Seul autour du monde dans un voilier de 11 mètres
Joshua Slocum
Editions Chiron pour la traduction par Paul Budker avec des illustrations de Leon Haffner
Plusieurs éditions en particulier en 1975 et 1996 à rechercher
Editions La Découvrance 2010 traduction par Myriam Barbier disponible en livre papier et ebook
Titre original : Sailing Alone around the world
Première édition en 1900 ou selon certaines sources 1899
Disponible libre de droit sur internet par exemple :
http://www.manybooks.net/titles/slo...
http://www.ibiblio.org/eldritch/js/...
En 1892 Joshua Slocum est à Boston depuis deux ans. Depuis la perte de l’Aquideneck et son retour sur le Liberdade (le voyage du Liberdade) il ne navigue plus. Un ami lui fait don de l’épave d’un sloup coquillier, le Spray, qu’il va entièrement reconstruire. Après l’échec d’une campagne de pêche il entreprend en mai 1895 le premier tour du monde en solitaire.
Il rallie tout d’abord Gibraltar. Renonçant à traverser la Méditerranée par crainte des pirates il rallie le Brésil puis traverse le détroit de Magellan. Arrivé dans le Pacifique une tempête le rejette à l’est du Cap Horn. Il traverse une seconde fois le détroit de Magellan, rejoint l’Australie par les Samoa, Il poursuit par le détroit de Torres, l’île Maurice, Le Cap, Saint Hélène, L’Ascension, les Antilles et touche Newport fin juin 1898.
Comme dans le voyage du Liberdade le style de Slocum est toujours concis alerte et plein d’humour. Il a surtout un fantastique pouvoir d’évocation. Les deux traductions françaises proposées sont assez différentes. Celle de Paul Budker est parfois moins proche du texte originale que celle de Myriam Barbier mais techniquement plus juste. Les illustrations de Leon Haffner pour la version des éditions Chiron sont un vrai délice.
P.S.
Après m’avoir fait remarquer une erreur dans son nom yvesD m’a donné les précisions suivantes sur Paul Buker :
Il était, de son vivant, professeur au muséum d’histoire naturelle, directeur du laboratoire de cétologie... et aussi gros lui-même que les objets de ses recherches. Je ne sais si sa traduction est moins proche du texte d’origine que celle de ses successeurs/successeuses mais elle m’a toujours entièrement convaincu.
Quand à Slocum et son bouquin, je crois que ce que j’ai le plus adoré c’est les deux pages ou il explique un point par les distances lunaires qui lui parait foireux, ce qui l’amène à constater qu’un page entière de ses tables de log sont erronées ... et donc à recalculer cette page. Bien sur recalculer une page de table de log est aisé(à postériori) si la première page est bonne mais tout de même, chapeau le marin !