et de plus, risque aggravé avec des barres flèches poussantes...

          Michel

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          • 26 février 2018 10:29, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

            Complément... les risque ne sera pas seulement lié aux surventes, mais aussi au clapot court, on rencontre couramment des creux de 1,5 m (roupie de sansonnet, même pour un breton moyen ;-) ) mais qui ici, accompagné d’un période de 2 à 3 ", casse tout...

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            • 26 février 2018 11:41, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

              qui ici, accompagné d’un période de 2 à 3 ", casse tout...

              La période des vagues augmente avec la force du vent générateur, des vagues de 18 secondes c’est du F10 au large. Mon souvenir ne me dit pas si cette période (2 à 3 secondes ou 18 secondes) dépend du fetch temporel ; l’abaque jointe (Brettschneider) dit que non

              Mais c’est le propre de la méditerranée que d’avoir un vent trop variable en direction pour donner autre chose que des vagues croisées et non établies, et une distance à courir toujours trop courte (contre-exemple : vent d’Est à Porquerolle/Toulon) pour permettre au fetch (en distance et en temps) de jouer à plein. Ah le bonheur lorsqu’on retourne en Atlantique, oh les belles rondes.

              Ceci dit, j’ai souvenir d’avoir été bluffé par mon cata (vers 2000) qui passait la mer achiée sans coup férir. Le chantier, consulté, m’affirmait que c’était du au mat carbone tellement léger qu’il évitait le pilonnage. Quelqu’un pourrait-il développer ce point ?

              L’abaque jointe est tirée du « météo générale et maritime » de Le Vourc’h, Fons et Le Stum, toujours une mine cet ENM 14

              JPEG

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              • 26 février 2018 14:19, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                mat carbone tellement léger qu’il évitait le pilonnage.

                Ce dont je peux témoigner, pour y avoir cassé mon enrouleur de génois ; il y a deux ans. Pour un quillard, qui n’arrive pas à tracer sa route en remontant contre le vent, et dans la plus part des cas, contre la mer, il arrive un moment où le bateau tombe dans un creux ou percute la lame. 12 tonnes qui tombent d’une hauteur de 1m50... Il y aura un impact et de résonance. Sur un quillard, toute cette résonance se répercute d’abord sur le centrage des poids : la quille et tous points qui y sont rattachés : haubans, bas haubans, étai et pataras... Rien pour amortir

                Sur un cata, il me semble que ce sera l’architecture des deux coques qui amortira. D’où l’intérêt d’avoir un mat très léger... Il bouchonne sans pilonner.

                Tout celà vu d’un oeil essentiellement pratique, et l’expérience montre que nos bateaux de « promenade » ne sont pas fait pour entrer dans la plume. Même très costaud, et peut être à cause de celà, la robustesse s’obtenant par le poids... qui est l’ennemi

                Répondre à ce message

                • 26 février 2018 16:13, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                  Merci de cet élément de réponse, on est pas fait pour enter dans la plume, donc, au moins en méditerranée

                  Avec ma vieille et son puissant moteur (moi aussi j’ai évolué, y a enrouleur partout y compris GV et artimon mais ... j’ai même gardé des mats, si !) j’entre dans la vague atlantique que c’en est un régal, les premiers temps je me croyais (je me la jouais façon) dans le Crabe Tambour en mer d’Iroise. Bon, bien sur avec l’usage je prend de la plume de plus en plus lourde et y a un moment où c’est moi qui passe plus, la coque ça va encore, mais le tout est très lourd (9 tonnes dixit le grutier) pour 10 mètre et 40 m carré tout dessus.

                  Répondre à ce message

                  • 26 février 2018 16:37, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                    la coque ça va encore

                    Tu mets exactement le doigt dessus, c’est aussi une affaire de forme. Les quilles longues et les formes rondouillardes (sympa) des fifties écossais ou scandinaves, passent parfaitement dans le clapot. Bien équilibrés, ils n’ont pas besoin de forcer pour passer dans la lame... Il leur suffit de régler la puissance du moteur, de bien border leur tape cul qui les stabilise, et ils se faufilent en douceur, que c’est un écœurement pour nos carènes bien plates...
                    Bien plates, hé oui, faut de la place pour loger les nombreuses cabines, les sanitaires, le grand carré, l’immense cockpit et... l’imposante plage arrière, ou de merveilleuses créatures de rêve se prélassent en prenant de nombreuses douches... d’eau chaude, Sous les regards ébahis de leurs voisins en fifty, que en sont encore à se battre avec leur passerelle pas vraiment faite pour ça...

                    Et voilà, pour notre ami et son excellent Océanis 41.1... que nous allons bien finir par inquiéter... Non, il ne faut pas, il y aura juste quelques précautions à prendre

                    Cordialement, Michel

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                    • Hello , non non ca ne m’inquiète pas vraiment , je navigue depuis ....humm ..longtemps , les glénans dans les années 70 ...plusieurs bateaux dont un 1er First 30 , puis coque construction amateur pour la régate ect...
                      De retour de 30 ans d’expatriation je me suis payé une petite danseuse..L’Océanis m’a surpris plutôt rapide quand on le barre avec une certaine finesse , et peut de défauts de finitions .Je souhaite juste le rendre + sur afin de gagner en sécurité & quand sa souffle fort avec une mer tel qu’on la connait en med. et prévoir mes voyages avec un bateaux bien équipé avec une certaine sérénité . je suis le seul Mousse a bord , ma compagne en phase d’apprentissage ...
                      A vous lire;-)

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