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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > L’électricité à bord -forum- > Câblage > Branchement led sur tableau unipolaire

Rubrique : Câblage

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Branchement led sur tableau unipolaireVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Janvier 2015, (màj Janvier 2015) par : sauvax  image   

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Bonjour a tous,

Je refais mon tableau electrique unipolaire sur un Melody, quelqu’un saurait il me dire comment brancher des leds temoin ?

Je souhaiterais en mettre sur les interrupteurs pour visualiser lorsqu’ils sont sur ON et egalement en sortie des porte fusibles sans interrupteurs pour m’avertir si les lumieres sont alluméés ou le frigo sous tension..
Je retourne ça dans tous les sens depuis qques jours mais n’etant pas specialiste, je ne trouve pas la solution.
Merci d’avance aux ames charitables..

UP


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16 Messages de forum

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  • 7 janvier 2015 08:45, par Négofol écrire     UP Animateur

    En fait c’est très simple : comme on voit sur le petit schéma, il suffit de connecter la LED (en respectant la polarité) à la sortie de votre interrupteur d’un côté et de l’autre au (-) batterie, en intercalant une résistance adaptée pour limiter le courant traversant la LED.
    Pour calculer la résistance, il faut se reporter aux caractéristiques de la LED : vous allez trouver les valeurs de l’intensité recommandée IF et la tension correspondante aux bornes de la LED VF.
    Par exemple VF = 2,2 V et IF = 20 mA.
    Il faut donc calculer la valeur de la résistance à intercaler pour avoir ces valeurs.
    Sur un bateau en 12 V, on considère que la tension est de 14 V (valeur lors de la charge batterie) : pour avoir 2,2 V aux bornes de la LED, il faudra avoir 11,8 V aux bornes de la résistance (14 - 2,2).
    Pour une résistance R = V/I soit 11,8/ 0.02 = 590 ohms. La valeur normalisée immédiatement supérieure sera 680 Ohms, valeur à retenir.

    Deux points complémentaires :

    • il faut une impérativement une résistance par LED témoin
    • il est peu commode de régler la luminosité d’une LED et il faut choisir un modèle assez visible dans la journée, mais qui ne dégrade pas votre vision de nuit car trop brillante. Les LED bleues et vertes sont beaucoup plus visibles que les rouges. Les jaunes sont intermédiaires.

    Il existe aussi des témoins tout prêts avec la résistance incluse, par exemple :
    http://www.conrad.fr/ce/fr/product/...

    JPEG

    Répondre à ce message

    • 7 janvier 2015 20:58, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Il existe aussi des témoins tout prêts avec la résistance incluse, par exemple :

      D’abord bravo pour ce rappel sur le calcul de la résistance à interposer.

      Ces LED à résistance intégrées ont l’avantage d’être plus compactes (résistance intégrée) et moins fragiles (pas de fils et de soudures hardies vers une résistance qui n’existe qu’en interne).

      Perso, je m’approvisionne chez Selectronics. J’y trouve aussi des LED qui clignotent lorsqu’elles sont sous tension, pas laid non plus.

      Bravo aussi pour le montage permettant de laisser ces voyants éteinrs en fonctionnement normal, la conso des LED peut être non négligeable sur le long terme comme ça a été rapporté ailleurs sur Plaisance Pratique.

      Penser aussi qu’une LED branchée aux bornes d’un fusible s’allume lorsque le fusible crame (c.a.d lorsque la tension aux bornes du fusibles n’est plus 0V mais tourne autour de 13-14V), et une LED clignotante (rouge !) est du plus bel effet.

      Répondre à ce message

  • 7 janvier 2015 18:11, par Négofol écrire     UP Animateur

    Un petit complément : si on désire pouvoir tester un voyant qui sera normalement éteint (par exemple alarme de niveau ou de fonctionnement de pompe de cale), il suffit d’ajouter une diode normale en série (1N4001 par exemple, 10 à 15 cents pièce) et un bouton poussoir normalement ouvert (NO), alimenté depuis le + 12 V. la deuxième diode permet d’alimenter le voyant sous la bonne tension et éventuellement de tester plusieurs voyants depuis un seul poussoir (une diode par voyant impérativement). Voir le petit schéma.
    Dans ce cas, il faudra tenir compte de la chute de tension dans la diode pour dimensionner la résistance, soit environ 0,7 V. La tension aux bornes de la résistance devra être 14-2,2-0,7 = 10,1 V.
    La valeur de la résistance sera alors 10,1/0,02 = 505 Ohms, arrondi à 560 Ohms.
    La diode LED s’allume lorsqu’on appuie sur le bouton, sans perturber le reste du circuit.

    Autre possibilité : si vous voulez éteindre vos voyants pour limiter la consommation ou supprimer la gêne de nuit : il suffit d’intercaler sur le fil relié au (-) de la batterie un poussoir NO (dans ce cas, il faudra appuyer sur le poussoir pour voir l’état des voyants) ou un interrupteur (dans ce cas, voyants allumés en permanence ou éteints au choix). Tous les fils (-) venant des voyants peuvent être réunis au même interrupteur sans inconvénient.

    JPEG

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  • 8 janvier 2015 18:17, par sauvax écrire     UP  image

    Tout d’abord merci aux personnes qui se sont arrétées sur ce topic et y ont répondu.
    Si je comprends bien, je serais obligé d’amener un (-) dans mon tableau unipolaire..
    Pour ce qui est d’intercaler une led temoin entre le consommateur et son fusible sur le tableau, pour savoir si tel ou tel lumiére est allumée, cela parait compromis ..j’attends vos avis.
    Por le voltmétre commun aux 2 batteries, je pense devoir tirer un (+) et un (-) directement de chaque batterie ? une réponse peut ètre ??
    Egalement, pour les coupes batteries, comment dois je cabler pour isoler le moins commun aux 2 batteries ??
    Merci d’avance.
    Vous avez du vous rendre compte que je ne suis pas éléctricien,...je suis charpentier !!:-)):-))

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    • 9 janvier 2015 06:47, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Qu’entendez-vous par « intercaler une LED témoin » : on ne peut pas intercaler une LED : la LED doit être reliée d’un côté au point dont vous voulez afficher s’il est sous tension ou non (par exemple la sortie d’un interrupteur) et de l’autre au (-) : elle est donc montée en parallèle avec l’équipement consommateur et non en série, comme semble vouloir dire le terme « intercaler ».
      Pour les voltmètres, il est préférable en effet de tirer des fils spécifiques des batteries au voltmètre, mais ces fils peuvent être très fins car l’intensité est négligeable.
      Quand vous parlez de voltmètre « commun », je pense qu’il s’agit d’un instrument double ou que vous prévoyez un inverseur ?

      Répondre à ce message

  • 11 janvier 2015 20:07, par Alien écrire     UP  image

    Il semble que notre ami Sauvax mélange les notions de courant et tension.

    Pour savoir si un circuit est sous tension, c’est assez simple : une led et une résistance suffisent comme expliqué ci avant.

    Mais un circuit peut être sous tension et qu’il n’y circule aucun courant .
    Par exemple si une ampoule est grillée.
    Pour le savoir, il faut un détecteur de courant.
    C’est un peu plus compliqué bien qu’assez répandu en automobile.
    On trouve peut-être des kits ou des modules « tout fait » ?

    Sinon c’est réalisable à condition d’avoir un minimum de compétence en matière de bidouillage électronique.
    Il y a plusieurs approches :
    * la plus rudimentaire, électromécanique, en utilisant un « ILS » (interrupteur à lames souples) sur lequel on bobine quelques (de 10 à 100) spires de fil. Mise au point laborieuse car les caractéristiques des ILS ne sont pas toujours bien définies par les vendeurs.
    * plus élaborée mais consommatrice d’énergie en intercalant une résistance en série dans le circuit. Il n’y aura pas de consommation supplémentaire mais le circuit sera alimenté par une tension inférieure de 0 ;8 à 1V. En mesurant cette chute de tension on peut évaluer le courant circulant dans la résistance.
    * moderne mais coûteuse en utilisant des capteurs à effet Hall. Il y en a de toute race mais les plus simples à utiliser sont les plus chers.

    Je peut développer si cela présente un intérêt pour quelqu’un.:’-(

    A vrai dire pour savoir si on consomme de l’électricité à bord, le moyen le plus simple et quasi indispensable c’est un gestionnaire de batteries.

    En contrepartie savoir si le ou les feux de mouillage et de navigation fonctionnent peut être utile.

    Pour savoir si la lumière est allumée dans une cabine, il suffit d’ouvrir la porte.
    Pour savoir si le groupe de froid tourne, il suffit de tendre l’oreille.
    Pour être sur de ne pas gaspiller, il suffit de tout couper.:’-))

    Répondre à ce message

  • 12 octobre 2020 14:22, par Nicolas écrire     UP  image

    Bonjour,

    je cherche à réaliser une petite carte électronique pour faire des alarmes lumineuses (LED buzzer) en cas de feux de navigation grillés.
    Quelqu’un a t’il déjà réalisé ce genre de chose ?

    J’ai déjà trouvé des petites choses à base de transistor qu’il faudrait que je testes.

    Cordialement

    Répondre à ce message

    • 12 octobre 2020 16:03, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Il y a plusieurs méthodes pour détecter des feux de navigation grillés :

      • une méthode photométrique, consistant à vérifier le flux lumineux émis, mais il faudrait modifier les feux pour y inclure un élément photosensible et c’est très peu pratique ici (employé sur les phares)
      • la mesure du courant traversant la lampe. c’est la méthode utilisée, par exemple, par la plupart des voitures modernes, comme le signale Alien plus haut..

      Il est préférable de modifier le câblage, si nécessaire, pour que chaque feu soit alimenté directement depuis le tableau pour pouvoir détecter un défaut sur une seule lampe.

      Il y a deux méthodes possibles :

      • une méthode électromécanique, très fiable, basée sur un interrupteur à lames souples (ILS, reed switch) actionné par une bobine parcourue par le courant de la lampe. En annexe le schéma de la surveillance du réchauffage pitot sur un avion, basée sur ce principe.
      • une méthode purement électronique, en mesurant la chute de tension aux bornes d’une résistance shunt en série avec la lampe. On peut développer un circuit spécifique discret ou utiliser un composant spécifique de mesure de tension à travers un shunt, par exemple le Texas Instrument INA193 (peu coûteux : moins de 3 €)

      A noter que le montage sera à adapter au type de lampe utilisée : un feu à LED consomme beaucoup moins qu’un feu à incandescence... De nombreux automobilistes qui substituent des lames à LED aux lampes à filament d’origines dans leurs feux se plaignent d’alarmes permanentes : :-)

      Répondre à ce message

  • 12 octobre 2020 17:12, par Nicolas écrire     UP  image

    Merci beaucoup pour ces informations.

    J’ai trouvé aussi des info sur les capteurs à effet Hall ( ACHS-7191-000E < 3€).
    L’avantage semble que dans ce cas il n’y a pas besoin de shunt, donc moins de composant.
    Mais j’en ai jamais utilisé.

    à voir...

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    • 12 octobre 2020 17:51, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Un dernier point : si on veut être puriste, il faudrait mener une analyse risque/conséquence de la solution retenue.

      En effet : une lampe à incandescence peut poser problème, car il y a deux modes de défaillance possibles :

      • coupure du filament : plus de courant, facile à détecter
      • court circuit : le fusible va sauter et le voyant de défaut restera éteint si le circuit n’est pas alimenté par une source ne passant pas par le même fusible.

      Avec des lampes LED, le problème est encore plus complexe, car on peut avoir des modes de défaillance où la lampe n’éclaire plus mais consomme toujours : c’est notamment le cas des lampes avec une électronique interne (par exemple les lampes acceptant 12v-30V.
      La détection de défaillance est alors beaucoup plus complexe et il y a d’ailleurs plusieurs brevets récents sur le sujet, en général basés sur la mesure directe de la lumière émise. Ces méthodes se répandent sur les gros bateaux (où le contrôle de bon fonctionnement des feux est obligatoire), mais aussi dans la signalisation routière et ferroviaire.

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